C'était écrit

Chapitre 2

Juliette

Nous entrons dans l'hôtel et le hall est juste magnifique, décoré avec énormément de goût. Derrière le comptoir de réception, le mur est pavé de carreaux ciment dans les teintes de verts, de kaki, et tout est patiné. Cela leur donne un aspect vieilli et authentique. Des canapés et fauteuils en velours gris clair sont installés un peu partout, apportant un peu plus de chaleur aux murs de couleur beige et couverts de bois. Nous nous dirigeons à l'accueil, où une réceptionniste nous reçoit.

– Vous avez la suite junior n° 609. Vous aurez pleine vue sur les toits de la ville. Elle devrait vous plaire, ajoute-t-elle avec un sourire bienveillant, un peu trop envers David, d'ailleurs. Andres va vous y conduire.

Je ne relève pas l'insistance de la réceptionniste. David plaît, je le sais. Avec son mètre quatre-vingt-dix, il ne passe pas inaperçu. Ses yeux sont vert bronze, il a une coiffure qui le fait ressembler à un surfeur, châtain clair, des boucles plus claires qui lui tombent sur le front. Quand il porte ses costumes de travail, cela lui donne un côté assez décontracté. Mais l'été... Un pantalon en lin clair, une chemise blanche... Il est parfait !

Un portier, le fameux Andres, visiblement, s'approche de nous, récupère nos bagages et nous demande de le suivre. L'ascenseur nous mène au sixième étage. Andres nous ouvre la porte de la suite et y dépose nos valises. Puis, il nous souhaite un bon séjour dans un français teinté d'un bel accent avant de repartir. La porte se referme derrière lui, et nous découvrons la chambre. Les pièces revêtent une belle couleur chatoyante, brun clair, accentuant ce côté cocon, malgré les soixante mètres carrés de la suite.

La porte-fenêtre m'attire et je m'y rends immédiatement. Effectivement, la vue est magnifique et nous dominons la vieille ville. Les bras de David viennent encercler ma taille. Je sens ses lèvres se poser sur ce point sensible qui se trouve juste derrière mon oreille.

– C'est splendide... Et ce que je tiens entre mes bras l'est encore plus...

Je me retourne et pose mes mains contre son torse.

– « Ce que » ? Je ne suis pas ta chose, Dav ! je rétorque quelque peu piquée.

– J'adore quand tu es en colère... me sourit-il, me lançant un regard qui m'annonce que la suite va être coquine.

Ses mains se sont déjà frayé un chemin sous la robe que je porte. Il remonte le jupon de ma robe jusqu'à la taille et passe ses doigts sur mes fesses. Il inverse nos positions, se mettant entre la fenêtre et moi.

– J'adore cette tenue... Tu es sexy avec... Mais tu le seras encore plus sans...

Il descend la fermeture éclair de ma robe, et caresse ma peau dénudée dans mon dos. J'adore le contact de ses doigts. Ils sont forts, doux, et me font frissonner. Je pousse un soupir de plaisir quand je les sens longer ma colonne vertébrale et rejoindre le creux de mes reins.

– Hmm encore de la dentelle...

Il abaisse ma robe, me laissant uniquement vêtue de mon tanga rose fuchsia, orné d'un gros nœud en satin en haut de mes fesses.

– Putain ma puce... grogne-t-il.

Il s'agenouille, attrapant chaque côté de mon tanga. Il passe les pouces sous l'élastique et il le fait glisser jusqu'à mes chevilles. Il remonte ses doigts le long de mes mollets, il me fait frémir... Ma peau se couvre de frissons, et je m'adosse contre le chambranle de la fenêtre. Je sens ses lèvres effleurer ma peau, mes jambes tremblent... Je suis emplie de désir et il continue de monter lorsque la bouche de mon merveilleux amant se pose sur l'intérieur de ma cuisse. Sa langue court sur la peau fine de mon aine et rejoins mon sexe, humide, et palpitant. Je passe ma main dans ses cheveux, et je m'y agrippe. Cela lui tire un gémissement, et David concrétise ce qu'il était en train de faire. Il me dévore, littéralement, passe ses mains sur mes fesses, les pétrissant délicatement. Sa langue me lèche, sa bouche se referme sur mes lèvres intimes, les mordillant, les tirant légèrement. Bon sang... Mes jambes sont de plus en plus faibles.