Les Opaliz

7 0 0
                                    

Dans le couloir nos pas résonnent dans nos cœurs comme des coups de tambours. Nous étions a chacun de nos pâs encore un peut plus dans l'inconnu. Dans l'interdit. Je me dirigea vers la grande porte de l'internat. Et je me retrouve dans la cour, La plus grande de l'école, elle était entourée d'immenses bâtiments. Les toits en pique semblait nous garder et nous protéger. Des arbres en faisait le pourtour, l'herbe au sol n'avait pas été coupée de l'hiver et elle poussait anarchiquement. Et tout autours des colonnes soutenaient des pans des bâtiments de pierre, créant ainsi une sorte de grand couloir rectangulaire abrité. Ragen me suit en silence, sa présence me rassure. Elle est si calme, même si elle ne fait que marcher, elle réussi encore a me calmer. Je pris alors la direction d'un tout petit passage qu'utilisent les élèves pour éviter le portail d'entrée de l'école mais tout de même en sortir. Une fois hors de l'enceinte nous nous précipitons vers une des tours extérieures, et après un temps nous arrivons enfin a celle ci. La tour de réserve. Ragen pousse la lourde porte de bois puis nous grimpons les escaliers en colimaçon. Les marches étaient nombreuses, mais après quelques minutes nous parvenons enfin a notre but. Une immense pièce remplie de tout choses, des choses futiles, des choses utiles. Un ensemble de bazar organisé dans le quel on se perd. Mais combien d'élèves sont entrés ici et sont devenus fous? Ou se sont perdus eux même. Nous connaissons tous la rumeur qui rôde autours de cette tour, beaucoup y sont entrés et peux en sont sortis indemne. Tous devenus plus fou les uns que les autres. Beaucoup on tenté de dérober ses trésors, et aucun n'a réussi. Et ce peux importe la personne qui s'y était risqué.

C'est a mon tour maintenant de me perdre. je ne parviens plus a me concentrer

« Mais a quoi peuvent bien servir toute ces armoires, et autres meubles empilés et qui ne servirons jamais. Peut être des centaines, des milliers de choses qui ne sortirons jamais de cet endroit. Mais pire encore, Comment cette pièce pouvait-elle être aussi immense? Comment? Et je me perdais dans ces questions, j'observais le décor et il me paraissais que tout allait s'effondrer sur moi, Que les choses ici allais m'empêcher d'arriver a mon but, ...? mais quel but, je ne savais plus pourquoi j'étais ici, ... je devais chercher une chose, une chose cachée ici, Dans ce bazar. Non certainement pas dans ces présentoirs de verre, pas ces objets curieux, Je cherchais... Du bois ? En bois, je me souviens je cherchait une chaise, une chaise en bois, Oui pour le cours des créatures. Une chaise, mais il y en a des tas... rouge, bleu, vert, rouge, bleu, vert, un,deux, trois, Un, DeUx, TrOiS...»

Soudain Ragen me prend par le bras et me tire hors de ces pensées, son regard semble tout aussi perdu que le miens. Elle a sans doute du mal elle-même a se souvenir.

Je suis engourdie, et je cherche désespérément dans tout ceci, je balance mes bras a travers tout et je n'atteins rien, Mais quand mon amie me prend la main mes pensées semblèrent s'être éclaircies. Je me souviens de ce que nous faisions ici. Les armoires, les chaises et tout le reste cessa de menacer de me tomber dessus. Et tout le reste restait bien a sa place. Ragen dit alors.

«Tout ceux qui étaient rentrés ici étaient seuls, ils étaient sortis avec des chaises ou de petites choses futiles, mais rien qui était leur but premier. Je pense que cette pièce est une épreuve pour ceux qui veulent la franchir. Je me suis dit que si nous étions toute les deux le maléfice se romprais, j'ai eu raison je crois » elle finit sa phrase avec un grand sourire, elle avait vu a quel point j'étais déboussolée. Alors nous marchons main dans la main jusqu'à une porte dans le fond de cette immense pièce. Une toute petite porte en bois ancien, une petite porte sur laquelle d'épaisses racines s'était installé. Une toute petite porte qui, à cette place, créé un effroyable contraste avec le décor précédent. Notre but était a l'issue de son franchissement. Ensemble nous en poussons la poignée.

