L'histoire de nos vies

Deux âmes si contradictoire

Veronica Cameron était contrariée. Son père avait décidé CONTRE SON GRE, de déménagé à l'autre bout du monde. En effet, le dirigeant Wastermin & Co la société de voiture crée par son arrière-arrière-arrière-arrière grand père, avait accepté pour étendre la société familiale en Asie du Sud-Est.

- Non mais tu te rends compte ? demanda-t-elle à sa meilleure amie par télèphone, il ne m'a même pas consulté avant de prendre c'te décision.

- Je sais dit Jessy, les parents craignenet mais bon essaie de voir le bon côté des choses tu vas vivre en Asie. Tu imagines toutes les boutiques de fringues qu'il doit y avoir là-bas !

- Tu dis ça parce que tu ne sais pas le pire. Une école catholique et oui tu as bien entendu, mon père m'a inscris dans une foutue école catholique !

Jessy éclata de rire et dit tout en s'exclaffant :

- Toi, dans une école remplit de cathos. D'aussi loin que je me souvienne je ne t'ai jamais vu à la messe le dimanche sous pretexe que Miss Cameron préfère regarder les garçons jouer au crickets.

- C'est toujours mieux que d'écouter le père George qui nous explique les bien faits du voeux de chasteté dit Veronica en riant à son tour.

- Sweety, je te promets que tu vas t'en sortir et que tu vas te faire pleins d'amis beaucoup moins ennuyeux que ceux de notre bahut. Et à l'été prochain on se retrouve à Singapour et on sortira tout les soirs dans une boîte différente.

- Tu me le promets ?

- C'est promis dit-elle en soupirant sous le coup de l'émotion.

A des miliers de kilomètres de là...

Félix se promenait du côté du quartier de Little India de Singapour, ce qu'il aimait particulièrement c'était de prendre des photos des marchands de fruits le matin lorsque que les touristes ne sont pas là.

Cet endroit semblait coupée du monde, un petit coin de paradis en retrait de la grande ville où tout était gris, terne, froid et dénué de sentiment. Ici, les habitants respiraient la joie de vivre, dansaient, chantaient, riaient sans aucune raison.

Un délicat parfum d'épice flottait dans l'air pendant que les premiers marchands se pressaient d'installer leurs étalages et que les premiers groupes de touristes envahissaient la rue. Ausitôt il regarda sa montre 8h04, encore en retard. Mais lorsqu'on parle du loup...il vit au loin une silhouette masculine, la cigarette au bec.

- C'est que j'ai faillis attendre, Al dit Félix

- Dommage on aurait été en retard moi qui adore le socker... ironisa Al, bon on bouge où on attends qu'on devienne mature ?

- Allons-y dit simplement Félix