Chapitre 27

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Comme quoi... Noha ne racontait apparemment pas de la merde.

- Disons qu'il m'a trahi. Repond-t-il sans me regarder.

J'attend qu'il continue son explication mais il n'en fait rien. Je décide donc d'insister un peu.

- Et... il a fait quoi ? Demandais-je presque en chuchotant.

Il s'esclafa, un rire amer sortit de sa bouche. Un rire si sinistre qu'il me dit froid dans le dos.

- c'est longue histoire. Dit-il finalement.

- j'ai tout mon temps.

Il souffla et s'allongea en laissant ses pied et ses jambe se balancer au dessus du fossé.

- Ok. Capitula-t-il. Noha et moi, on se connaît depuis longtemps, notre naissance enfaite je crois. Mon père et le siens étaient associés. Je ne sait même pas exactement ce que fait leur entreprise. Tout ce que je sais, c'est qu'ils gagnent beaucoup d'argent. Bref. Mon père était souvent au travail comme celui de Noha. On passait souvent nos journées ensemble. On à été dans le même collège. Et le même lycée aussi. On étaient devenue inséparable, comme des frère. On se trouvait dans la même "situation familiale". On savait ce que l'autre ressentait. Je me sentait souvent seul, tu pourra me dire que j'avais ma mère. Et c'était vrai. J'avais la meilleure des mères. Elle était toujours présente pour moi. Elle était la douceur et la gentillesse incarnée. Un été, mon père et elle sont venu ici avec moi et Noha. Le centre appartient à mon père et il avait des "affaires" à régler... Ma mère a passer la journée avec moi. C'est cette journée qu'elle m'a emmené ici. Elle m'a dit que, à chaque fois qu'elle venait ici, c'était pour être hors du monde, hors du temps. Il s'arrêta quelques secondes.

Je voyait que quand il parlait de sa mère, il avait des étoiles dans les yeux.

Il reprit:

- Nous avons passé la journée ici. C'était fantastique. Je devais avoir 13 ans. Cette journée, elle m'a dit deux chose qui m'ont marqué. " Ne laisse personne guider ta vie, fait en ce que tu veux, ce qui te rend heureux." Je ne comprenais pas pourquoi elle me disait ça, je ne comprenait même pas le sens de cette phrase. Pas plus qu'aujourd'hui. Nous somme descendu. Mes parents devaient déjà repartir. Je les avaient accompagné à l'aéroport. Et juste avant de les quitter, ma mère m'a chuchoter à l'oreille en me prenant dans ses bras. " Je t'aime mon chéri, tu es ma fierté. Désolé." Ce sont ses propre mot. Je ne comprenais pas, pourquoi était elle désolé ? Elle était déjà partit avant que je lui demande. Le lendemain, on m'annonce le suicide de ma mère. Je suis rentré à la maison. Dans ma chambre, j'ai trouver une lettre de ma ma mère. Elle me demandais pardon, qu'elle n'en pouvais plus, que mon père lui pourrissait la vie, mais qu'elle m'aimait. J'était au plus mal, je tombais peu à peu en dépression et détestait mon père un peu plus chaque jour.

- Mais, en quoi Noha t'a traihit dans cette histoire.

- Je m'attendais.fais, en rentrant chez moi, à ce qu'il me soutienne, comme il l'a toujours fait, qu'il m'aide à aller mieux. Au lieu de ça, il m'a ignoré, comme si on ne se connaissait pas. Même pire, il a raconter à toute les personnes de l'école que j'avais commencer à me droguer, et que moi aussi j'était suicidaire, comme ma mère... je me suis retrouver sans personne, tout le monde m'a laisser tomber. A cause de lui. J'ai changer d'école mais j'ai continué à le voir régulièrement à cause de nos pères et de cette putain de colo'.

Ok... je m'attendais vraiment pas à ça.
Pourquoi Noha à fait une chose pareil ?
Le pauvre Hayden, j'ai envie de le prendre dans mes bras en ce moment,  de le réconforter, mais bon sa ferais quand même bizarre alors je m'en abstiens.

Je me lève et lui tend ma mains. Il me regarde, totalement perdu.

- Tu as répondu à toutes mes questions. Et si mes souvenir sont bons, je dois passer le reste de la journée avec toi. Dis-je avec un sourire franc.

Il rigola un peu.

- T'es pas croyable comme fille.

- Je sais, c'est ce qui fait mon charme. Dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

- Mmm... non. Dit-il en faisant semblant de réfléchir.

Je pris un faux air offensé avant d'éclater de rire comme Hayden.
Son rire est magnifique. C'est comme une mélodie. Je sais, ce que je dis ça fait vraiment cliché, mais son rire... il est juste magnifique.

Après avoir reprit notre sérieux, nous commençons à marcher vers le centre. Sur le trajet nous parlons de tout et de rien, puis le sujet dérive sur le bal.

- Il est prévu pour quand déjà ? Me demande Hayden.

- Heu... 2 jours je croix...HO PUTAIN DE MERDE !! Criais-je

- Quoi ?!

- J'AI PAS DE ROBE, FAUT QUE J'EN ACHETE UNE !!!

Putain. Je dois acheté une robe de balle et mon masque... de 1 je déteste le shooping et de 2 je galère toujours question vêtement, je suis très exigeante.

- C'est tout ?! S'étonne Hayden. T'as qu'à y aller en sous vêtement et c'est réglé. Perso ça me dérangerait pas. Dit-il avec un sourire pervers.

- Ha.ha.ha morte de rire. Dis-je en roulant des yeux.

J'envoie un message pour lui proposer de faire les magasin du village demain si les mono nous autorisent, et elle répond positivement. Je souffle de soulagement. J'en profite pour lui dire que je passe la nuit avec Hayden et qu'il ne se passera rien.

Parce que évidement, Ili et son esprit tordu... faut toujours clarifier les choses sinon elles se fait des films.

Je baille et regarde l'heure sur mon Iphone. 19h30, déjà ?!

- Le diner commence dans 20 minute. Informait-je Hayden qui marche toujours à mes côtés.

- Ok, t'as faim ?

- Un peu et toi ?

- pareil.

J'acquiescais de la tête, et nous nous dirigeâmes vers le réfectoire.

***

Une fois arrivé, je me dirige vers mes amis, mais Hayden me retiens par le bras.

Je me retourne et l'interroge du regard.

- Tu dois passer la journée avec moi... le diner y compris. Dit-il avec un sourire arrogant.

Je le regarde apeurée. Moi, manger avec ses potes ?! Mais il est cinglé!!

Un été presque parfait [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant