Terre d'Isil

jour 3: une rencontre

"Les pierres me piquaient les pieds, les branches me griffaient les bras et les jambes, ma robe blanche devenait transparente quand elle rencontrait les derniers rayons de soleil. Nous courions et rions aux éclat dans la forêt humide, elle m'attrapa par la taille et me jeta par terre; nous nous retrouvions allongées près des racines d'un grand arbre, ses cheveux brun se mélangeant à ma chevelure rousse, nous étions épuisée.

"-Ambre, souffla-t-elle, la nuit va bientôt tomber.....

-oui, je sais, nous allons commencer"

La lune nous regardait former notre cercle, notre mère à tous, ce soir, soir d'éclipse lunaire.

"Eléna, je me lie à toi, et la lune, notre mère en est témoin, ainsi que notre père, le soleil, en tant que sœur. en disant ces mots, je tenais ses mains dans les miennes et l'embrassa sur le front."

"Ambre je me lie à toi, et la lune, notre mère en est témoin, ainsi que notre père, le soleil, en tant que sœur. elle fit de même"

Dans le cercle nous avions confectionné des couronnes de fleurs blanche, que nous nous avions ensuite échangé, maintenant nous ne pouvions plus nous laisser tomber, nous étions liée et devenue filles du Dieu et de la Déesse."

Je me réveillais de ce rêve, en regardant autour de moi, deux jours que je suis enfermée dans ce cachot, les murs étaient fait de ronce, et de grosses lianes formaient des barreaux entre les quels je pouvais apercevoir l'extérieur. On pourrait penser que les journées n'existe pas sur les terre d'Isil, et pourtant, en ce moment devant le château tout était bien animé.

On pouvait entendre les marchands crier leurs prix imbattable, les femmes rigoler entre elles, les sabots des chevaux tambouriner la terre. Je ne pouvais apercevoir que leurs pieds et sabots mais c'était suffisant pour me divertir.

J'entendis derrière moi les ronces ce desserrer et un plateau, sur le quel était posé une salade de fleur, avec un verre d'eau, glissait vers moi. Mais je ne m'y intéressais pas plus, je préférais courir vers l'ouverture pour essayer de sortir, ou de parler au garde pour m'expliquer au près d'Elena, malheureusement j'arrivais trop tard et les ronces se refermèrent.

Épuisée, inquiète, énervé et stressée, je décidais de bouder mon plat et de me rendormir sur mon lit de paille.

Je sentie un courant d'air glacée me parcourir le dos qui me fit frissonner.

"Clervie.......Clervie....."

Mais qu'est ce que c'était? Mon dos se réchauffait, et quand je me retournais je pouvais voir cette petit boule de feu bleutée.

"encore toi? alors dis moi ce que tu es! demandais-je très intriguée"

"Clervie...... Clervie" chuchotait-elle encore et dans un petit ricanement elle se déplaçait de l'autre côté de ma cellule.

"Attends! reviens! criais-je en la suivant"

Mais elle passa à travers le mur et disparue.

Je me laissais tomber par terre, déçu de n'avoir rien pu faire, en regardant le mur.

Dans un éclat de colère je frappais le mur, en me plantant plusieurs épines de ronce, je retirais ma mains et regardais les gouttes de sang tomber par terre.

La boule bleutée réapparut par le mur où elle avait disparu.

"Clervie.....Clervie" chuchotait-elle

"Mais bon sang dis moi! comment sortir!!!?"

La petite boule de feu s'arrêta et dessina autour de moi un cercle, puis elle s'approcha de ma main blessée. Je ne pensais pas avoir bien compris mais tout indiquait de tracer un cercle avec ma main blessé.

Je le fit sans hésiter, même si je ne comprenais pas l'utilité, après tout, je suis dans un monde qui n'a rien de très rationnel, et puis j'en avais marre d'attendre un miracle, alors tantons le tout pour le tout.

Je traçais donc mon cercle en restant à l'intérieur, les gouttes de sang tachèrent le sol en lianes, une fois la dernière goutte déposée je m'assis, étourdie; la petite boule brillante toujours près de moi; je m'allongeais par terre en espérant retrouver une vision plus nette, mais ce qui se passa m'effraya beaucoup.

Le sang se dirigeait dans le centre du cercle, mon corps était figé et lourd. La petite boule bleue sautait autour de moi, puis je me sentie tomber. Tout était noir, heureusement que la boule de feu m'éclairait, j'avais l'impression que la chute n'avait pas de fin.

Quand j'entendis une voix, familière.

"Clervie, réveille toi, écoute moi. Tu es arrivée. Reconnecte toi avec la terre. Sens ma main dans la tienne"

Je mis toute ma concentration dans mes mains, dans celle de droite je sentais un air frais et doux, et dans celle de gauche un poids.

"Ouvre tes yeux"

En les ouvrant je ne pu le croire, était-ce une coïncidence ou bien était ce bien elle?

"Maman? demandais-je avec hésitation

-Presque, ma nièce, ricana la jeune femme rousse.

-Tu es ma tante ?

-Oui, je suis venue te chercher, j'ai entendu dire au marché qu'une humaine avait été emprisonné, et quelle autre humaine à part toi, la fille d'Ambre, pouvait entrer dans les terres d'Isil sans risquer sa vie. Dit-elle en ricanant."

Je regardais autour de moi, ce devait être sa maison, les meubles était en bois, la pièce entière était éclairée par des lucioles et des bougies. Un feu réchauffait la pièce et je pouvais sentir la bonne odeur d'une soupe dans le chaudron. Je me rapprochais d'un corbeau posé sur le comptoir du bar en chêne, ses plumes étaient d'un noir digne d'une nuit de nouvelle lune, et ses yeux le rendaient presque vivant. Mais je fût surprise quand il me survola dans un croassement.

"N'ai pas peur de Muninn, il est très gentil, il est très important pour moi. dit-elle en le caressant.

-Vraiment? Il est magique aussi? D'ailleurs en parlant de magie tu peux m'expliquer comment j'ai fais pour atterrir ici? la questionnais-je en m'asseyant.

-Eh bien mon cher Muninn va pouvoir te répondre."

Elle prit une bassine d'eau y ajouta une pincée de sel et une plume de Muninn, elle remua tout en disant ces paroles: " Muninn ton nom signifie mémoire, aide nous avec ton pouvoir, pour lui redonner la mémoire."

Un éclair de feu violet jaillit de la bassine en bois, en formant un cercle, dans un bruit violant. De surprise je bondis de ma chaise et me réfugia derrière le dossier.

"N'ai pas peur, approche"

Elle me pris ma main et me coupa le doigt, une goutte tomba dans l'eau bouillonnante.

Et les images que je vis me resteront gravées à jamais.

***

voilà, je viens de corriger des erreurs de frappe que j'avais oublié de corrigé et je viens d'ajouter ma première illustration, j'illustrerai à l'inspiration donc je risque de revenir sur les anciens chapitres; N'oubliez pas de laisser un commentaire si vous aimez et pour donner vos impression sur les personnages, c'est encourageant ;) 

 bonne semaine et à samedi prochain :*