Chapitre 8

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Je me suis considérablement rapprochée de mon fiancé depuis que j'ai découvert son secret. C'était il y a trois semaines, déjà! J'ai commencé à rechercher sa présence au lieu de la fuir. Comme je l'ai mal jugé! Quand je lui ai dis ce que je pensais de lui, il a éclaté de rire. 

Frédérique m'a dit de penser à lui comme d'un garçons. Sauf que c'est impossible. Tout ce que je peux faire, c'est lui parler de lui au masculin. 

À vrai dire, je n'ai jamais été aussi excitée de ma vie. Ce soir Il va me montrer quelque chose. Il n'a pas voulu me dire quoi. Je bouille littéralement de l'intérieur. Rien que de savoir que c'est une surprise uniquement pour moi, je suis heureuse.

Il m'a seulement dit: Comme les filles reviennent demain,  j'aimerais fêter ça avec toi. Tu veux bien?

Ça fait bizarre, vraiment bizarre! Comment une idée finie sur quelqu'un peut-elle évoluer à ce point? 

En détruisant le mur de préjugés que tu avais bâtis.

- Aria, tu es prête?

- J'arrive!

Je prends mon voile pour me cacher du soleil. il tape fort en cette saison même si on est plutôt tard. J'ouvre la porte et salue Frédérique d'un signe de la tête. Juste le voir me fait sourire. Je suis devenue bête ou quoi?! Il ferait ça à n'importe laquelle de ses femmes! 

Mais j'ai vraiment l'impression d'être spéciale quand il me regarde. Pourtant il en a d'autre. Des plus belles, plus gentilles... Parfaites.

- Tu viens ou je dois te porter sur mon dos? ricane-t-il en me prenant la main.

- Je viens!

Il m'emmène à l'écart de la ville en passant par de toute petites ruelles. Rendu à l'extérieur nous gravissons une dizaines de dunes et arrivons à ce que je crois être notre destination finale. 

Un petit fleuve s'étend devant mes yeux ébahis. Je n'avais jamais vu autant de verdure au même endroit! Et l'eau, il y a tellement d'eau! Le soleil commence à se coucher...

C'est magnifique, je n'ai pas d'autres mots.

- Ça te plait?

- J'adore!

Frédérique me fais asseoir et nous passons au moins une heure à contempler le paysage. Il, non elle n'a pas lâché ma main. Je détaille son visage. Toujours aussi belle. Elle s'aperçoit que je la regarde et me fixe de ses yeux brûlants. 

- Je t'aime Frédérique.

Elle me répondit par un baiser tout aussi léger que fugace. Je ne supporte pas qu'elle s'éloigne de moi. Pas aujourd'hui, pas maintenant.  Je passe mes bras autour de son cou et me blottit contre elle.

Elle est à moi. Juste pour cet instant... Après elle retrouvera ses femmes et je l'accepterai.

- Sois juste à moi ce soir, Aria.

- Je serai toujours à toi.

La fleur du désertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant