Ophélia

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Ophélia
elle était douce,
suave même,
elle aimait les impressionnistes
et leur manière de peindre
elle aimait la beauté des fleurs
et les poèmes de Rimbaud
elle aurait aimé le connaître d'ailleurs.
elle s'était éprise de la beauté de la nature
et de Naos.

chaque jour, chaque insomnie, elle les passaient dans les plaines vermoulues
et fleuries
où elle se réfugiait dans ses rêveries,
rongée par une tristesse névrotique.
elle admirait les fleurs chaque secondes de leur vie.
elles l'avaient toujours fascinée,
leur éphémérité
et leurs couleurs
étonnaient
depuis bien longtemps.

elle n'arrivait jamais à tenir un pied sur terre,
elle s'évadait.
elle pensait au printemps et à l'été
aux près chatoyants
et aux champs verdoyants,
aux chrysanthèmes
et aux myosotis,
bleu roi
et jaune orangé.

elle était belle
avec ses couronnes de fleurs
et ses bouquets,
avec ses longs cheveux bruns
et ses yeux bleu primaire,
avec ses joues creuses
et sa fine silhouette,
avec la tendresse qui émanait de son être
et la mélodie vibrante de son sourire.

Ophélia avait en elle toute les rêveries enfantines des délices,
toute la douceur florale des beaux jours
et toute la beauté éphémère des déesses.

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