Le jour se lève, mais moi je reste enfouis sous la couette.
Les gens sont de plus en plus nombreux à venir à Catvalone..
[Soupir]
Je prend mon téléphone et regarde l'heure. 07:56.
Les gens pensent vraiment que c'est la bonne heure pour déménager !
On sonne à la porte.
"- Bonjour non désolée on ne peut éberger personne bonne journée au revoir !
- Je ne viens pas pour ça. Je viens juste vous donner une lettre, mademoiselle."
Devant mon regard triste, il comprend. Il comprend que j'en ai plus qu'assez que les gens s'entassent ici ! Et par dessus tout, j'en ai marre de ne pas savoir où une personne en particulier se trouve ! Si elle était morte à la guerre, qu'en saurais-je ? Roh et puis zut ! Je prend la lettre et le facteur réprimande un sourire.
"- Oh tu sais, dans quelques temps, les gens se rendront compte que Catvalone n'est pas une solution. C'est les gens qui créent la guerre, mais qui l'affronte ? Personne. Tout le monde se réfugie ici, tout le monde pense que notre petite ville tranquille est LA solution. Mais personne ne pense se tromper... Bon, j'ai du courrier à livrer, bonne journée mademoiselle."
Je pars en courant dans ma chambre, monte les escaliers quatre à quatre, et me laisse tomber comme une merde sur mon lit. J'ouvre la lettre.
[]
Chère Calune.
Aujourd'hui, tu es en âge de lire le courrier et d'aller le chercher. Ta mère ne prendra pas cette lettre. Calune... J'ai tellement de choses à te dire... J'aimerais que l'on se voit. J'aimerais tout t'expliquer, m'excuser, et te prendre dans mes bras. Mais Catvalone est rempli de touristes, alors je te propose que l'on se voit chez moi. Eh non, je n'habite pas à Catvalone. Certes, tu vas dire que c'est dangereux blablabla... Mais c'est très important. Si tu refuses de me voir, je devrais venir moi même et ta mère me mettrais à la porte. Le seul moyen pour toi de connaître enfin la vérité est de venir à l'adresse suivante :
"29 rues des Cachottières"
Répond à ma lettre si tu l'as lue, même si tu ne sais pas qui je suis. Je commencerais par te le révéler quand tu viendras -si tu viens-. Je t'en pris, Calune, ne me laisse pas tomber... Ça fais des années que j'attends de pouvoir te réécrire, sans que ta mère ne déchire la lettre et ne la jette. Si tu veux répondre à la lettre en me balançant des insultes, fais le. Je veux m'assurer que tu ailles bien, je veux savoir que tu es en vie. Même si tu ne sais pas qui je suis, sache que je t'aime de tout mon cœur. À bientôt, Calune. XXXX.
I need you.
[]
Je relis plusieurs fois la lettre. Qui voudrait me voir ? Qui aurait attendu des années ? Pas la personne dont j'espère un jour revoir le visage... J'ouvre le tiroir dans mon bureau, range la lettre et pose des feuilles blanches dessus. Si elle (où il) ne veux pas que ma mère le voit... Il doit y avoir une bonne raison, non ? Et d'ailleurs... Ma mère ne l'aurait jamais mis à la porte, n'aurait jamais déchiré ses lettres si c'était celles de celui qui m'importe le plus alors que ça fait des années... Pas lui... Pas mon lui a moi. Je tiens tellement à lui, malgré tout ce qu'il m'a fait... Malgré tout le mal qu'il m'a fait... Malgré le fait qu'il ai emporté ma joie de vivre quand il est parti... Et pourtant putain que je l'aime. Je ferme brusquement le tiroir, et en même temps, une larme dévale ma joue. Ah... Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas pleuré... Depuis son départ... J'essuye ma larme et descend me faire une tartine. Puis je sors de chez moi et me dirige vers la mer qui est à quelques minutes de chez moi. C'est mi-automne que la mer est la plus belle selon moi. Les vagues partent dans tous les sens, elles dérapent et fouttent le dawa... Elles sont très mouvementées... Un peu comme mon cœur. J'aime enlevé mes baskets et mes chaussettes, mettre mes pieds dans l'eau glaciale... C'est un sentiment de liberté inexplicable. Il fait tellement de bien... Mais la, non. Je rentre dans l'eau toute habillée. J'ai besoin de faire le vide. Je bouche mon nez et mets la tête sous l'eau. Et se sentiment d'être un glaçon dans une gourde qu'un enfant secours joyeusement c'est... Magique ? Ouais, je crois que c'est comme ça que je pourrais le dire, magique. Mais avec tous ses gens qui viennent de je ne sais où, on ne peut pas être tranquilles plus de 2 minutes. Alors je sors de l'eau, trempée comme une soupe, dévisagée par les gens. Avant ici, on pouvait faire ce que l'on voulait. Mais maintenant, si tu es bisexuel (ou autre) on te scrute, on se fend la poire dans ton dos... On se fout littéralement de ta gueule. Vivement que ses mongoles dégagent de notre ville tranquille ou tout le monde connaît tout le monde, ou personne ne juge personne.••••••••••••••••••••••••••••••
Hey ! Voilà le chapitre 1 :)) j'aimerais savoir ce qu'il vaut lel. Je m'excuse pour les fautes :( j'espère que ce début de fiction vous plaira, à bientôt ☺♥
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Mad World
Teen FictionIl y a la guerre sur toute la terre désormais. Seul ma petite ville tranquille est protégé. Les gens s'y réfugient pensant que la vie sans guerre est mieux... Mais la vie sans toit l'est-elle ? Ici, à Catvalone, les habitants s'entassent. Les gens u...