Je lâche la main de mon amie et m'avance dans la nouvelle pièce. El je vois alors les objets de toute ces visites dans la tour de réserve. Dans des petites vitrines, des outils interdits, Des coupes, des épées, des miroirs, des œufs, des sérums et des potions, des baguettes de fées et parmi bien d'autres encore, la raison de notre propre venue ici. Ragen observe la pièce, pour une raison qui m'est inconnue alors elle semble inquiétée, elle cherche partout sur les murs et surtout sur le sol, quelque chose qui pourrait être un dangers. Puis, après un temps, je pose les yeux sur les Opaliz

qui attendent que je les admirent.

Quatre vives pierres émeraude sont reliés et croisés avec une multitude d'enchevêtrements métalliques gris argentés et leurs pourtours étaient entourés de petits éclats de diamants bruts ce tout a la fois anarchique et ordonné dessine a la perfection la complexité de l'objet.Le fait même que cet objet ai cette forme semble annoncer un rude présage, une épreuve qui fonce, a partir de cet instant, droit sur nous. Je brise la vitre, qui s'effondra au sol en tout petit morceaux de verre tranchant. J'en extirpe Les Opaliz. Et je pu observer d'un peut plus très le curieux objet.

Quand soudain La salle autour de nous s'anima. Les petits objets dans les vitrines et tout le reste commença a se multiplier et exploser leur verres pour se répandre partout dans la pièce. Et celle-ci devint alors extrêmement dangereux. Ragen me pris a nouveau la main et dit.

«cette fois ce n'est plus une hallucination.... COUR!!!»

Nous sortîmes de la pièce par la toute petite porte en vitesse. Je s'empressa de la refermer après notre passage et durant un court instant nous nous pensions sorties d'affaire. Mais soudain sol se mit a trembler. Les grandes pilles de mobilier se mirent a menacer, cette fois pour de bon. Des chaises et d'autres choses plus petites tombèrent au sol. Et nous devions les esquiver. Nous tentions a tout prix d'atteindre la sortie de ce piège mais la salle paraissait infranchissable, et pour finir nous n'y parvinrent pas. Ragen me demanda d'utiliser les Opaliz et qu'il nous fallait sortir de là au plus vite qu'une fois dans les couloirs du temps nous pourrions trouver une échappatoire.

Puis tout devins silencieux, et plus rien ne bougea. D'horribles craquement retentirent partout autours de nous et nous glaçait le sang. Des fissures se formèrent alors sur les dalles, laissant échapper une lueur rouge, menaçante. Puis les fissures devinrent plus large encore, et des morceaux de pierres commencèrent a tomber dans l'abîme rougeoyant. Et bientôt des dalles entières.

Dans leurs courses les immenses tas de meubles les suivirent. Un instant nous dûment nous retirer sur un sol plus stable et nous foncèrent hors de danger.

Ragen se retrouva les pieds dans le vide. J'eus juste le temps de lui attraper la main et elle n'avait plus du tout d'appuis sur lequel se sortir de là.
Je tirais de toute mes forces pour la hisser sur les pierres stables qu'il restais de la pièce, je sentais ma mains faiblir mais je refusait d'abandonner, Il faisait si chaud autours de moi que je commençait a glisser, L'abîme rouge étais flamboyant. Me sentant lâcher elle cria.

«VA T'EN, vite, sauve toi d'ici, laisse moi, Utilise les Opaliz, ne meurt pas!!!» Son visage étais inondé de ses larmes. Elle fermait les yeux pour ne pas voir l'horreur sous elle. Je continuais a mettre toute mon énergie pour la tirer de là, mais tout ce que je pouvais n'étais pas assez. Pour finir je sentis mes dernières forces m'abandonner.

«LÂCHE LA LÂCHE, MA MAIN LUM.!!!»

Je lâcha prise.
Elle ouvris ses magnifiques yeux une seconde puis les referma pour chuter dans l'abîme comme tout le reste de la pièce.

Un Clic retentis, Je commença a emmètre un cris mais tout se passa si vite, j'étais coupée par un flux continu de pensées et d'actions qui coulais sur moi comme de l'air. Le temps étais aspiré et remonta de plus en plus vite pour finir soudain dans un autre lieux. J'étais paralysée, seul mes cordes vocales étaient encore sous mon contrôle et je pu crier.

« RAGEN !!!!! »

Ora tempsWhere stories live. Discover now