Part 2

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Salut gang 🤟🏾, je voulais juste vous remercier en avance pour votre support et for not criticizing mon français 😂. Enfaite je vis au États Unis alors mon français n'est pas au top, l'écriture me permet de ne pas oublier la langue alors merci pour la compréhension... Je vous promets que vous allez aimer l'histoire soyez juste un peu patients avec moi, merci ❤️

Tout a commencé quand mon père a décidé de partir en Guinée pour terminer les travaux de construction que mon grand père avait commencé et rendre visite à ma grand mère qui s'était séparé de mon grand père il y'a bien longtemps. Il disait que c'était une bonne chose car on aurait quelque chose a appelé notre maison. Il y tenait à tout cœur par ce qu'on vivait comme locataire avec des toucouleurs. Mon père avait toujours rêvé d'avoir sa propre maison, alors, nous tous on était contente aussi sauf ma mère qui était inquiète. Nous comme on était petits, on disait seulement que ma mère ne voulait pas que mon père lui manque. On était tout innocents, ma grand sœur n'avait que 15 ans, moi à peine 13 ans,  mon petit frère Ameth 7 ans et Ciré 4 ans. On était dans le salon quand on a entendu ma mère et mon père parlaient .

Nènè (maman): Omar, je ne sais pas si c'est une bonne idée de partir et de me laisser seul avec les enfants.

Papa: Eh ang kadi (toi aussi) tu sais bien que je ne pars pas par ce que je le veux, c'est juste pour terminer les travaux et tu sais que mon père y tient beaucoup aussi.

Nènè: Et pourquoi pas tes petits frères? Il ne peuvent pas y aller eux. Tu es leur aîné après tout.

Papa: Tu l'as dit toi même, je suis l'aîné c'est pour cela que je dois partir. Mon père me fait confiance.

Nènè: ( avec sarcasme)Ah oui, il te fait confiance. C'est pour cela il ne t'as jamais confier ses affaires. (Ton normal) Tu sais bien qu'il ne veut que nous séparer. Ton père est mauvais comme le sont tes frères.

Papa: Mariama, athiou, fi Allah athiou(je t'en supplie, arrête, arrête.)

Nènè: Tu ne fais que ce qui leur plaît, et eux? Ils s'occupe de tes problèmes? De tes soucis? Vas-y. Moi et tes enfants, on vient toujours après eux mais Allah modji (Dieu est grand). Yakhou, Yakhou (vas-y, vas-y)

Comme ça, mon père est sorti et nous a trouvé entrain de regarder la télé, il est rentré avec une sourire et a pris Ameth sur ces genoux.

Papa: Djeynaba, douytou volumo (diminue la volume)

Il s'est tourné vers nous deux

Papa: Vous vous rappelez du voyage en Guinée dont je vous ai parlé la dernière fois?

Safietou: Oui papa, on se rappelle. C'est pour quand?

Papa: Je dois m'y rendre demain nuit inchallah. Je sais que c'est inattendu mais je dois partir.

J'ai commencé à pleurer comme si on m'avait prêter un robinet de larmes. Mon père m'a demandé de venir m'assoir à ses côtés. Je l'adorais tellement et pour la première fois il allait nous quitter pour de très longs mois et j'étais pas prête à vivre sans mon père. On était des complices, il était le seul à me défendre quand je faisais des dégâts. Il me consola et me demanda de prendre soin de mes sœurs et de mon petit frère qui était entrain de me regarder pleurer avec étonnement mdr

Moi: (versant des larmes) tu reviens quand?

Papa: Bientôt, je ne ferais que 3 mois et si les travaux se déroulent comme prévu, je serais de retour dans 2 mois Insha'Allah.

Jeynaba: La mécanicienne (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant