Chapitre 7 : Félix

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Assis, juste assis sur un matelas usé par un gamin, moi Félix un garçon qui veut juste une chose, être en paix. J'ai une chose à faire une, c'est tout, attraper cette boîte dans ma table de nuit puis tout avaler. C'est si facile mais si complexe en même temps. Je respire un bon coup, place la boîte à l'odeur répugnante de plastique au bord de mes lèvres mais quelque chose m'arrêta. Il se dressa devant moi, lui ce chat au pelage aux multiples couleurs. Il articula quelque chose que je comprenais pas. Je dois sûrement rêver, j'ai dû prendre les médicaments et cela doit être une simple illusion rien de plus. Je dois me dire que dans à peine quelques minutes tout sera fini et oublié. Ce que j'ai fait dans le passé, les moqueries et sans oublier eux les Cobras, les trafiquants qui m'ont embarqué dans ce merdier sans nom. Ils n'auront plus leur livreur, ils devront trouver un autre pigeon comme moi. Je m'allonge sur mon lit mais l'animal monta sur mon torse et recommença à marmonner mais cette fois-ci ses paroles étaient précises et compréhensibles. Pourquoi l'effet des médocs est aussi long ? Je comprend rien à tout ça ! Pourquoi un chat me parle d'un certain pouvoir qui pourrait changer ma vie ?  Je ne sais même pas comment il a fait pour rentrer, tout est fermé. 

Toujours couché sur mon torse, il m'a apprit que ce certain pouvoir était un cadeau incroyable mais en même temps un poison. Je devrais tuer les neufs autres joueurs. Oui, je prends ça pour un jeu, en même temps je trouves que c'est plutôt équilibré ce pacte. À part tuer les autres dieux je n'ai pas grand chose à faire.

La rentrée, quel merdier ! Aujourd'hui, je dois écouter en cours, ce qui n'a jamais était mon point fort et en plus enquêter sur les autres dieux. Je ne suis pas très attentif mais aujourd'hui je dois me surpasser et surtout être discret. J'ai eu la chance d'avoir un pouvoir  qui passe inaperçu auprès des autres. La vision nocturne et voir à travers les murs, j'aime bien. Quand j'étais gosse j'avais des rêves plein la tête et aujourd'hui ils se réalisent, je ne crois même pas à ce qu'il m'arrive.

J'arrive en cours où je suis assis aux côtés de Paula, sympa mais différente. Je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa petite vie mais elle n'est pas bien, elle ne sourit pas, à vrai dire jamais.
Elle se triture les doigts et se frotte la nuque en tremblant.

- Paula tout vas-bien ?

Elle me jeta un regard noir sans me répondre puis se leva et sortit de la classe en boitant.

Le professeur essaya de la rattraper mais elle était déjà parti. Je sens que cette année va être faite de tas de choses qui me font flipper. Je dois me dire que si je reste discret rien ne pourra m'arriver.

Il entra, lui, ce monstre qui m'a fait tellement souffrir. Il s'assit aux côtés de Justine. Mais que fait-elle avec ce gars là ?

À la fin du cours Infinie et Justine se souriaient en discutant dans un coin de la salle de classe. Infinie lui fit un baiser sur la joue avant de s'en aller pratiquement en courant. C'est bien la première fois que je le vois comme ça.

À la sortie Infinie était accoudé à la porte, je ne pouvais pas lui échapper. Il me regardait un sourire en coin, plus j'approchais plus mon cœur s'emballait. Une fois à son niveau, il me bloqua avec son bras entièrement tatoué. Je ressens son souffle chaud qui pourtant me donne des frissons. La terreur prit position de mon corps tremblant et transpirant. Il me fixait avec regard noir dans ses yeux gris scintillants.

- Je te préviens tu dis ne serais-ce qu'un mot de ce qu'il s'est passé l'année dernière je ferais souffrir toutes les personnes à qui tu tiens, comme pourquoi pas ton papounet chéri... ?

Mon cœur battait tellement fort que je suis sûr qu'Infinie l'entendait parfaitement. Je lui fis un signe de tête pour lui montrer que j'acceptais sa proposition.

Je partis en courant les larmes aux yeux en repensant à toutes ces choses horribles que j'ai pu faire et pourquoi je les ai faites. Je n'étais pas fait pour faire de telles choses et encore moins y survivre. Trop de souvenirs se bousculent dans ma tête et je ne sais comment y remédier. 

Les cours n'étaient pas fini, il me restait une heure et je pouvais rentrer chez moi. Emma s'approcha et me sourit de toutes ses dents parfaitement blanches et alignées. Je la sens mal...

Elle s'était excusée, oui excusée.  Je ne sais pas pourquoi après tout ce temps, elle veut absolument renouer des liens avec moi ?

Je ne voulais plus lui faire confiance, elle m'a fait trop de mal, mais mes parents mon apprit à toujours donner une deuxième chance à une personne. Je lui proposai de se mettre à côté de moi en Physique-Chimie. Elle hocha la tête avec un sourire radieux, elle m'entraîna dans la salle de classe en me tenant par le bras. Elle me tenait si fort qu'on aurait dit qu'elle avait peur que je m'enfuis.

Je ne sais pas comment aborder la discussion, je suis muet, je la regarde avec admiration, je n'avais jamais remarquait qu'elle était si belle. Elle me fit un sourire et commença à parler :

- Écoute Félix tu sais j'aimerai faire des recherches sur certaines personnes dont ce Infinie, tu veux bien m'aider ?

Je la regardais sans comprendre. Pourquoi Infinie ? Pourquoi le seul gars à me faire flipper juste en un regard ? Je ne pouvais pas l'aider mais je pouvais lui faire croire que je fais de mon mieux pour avoir des informations. Je ne vais pas lui dire, sinon des vies vont êtres en dangers.

- Je vais t'aider, enfin je vais faire de mon mieux.

Je ne sais même pas comment je vais faire pour ne rien lui dire. Qu'est-ce-que je vais bien pouvoir lui dire pour brouiller les pistes ? Je ne veux pas qu'elle se rende compte que je le connais mieux que personne.

Les cours fini, je sortis de l'établissement en regardant autour de moi, je me sentais suivi. Je marchais de plus en plus vite mais je me retrouvai dans un quartier que je connais que trop bien.

En me retournant deux mecs habillés en noir me poussèrent contre le mur et me tenaient par la gorge.

- T'aurai pas dû gamin !

Après ces mots les deux hommes se firent pousser à terre. Quand je vis mon sauveur je fus plutôt surpris.

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