Autour du monde (non-terminée)

Barcelone

La porte s'ouvrit et immédiatement l'air brûlant vint échauffer ses joues, elle descendit de l'appareil tout en suivant les autres passagers de son vol à destinations de Barcelone. Le sol espagnol lui était totalement étrangers et c'est avec difficultés qu'elle bégaya quelques mots de catalans appris à la va vite dans l'aérogare... elle était belle, grande et brune, ce jour la, alors que la pluie chaude d'été battait au dehors de l'aéroport, notre amie portait de hauts talons noirs ainsi qu'un jean sombre et un haut plutôt légers. Sur ses épaules reposait un de ces imperméables cintrés d'une couleur crème. Plus splendide les gars désolé mais on fait pas! Alors qu'elle déambulait maintenant à travers l'aéroport,il ne faisait aucuns doutes que chaque homme présent dans ce long couloir ne pouvait que la suivre des yeux et admirer une beauté éblouissante alliée à un physique de rêve, pour eux elle avait tous les attraits et je pense fortement que la plupart de ses messieurs, ce jour, on désirer la mettre dans leurs lit, cela ne fait aucun doute ! Elle sorti du bâtiment et arrivant sous le hall d'entrée gigantesque, elle décida d'appeler un taxi. Son unique bagage chargé, elle monta et annonça
"13 carer del ases, por favor"
[...]
Le studio était tel qu'il l'avait laissé lors de sa dernière visite, la poussière avant envahi les lieux comme à chaque fois mais bon, il était parfait. Il avait la forme d'un "L" meublé de manière simple. Dans l'entrée se situait la cuisine et la table servant aux repas et aussi de débarras en journée. Un bureau métallique simple se trouvait derrière la table et servait de vide poche plus que de bureau
Le salon était séparé de la "chambre" par un meuble TV et une armoire, le tout je faisais pas plus d'une pièce mais si bien aménagée que l'on se serait senti chez soit des le premier pieds posé sur le parquet ancien caractéristique des vieux quartiers de Barcelone. Alors qu'elle entra, ouvrit le frigo poussiéreux pour y saisir une bière ( épargnée par le dernier occupant des lieux ), jeta son bagage d'un geste sur le vieux canapé de cuir noir et se pencha sur le minuscule balcon...
4 étages en dessous d'elle, la place catalane était à l'identique, grande bordée de sa cathédrale, encadrée de rues étroites et sinueuses toujours pleines de monde, que ce soit jour où nuit, ce quartier ne dors jamais. La place était conçue de pavés de pierre de couleur rouge et en son milieu, adossé à un muret de marbre, reposait la flamme, une torche de 10 mètres de hauts métallique alimentée au gaz, une flamme brûlant toute l'année en l'honneur des héros de Catalogne ayant sacrifiés leur vie à l'indépendance ( jamais obtenue ) de la région, de braves patriotes, fusillés ici même quelques siècles plus tôt. Alors elle vit tous ce petit monde, hommes, femmes, enfants, vendeurs ambulants, marchant de bulles ( oui oui il fait des bulles de savon pour les passants ) fouler cette petite place bien espagnole. Aux fenêtres, d'autres locaux regardait le spectacle de la vie au dessous d'eux, une jeune lycéenne sortant des cours,une grande mère faisant à sieste, ou même un homme d'affaire grillant une clope... tous étaient la pour parfaire une scène de vie quotidienne barcelonaise.
Alors qu'elle allait rentrer elle pensa soudain "la ville est encore bien éveillée, autant aller profiter de cette chaude soirée d'été". Alors elle enfila une paire de d'espadrilles légère et sorti.
Arrivée dans une des rues adjacentes à son appartement notre amie vit pour son plus grand plaisir que la pluie avait enfin cessée, laissant place à une chaude et festive soirée d'été
Ce soir elle n'avait pas l'envie de sortir dans un bar, alors elle ne fit qu'un tour prêt du port Olympique et revint tout aussi tôt. Son escapade avait durer 2 heures et c'est affamée qu'elle rentra chez elle. Ce soir elle commanda une pizza et la dégusta devant un bon vieux match de foot avec une autre bière rescapée...
Alors que la nuit passait elle décida de se coucher et commença par ôter son débardeur trempé de pluie tombée plus tôt dans la journée, révélant en son dessous une lingerie légère et noir, un fin soutiens gorge de dentelle, une pièce des plus sexy qu'il soit... puis d'un mouvement agile elle laissa échapper son jean moulant et sombre sur le sol, elle avait des formes, de quoi faire fondre n'importe lequel de ces messieurs ( sauf peut être le curé du coin... )
Elle se coucha ainsi vêtue, seule, la fenêtre ouverte sur la rue et sa chambre emplie des bruits de la fête, comme chaque soirs...
[...]
Le lendemain matin alors que quelques rayons de soleils filtraient à travers la fenêtre laissée ouverte sur la rue, notre demoiselle était déjà sur le départ et claquant la porte derrière elle, se rua dans l'escalier. Elle devait retrouver son ami, lui qu'elle n'avait pas vu depuis 3 années entières maintenant, elle avait parcouru les 600km la séparant de la capitale catalane pour le voir lui, comme dans leurs rêves d'enfants ambitieux qu'ils avaient planifiés plusieurs années auparavant. Ils se retrouveraient ici, ils iraient là,
elle avait rendez vous avec lui au port olympique [...]
Ils se retrouvèrent dans un fabuleux petit restaurant vers 14 h ( bien tôt pour manger à Barcelone ) et déjeunèrent en discutant du passé
Lui : "Et cette connaissance, qu'est-il devenu ?"
Elle : "je n'ai pas eu de nouvelles depuis bien longtemps... et toi ? Comment va elle ta chère Coline ? Amie d'enfance non ?"
Lui : " comme un charme, elle s'est mariée il n'y a pas bien longtemps figures toi, Tristan est très sympathique j'ai eu l'occasion de le rencontrer"
[...]
Ainsi ils parlèrent de sujets diverses et variés, abordant leurs amours disparus, leurs ruptures après qu'ils se soient perdus de vue et ce jusqu'à ce jour 23 juillet 2020...
l'après midi il lui fit découvrir la ville, elle était heureuse et bien qu'ils ne fussent pas ensembles, une étrange proximité les liaient. Ils visitèrent la Sagrada Familia, la Casa Batló , el parque Guël et tant d'autres lieux touristiques, ils allèrent à l'Illa faire les magasins et tout cela à pieds...
Puis le soir venu ils rentrèrent au petit studio situé dans le quartier appelé "Born". Premier quartier de Barcelone, la ville s'était construite autour.
Ils rentrèrent après avoir manger dans le meilleur tapas de la ville...
Ce soir la fut différent du précédent, une étrange tension régnait dans l'air, pas de ces tensions étouffantes mais plutôt une tension agréable et très attirante, c'est lui qui fit le premier pas et il l'embrassa tout en la plaquant délicatement au mur, elle riposta par un baisé plus langoureux que jamais. La température monta alors d'un cran lorsque il lui ôta son haut pour la serrer contre lui, bientôt ils roulèrent sur le matelas, le râle de leurs souffles étouffés dans la nuit chaude et lourde de l'été. D'un geste rapide il dégrafa son soutien gorge tandis que la demoiselle arrachait les boutons de sa chemise, alors elle senti qu'il avait véritablement envi d'elle, il l'avait attendu plusieurs années, il avait rêver de e voyage, rêver de cette nuit, et il avait réussi son Paris car ses fantasmes étaient devenus les siens maintenant. Elle en était habitée entièrement, elle avait envi de lui à ce moment et lui seul pouvait la combler, alors elle l'attira contre elle et susurra à son oreille qu'elle le désirait. Elle senti pour son plus grand plaisir les doigts agiles de son homme parcourir son corps, parcourant chaque parcelle, réalisant chaque désirs, ils étaient nus l'un contre l'autre et ses doigts ne lui suffisaient plus, dans une étreinte tremblante elle le serra contre elle et senti sa présence en elle, leurs souffles chauds confondus, leurs corps emmêlés, leurs baisés amoureux, ce soir là ils ne faisaient qu'un, et ses gémissement se perdirent au bruit de la civilisation, dix mètres plus bas...
[...]
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, le lendemain, il semblait que la nuit passée ne fut qu'un rêve, car son homme semblait avoir disparu. Elle pouvait sentir l'odeur de son parfum sur les draps, de terribles souvenirs lui revenaient à l'esprit: l'espace d'une nuit ils s'étaient aimés, et désormais tout semblait terminé...
Alors que le désespoir s'emparait d'elle, notre amie vit enfin le mot laissé à la hâte avant son départ. Il lui indiquait qu'elle devait le rejoindre à Paris