Je sais pas pourquoi celui-là plus qu'un autre.
Je veux dire, y en a eu pleins. Y en a eu trop. Mais j'ai pas réagi à chaque fois, alors que j'aurais pu, j'aurais dû, je sais pas.Peut-être que c'est mon état de fatigue, que je suis épuisée et que ça m'est tombée dessus. Je crois que j'ai besoin d'en parler à quelqu'un de tout ça, et je sais pas si un psy serait la bonne personne.
Je me pose pleins de questions, je sais pas si c'est normal mais j'ai l'impression que ça me touche plus que quelqu'un d'autre alors que peut-être que c'est pas le cas.
Y a trop de choses dans ma tête et je sais pas si j'ai besoin de l'exprimer, de le laisser enfoui en moi, je ne comprends pas la moitié de ce qui se passe. Pourquoi des fois ça me fait rien, ça me passe au-dessus de la tête et je me dis juste un de plus, mais où va le monde ; et puis pourquoi des fois ça m'atteint d'un coup, ça me frappe de plein fouet, une vague violente sans que je comprenne pourquoi?
Pourquoi Nice plus que Paris? Pourquoi Barcelone plus que Londres? Pourquoi la promenade plus que Charlie?
De toute façon je sais plus et j'ai jamais su, je sais juste que ça me fait du bien d'écrire ça.
D'écrire de l'incompréhension, même si c'est destiné à n'être lu par personne, c'est au moins des mots posés sur une feuille virtuelle.
Et puis peut-être que quelqu'un un jour posera ses yeux sur cette incompréhension, mon incompréhension, et ma douleur, et peut-être qu'il y aura une compréhension. Une sensation de déjà vu, de déjà vécu.
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Midnight thoughts
Não FicçãoLes pensées de minuit, comme autant de poésie, parce que nos têtes sont trop pleines, que les vagues déferlent, que les idées affleurent, ou que les corps s'effleurent, que les étoiles dansent sous nos yeux ébahis et que nous nous endormons sous les...