Le lendemain, un truc me bavait à moitié dessus. Ça m'a réveillé et il me fallut peu de temps avant de comprendre qu'Envy y était pour quelque chose. Mes moignons me lançaient et je grimaçais de douleur. J'essaya, tant bien que mal, à me blottir contre lui sans le réveiller mais c'était peine perdu car je vis un grand sourire se dessiner sur ses fines lèvres.
Il m'aida à me placer puis on resta un moment comme ça pour notre plus grand bonheur.
L'heure à laquelle nous devions nous lever pour nous préparer arriva bien trop vite car Envy poussa un gros soupire.Il me garda dans ses bras et m'emmena jusqu'au lavabo car avec mes bandages, je ne pouvais pas prendre de douche.
Le train était à midi donc il nous restait qu'une heure ?! Nan, pas possible ! Il fallait partir, la gare est à 40 minutes d'ici. Surtout qu'on y va en bus et heureusement que l'arrêt n'est pas loin.
Je pressa Envy qui était dans la douche et on alla faire nos valises enfin la mienne. On fourra tout en vrac dedans car on n'avait plus de temps. Envy me porta jusqu'en bas tandis que mon frère descendait mon fauteuil et ma valise.
Les bagages sur mes genoux, on fila à toute allure à l'arrêt et à peine une minute plus tard, le bus arriva . Quelques bouchons sur la route me firent stresser mais on arriva à temps pour prendre le train. Midi pile, on est installé dedans et le train part à l'heure. On va se perdre dans la cambrousse de Ressemburg, mon village natal, là où j'ai rencontré Winry avant qu on parte pour la ville et les études. Il y avait ma maison là-bas mais elle a brûlé, tuant ma mère. C'est comme ça qu'on s'est retrouvé à vivre chez mamie Pinako et Winry . Puis quand fût venu le temps du lycée, nous avons déménagé dans l'ancien maison de mon père en ville à Central City. Winry vivait au début avec nous mais deux garçons et une fille, malgré le fait qu'on soit amis d'enfance, prit la décision de travailler et de se prendre un petit studio, non loin de chez nous. J'ai pu prendre sa partie de maison.
Le voyage me parut long et je ne savais pas pourquoi mes moignons me lançaient aujourd'hui plus particulièrement qu'un autre jour. Mamie Pinako nous attendait à la gare avec une calèche. Et heureusement car aller en fauteuil à la maison risquait d'être long.
Plus on approchait de la maison, plus je stressais et si l'opération ne se passait pas bien ? Et si je ne -
La main d'Envy se posa sur mon genou et il m'adressa un sourire rassurant. Il a dû sentir que je paniquais. Merci, Envy d'être avec moi. De ma main de libre, je pressa la sienne.
~~
- Je vais te mettre une bonne dose d'anesthésiant. J'ai eu l'hôpital pour connaître ton dossier mais malgré toutes les technologies d'aujourd'hui, tu va avoir mal ! Je te préviens. Tu veux toujours la faire ?, me dit mamie Pinako.
- Oui. Je ne veux pas vivre comme ça le restant de mes jours.
Elle se tourna vers mon brun.
- Tu es Envy, c'est ça ? Winry m'a parlé de ce que tu faisais à Edward.
- C'est du passé, marmonna Envy, puis c'est de ma faute s'il se retrouve dans cet état...
- Je vois, dit-elle, viens te préparer. C'est quand même une opération conséquente. J'espère que tu n'as pas peur du sang.
- Ça devrai aller, j'ai connu pire.
Ed lança un regard interrogateur à son copain mais mamie Pinako poussa le fauteuil dans la douche de stérilisation.
- Je pense que tu es un peu grand pour que ce soit moi qui s'en occupe.
Je rougis me remémorant tous les bains qu'on a pris avec Winry et Alphonse quand on était petits.
- Je vais me débrouiller avec Envy. Ça ira.
Elle laissa sa place à mon meilleur ami et cinq minutes plus tard, je suis installé, prêt à recevoir l'opération.
- Il est encore temps de renoncer.
- Non. J'irai jusqu'au bout.
- On fait les deux en même temps?
- Déjà le bras, non ?, propose Envy.
- Non car je n'aurai pas le courage de continuer.
Mamie Pinako dit d'une voix très professionnelle :
- Attache-le au lit, Envy. Sinon il va se débattre.
- Houla, radical.
- Attend de l'entendre hurler.
Je déglutis mais il faut que je sois fort. L'homme, à côté de moi, s'est penché près de mon oreille.
- Attend d'être attacher autrement à la maison, tu appréciera mieux..., chuchote-il, me provoquant un frisson bizarre.
On s'est raclé la gorge à côté de nous.
- Je n'ai rien contre les couples homosexuels mais ce n'est pas le moment.
On rougit tous les deux puis on finit par rigoler.
Mamie me pose une perfusion et j'ai à peine le temps de compter jusqu'à trois que je suis endormi.
~~
- AAAAH!
La douleur vient de me réveiller. ils sont en train de me connecter les nerfs du bras. Elle est insoutenable, si bien que j'essaye de me défaire de celle-ci en remuant mais les attaches me tiennent fermement. Je la supporte une ou deux minutes en me débattant. Je ne fais même pas attention à Envy qui me tient et essaye de me calmer, de me rassurer. Je finis par m'évanouir et mon réveil s'est fait à la toute fin de l'opération quand j'ai bu les draps barbouillés de sang et Mamie penchée sur ma jambe à connecter le dernier nerf. Je suis en sueur puis je sens une main se poser sur mon épaule. J'y laisse tomber ma tête dessus.
- Ed', mon enfant, c'est fini. Tu as été très fort. Je te mettrai les prothèses après. Je dois les faire et tu dois cicatriser. Il faut que tu te repose.
Je n'arrive pas à prononcer un mot mais Envy est là, à côté de moi, un sourire rassurant aux lèvres.
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IL EST ECRITTTT
Lectrices, lecteurs enfin la suite de cette fiction, elle a mis son temps mais j'avais perdu toute mon inspi pour mes petites fictions me concentrant sur mon grand roman qui finira par parraitre sur Wattpad.
Merci de me suivre encore je vous fais des bisous légèrement baveux
VOUS LISEZ
Ces yeux-là
FanfictionIl a fallu que je tombe dans la classe de mon meilleur ennemi mais il devint bizarre... je me dois de découvrir