Comment vivre sans toi ?

Embrasse-moi.

Fitz était rouge comme une tomate. Du haut de ses dix-neuf ans,
(NDA: J'ai avancé le temps. Pour ceux qui se souvienne, Sophie attends de savoir si elle rentre en cinquième année)
Le jeune homme n'était pas fier. Il pesta contre son jumeau. Pourquoi a-t-il fallut qu'il lui dise tout! Sophie avait fini la transmission et se retourna vers lui.
Un secret gardé pendant deux ans venait d'éclater au grand jour.
Elle lui administra une gifle monumentale, qui fit vaciller le garçon.

-Heu...Sophie je suis désolé je n'aurais pas dû, c'est de ma faute si...

-Crétin! Hurla la jeune fille. Comment as-tu pu me faire ça?!

-Je...

-Je suis amoureuse de toi depuis le début et tu oses me...?! Mais tu te fiches royalement de moi ma parole!

Elle l'attrapa par le col de sa chemise et lui fit un baiser monumental.
Étant donné que les adolescents avaient une parfaite gestion de leur souffle, ils purent s'embrasser pendant quinze longues minutes...
Lorsqu'ils durent enfin respirer, ils se regardèrent.

-Il a fallut que j'attende deux ans.

-On a dû attendre deux ans, rectifia Fitz. Je te rappelle que moi aussi je pensais à toi.

-J'en ai de la chance alors...

-Salut !

-Kyaaaaaaaaaa!

Sophie hurla et sauta dans les bras de Fitz.

-Désolé de vous interrompre dans votre séance de bécotage, ironisa sa soeur. Mais il me semble que nous avons une chambre à visiter, non?

Ils acquiescèrent.Sophie descendit des bras de Fitz et ce dernier  leur montra l'endroit qu'il avait découvert. L'entrée se trouvait dans la chambre des parents Vacker.
Probablement qu'ils s'agissaient de la chambre des jumeaux petits, et donc qu'il y avait deux entrées pour des raisons plus pratiques.
Le petit groupe pénétra dans le lieu. Fitz leur montra le mur où la peinture était moins régulière que les autres.

-Sophie? Fitz?

-Mince! Soit c'est Sandor et Grizelle, soit c'est mes parents, soit c'est Biana. Dans les trois cas, on est fichu.

-Cachez-vous!

-Comment on fait?

-Démolécularisation. Ne me dites pas que vous ne savez pas le faire?! Chuchota Jay, inquiets par les signes négatifs des deux amoureux. C'est pas vrai...

Les pas commençaient à se rapprocher. Dangereusement.

-Tous dans l'armoire!

Ils se jetèrent dans la vaste armoire qui aurait pu accueillir encore quatre personnes, tellement elle était vaste. Il fallait bien ça quand on avait une Della Vacker à la maison.

-Et si papa ou maman veulent se changer ?

-Prie pour que ça n'arrive pas.

Mais Océane avait un autre plan en tête.

-Imaginez que vous êtes une minuscule, une microscopique souris... Sophie, enlève tes gants, il va falloir qu'on s'optimise mutuellement pour réussir.

La jeune fille obéit et ils se donnèrent les mains.
Sophie et Fitz sentirent d'étranges fourmillements dans leur corps, jusqu'à ce qu'ils ouvrent les yeux, jusque là fermés.

-Il y a quelque chose qui a changé...

-Normal, on a la taille d'une souris, répliqua Océane. Nous ne sommes pas invisibles mais si Alden ou Della ouvre la porte, ça nous couvrira un minim...

Justement, la porte s'ouvrit sur un Alden gigantesque, suivi de sa femme.

-Eh bien. Je me demande comment fait Grady pour chevaucher Verdy...Je suis tombé quatre fois!

-Ce que c'était drôle... Tes habits sont couvert de plumes.

-Ça me rappelle quand les jumeaux jouaient dans le parc...

Cette pensée ternit immédiatement le rire de Della.

-Il me manque...Jaymesis...

-Je sais ma chérie, reprit Alden en laissant la porte de l'armoire grande ouverte. À moi aussi...

-Il n'avait rien fait...pourquoi l'a-t-on assassiné?

-Quoi? Chuchota Sophie.

-Pour que les parents ne culpabilisent pas trop, j'ai mis en scène un faux meurtre. Sinon je savais qu'ils risqueraient de se briser. J'ai donc créé un fausse scène où un cadavre semblait être trainé, laissant des traces de sang et un couteau rouillé rougit par les coups. J'y ai laissé mon pendentif cassé, comme si le meurtrier ne voulait pas qu'on le retrouve. Ils ne pensent donc pas que c'est parce qu'ils préféreraient...

Des larmes perlèrent à ses yeux, qu'il essuya d'un revers de main rageur.

-Tu voudra qu'on aille voir son arbre? Entendirent-ils en suivant de nouveau la conversation.

-Non...enfin si...je ne sais pas...

Alden embrassa sa femme et la coucha sur me lit. Il décala sa main et la plaça sous sa tête, tandis qu'elle déplaça les siennes dans son dos.
Il restèrent un bon moment ainsi avant que Della ne désagraffe la cape de son mari, l'envoyant voltiger dans un coin, Alden faisant de même.

-Je vous jure que si j'assiste à la confection du cinquième enfant Vacker, je m'éclipse et je vous plante là, s'exclama Océane, avec une mine effrayée et dégoutée.

-Ne parle pas de malheur, renchérit Sophie.

Des images aussi déroutantes que lorsque Oralie leur avait annoncé sa grossesse vinrent la déranger. Elle les chassa d'un revers de main.
Mais ce qui s'affichait devant ses yeux lui fit esquisser une grimace.
Elle ferma instinctivement les yeux. Si ça devait se produire, elle ne voulait pas le voir. Elle se boucha même les oreilles en guise de sécurité supplémentaire.
Voir Alden, celui qu'elle avait sauvé d'un brise mémoire, la sagesse qu'il représentait, et Della, la magnifique gravure de mode, là devant elle, dans leur chambre...beurk!

-Enfin, reprit Alden en se décollant à peine de sa femme. Ce n'est pas en refaisant un enfant que ça le remplacera. Ce n'est pas un jouet. On peut refabriquer un jouet à l'identique, mais jamais un enfant, quelque soit la méthode de construction...

-Tu as raison, reconnut-elle. On devrait descendre.

-Je vais me changer dans la salle de bain...

Il se changea en deux minutes grand maximum et descendit en embrassant Della, après avoir refermé la porte sur eux.

Le petit groupe sortit enfin de leur cachette, et retrouva sa taille normale.

-Moi je vous le dit, ce qu'on vient de voir, on s'en souviendra dans des millénaires, déclara la jeune brune aussi effarée et choquée que ses amis.

Hey!
Mille mots de chapitre, tout rond!
Je sais...
Vous ne verrez plus jamais Alden et Della de la même manière grâce à moi!

Kiss kiss kiss!