Mon Soleil, mon Etoile

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Le sujet du concours est un OS Solangelo ayant 3 500 mots max. Cet OS est un OS guimauve donc pas de sadisme ou de lemon, juste la masse de romantisme à l'eau de rose en abusant pas si possible. Il faut rester dans l'univers d'origine. Le point de vue n'est pas imposé. Pour voter pour l'OS qui vous a le plus plu vous devrez écrire "Je vote pour cet OS" dans un commentaire dudit OS. Les votes se feront pendant un mois après la publication.

PETITE PREVENTION : il y a quelques allusions dans cet OS que je n'ai pas pu m'empêcher d'ajouter, malgré la consigne d'une histoire guimauve.


-Will ?

-Je ne peux pas, Nico. Pas maintenant.

-Mais...

-Je travaille ! Tu sais, le truc bizarre, là.

Nico s'en alla en faisant la moue. Par Hadès, pour une fois que son blond était à la colonie et qu'il prenait l'initiative d'aller le voir !

Ses pas le dirigèrent au lac, où il s'assit pour contempler les reflets du soleil de fin d'après-midi. Au bout de cinq minutes, il s'allongea à même la plage et ferma les yeux. Les rayons de lumière caressaient sa peau, le réchauffant en l'absence des bras et du torse chauds qui s'en occupaient habituellement ; des cris et des rires retentissaient, venant du groupe de demi-dieux qui se prélassait dans l'eau par cette belle après-midi... Il appréciait ce moment à sa juste valeur, bien fait pour Will !

Mais si en même temps qu'il aimait ce moment il pensait au beau blond...

Agacé, il ouvrit brusquement les yeux et se redressa en fronçant les sourcils. Non mais quelle idée de s'amouracher du médecin surbooké de la colonie !

De plus, le soleil le brûlait à présent, alors que sa peau était toujours à la bonne température ; les cris commençaient à l'énerver, lui faisant regretter les chuchotements rauques qu'il entendait tout contre son oreille à toutes heures du jour et de la nuit.

-Désolé pour toute à l'heure, Death Boy.

Comme celui-ci, avec ses bras qui l'entouraient et le serraient contre son torse chaud et musclé...

Nico ouvrit une nouvelle fois les yeux, se rendant ainsi compte qu'il les avait fermés. Il prit conscience de la réalité, des vrais bras chauds enroulés autour de lui, de cette protection et de ce sentiment d'être à sa place.

Mais, comme nous parlons de Nico, il ne fit semblant de rien, ne laissant pas paraître combien cette présence lui avait manqué. Mais sa respiration était bloquée.

-Tu me pardonnes ?

Son souffle suave contre son oreille, puis sa bouche qui descendait le long de son cou.

Il relâcha sa respiration dans un profond soupir qui se voulait faire passer pour ennuyer.

-Moui...

-Savais-tu que tu mens tellement mal que rien qu'à te regarder, on sait quand tu fais semblant ou pas ?

Nico ne put s'empêcher de sourire en coin. Les bras resserrèrent leur emprise sur lui et les lèvres sourirent tout contre sa peau.

-J'ai envie de te mordre le cou. Tu n'imagines même pas à quel point tu es attirant.

Le brun tourna enfin la tête vers lui, un air fier sur le visage. Qui disparut immédiatement à la vue des prunelles brillantes d'amour de son parfait opposé, remplacé par un vrai beau sourire. Il pendit ses bras autour de son cou et plongea son regard dans celui de son vis-à-vis.

-Tu m'as manqué.

Will voulu s'excuser pour son absence totale au bungalow d'Hadès en cette dernière semaine d'été.

Concours d'OS Solangelo guimauve : le recueilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant