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    Allongé par terre, je regarde la scène, impuissante. Ma vision est troublé par mes larmes qui coulaient mais surtout par la pluie qui ne cessait de tomber. Mes jambes refusent de bouger. Je n'arrive pas à contrôler mon corps. En face de moi je distingue une masse noire allongée au sol. Un homme de grande taille semblant être inanimé, c'est tout ce que je peux dire. Impossible de voir son visage, il fait trop sombre. Puis, se tient un homme avec dans sa main, un couteau déjà couvert de sang. L'aurait-il tué? La panique commence à me gagner mais je suis toujours incapable de bouger. Je sens un poids écrasant sur mes jambes. Je retourne la tête; du béton, plus précisément un morceau de mur. Comment j'ai pu me retrouver dans une situation pareil !? Je regarde de nouveau l'homme armé. Je tente​ de toute mes forces de bouger mais j'ai du me casser les jambes. Il lève le couteau vers moi, prend son élan et le plante dans mon dos.

-nooon !

   Je reprends mon souffle avec difficulté m'efforçant de garder les yeux ouverts pour bien de convaincre que ce n'était qu'un rêve. Un rêve. Je ne fais jamais de rêve, seulement des visons. Sauf que celle-ci était différente, pourquoi ai-je vu ma propre mort ? Et qui était cette homme également allongé par terre ?

-Lyzie ? Qu'est ce qui se passe ma chérie ?

-Rien maman j'ai fait un mauvais rêve.

   Je l'espérais du moins. Toute les visons que j'ai faite jusqu'à présent se sont toute réaliser. Il est affiché 6h37 sur mon réveil, je n'arriverai pas à me rendormir de toute manière alors autant essayé de prendre un bol d'air frais.

-Maman je sors !

-Et ton petit déjeuner ?

-Plus tard, quand je rentrerai.

   Mais je ne suis pas sur d'avoir faim quand je retournerai à la maison. Je prends mon vélo et me voilà à faire le tour du quartier puis le tour de la ville. Cazer c'est son nom. Ce n'est pas la plus connue des villes mais on s'y habitue avec le temps.

Étrangement je me met à regarder les environs et une chose m'intrigue. Un garçon qui je dirai est dans le même âge que moi que je n'avais jamais vu avant. Nos regards se croisent et je manque de peu de prendre le camion devant moi. Le temps de reprendre mon souffle le jeune homme avait disparu..

Nos futurs tourmentésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant