Nouvelle vie.

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Je viens d'emménager dans une petite ville paumée du Japon. Mes parents travaillent tout deux à l'étranger mais ils me payent mon appartement et une partie de mes courses. J'aurais tant voulu rester un peu plus de temps avec eux... Pas le temps de culpabiliser : je dois absolument finir de déballer ses foutus cartons qui m'encombrent ! Miya, ma petite chatte, me fixe attentivement de ses yeux verdoyants, déjà installée sur son arbre à chat. Elle m'apporte la compagnie que j'ai perdu en quelques mois. Elle est vraiment trop mignonne...

Environ une heure plus tard, je finis par poser les derniers petits bibelots et livres des cartons. Je m'affale sur ma chaise de bureau après avoir rempli la gamelle de Miya et prends une profonde inspiration : enfin finis ! Le pire dans tout cela c'est qu'il était déjà tard et ma rentrée scolaire était le lendemain. Je fixais le plafond quelques minutes puis décidais de me faire des nouilles instantanées.

Après avoir mangé et m'être lavée, je mettais mon pyjama. Un pyjama ma fois assez ridicule que j'avais depuis petite. Je me faufilais sous ma couette et quelques secondes après je me sentais déjà tomber dans les bras de Morphée.

| Le lendemain |

Mon réveil sonna à 7h. Je me réveillais difficilement, les paupières encore lourdes. Après m'être assise sur mon lit pour me réveiller tranquillement, je me décidais à me lever. J'allais boire un simple verre de jus, me coiffais, me lavais les dents : comme tout le monde finalement. J'enfilais ensuite mon uniforme obligatoire dans l'établissement où j'allais étudier : un uniforme marin avec une jolie jupe plissée bleu marine qui m'arrivait mi-cuisses. Il me plaisait énormément, mais je devais avouer que porter ça tous les jours de l'année allait me déranger. Miya me réclama des caresses que je lui faisais pendant quelques secondes avant de prendre mon sac et de partir. Je fermais la porte et descendais de mon immeuble. Le lycée était à quelques minutes à pieds...

Arrivée là-bas, je suis assez impressionnée par la taille de l'école : c'est certes un bloc de béton mais la façade claire est si bien entretenue que mes yeux bruns sont déjà satisfaits. De nombreux élèves arrivent en même temps que moi à l'entrée, mais il y en a déjà pas mal dans la cours, devant les listes de classes. Je vais voir la mienne, me mettant sur la pointe des pieds pour avoir une meilleure vue. Je ne connaissais bien évidemment personne dans ma classe mais cela m'intéressait de connaitre quelques noms...

La sonnerie retentit et tous les élèves allèrent en classe, je marchais d'un pas rapide, dépassant tout le monde : arriver en retard me stressait au plus haut point. Puis je regardais le reflet du soleil apparaitre sur les vitres des couloirs. Soudainement, je percutais quelqu'un et m'arrêtais net. C'était un garçon : il me regarda du coin de l'œil, neutre.

-E-excuse moi !

Il afficha un sourire furtif sûrement pour m'indiquer que ce n'était pas grave. Mes joues avaient virées au rouge. Quelle idiote !

J'arrivais au cours. Je vais vous épargner les longues heures d'écoute et d'écrits car ça n'intéresse personne.

La journée se passa plutôt bien. À la fin de celle-ci, vers 16h30, je me rendais à mon casier pour poser des affaires. Je remarquais alors que le garçon de tout à l'heure était plutôt bien entouré : de filles comme de garçons, mais qu'il était à l'écart. Je refermais mon casier et sortais de l'école.

- Il faut absolument que je me fasse des amis ici, sinon je serais seule. Personne n'est venu me voir et le seul contact physique auquel j'ai eu le droit était une gaffe.

Marmonnais-je sur le chemin en marchant calmement jusque chez moi.

Mon tout.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant