L'Ange écarlate (fanfiction Harry Potter)

Chapitre 13 : Le petit porcelet gras.

La porte s'ouvre sur une femme grande et massive, vêtue d'une robe jaune à pois lui arrivant aux genoux. Par-dessus la robe, elle porte un manteau violet. Elle fait son entrée en appelant Dudley. Enfin, en criant plus qu'en parlant. C'est naturel chez elle, je me souviens maintenant. Elle a un visage au teint violacé, garni d'une petite moustache presque invisible. Elle est d'une beauté à faire rougir de honte une vélane.

- Dudley, mon petit chou en sucre, où sont mes bébés ? demanda la tante Marge. Je ne les ai pas entendus en arrivant. Ils ne sont pas malades au moins ! s'inquiéta-t-elle en pénétrant au salon. Ne me dis pas que...

Elle se tait en nous apercevant, Tom et moi, installés aisément sur son canapé, dans les bras l'un de l'autre. La surprise et l'horreur se peignent sur son affreux visage. Et lorsqu'elle aperçoit son adorable neveu allongé dans son vomi, au sol, elle devient rouge de rage.

- Immonde petit monstre, dit-elle à mon intension en courant vers mon cousin. Que viens-tu faire chez moi ? Qui t'a donné la permission d'entrer dans ma maison ? Je vais appeler la police pour qu'elle puisse venir me débarrasser une bonne fois pour toutes de toi. Quand je pense à ce que tu as fait à mon cher frère et ta tante, Pétunia, ta chair et ton sang, je regrette de ne pas t'avoir noyé le jour où j'ai fait ta connaissance ! Je les avais pourtant mis en garde contre un monstre tel que toi, mais ils ne m'ont pas écouté. Comme je le dis toujours : quand le sang est mauvais, on n'y peut rien faire. La meilleure chose à faire dans ces cas-là est de se débarrasser du problème de façon définitive. Et c'est valable aussi bien chez les animaux que chez les hommes ! J'ai bien essayé de prévenir Pétunia que sa sœur avait une tare, et qu'elle te l'avait léguée, mais elle ne m'a pas écoutée. Voilà ce qu...

Tom lui coupe la parole d'un Silencio bien senti, agacé par ses horribles aboiements. Il se redresse ensuite du canapé, se rapproche de la tante Marge, et lui lance un Doloris de son cru. Un de ceux qui vous amènent aux portes de la folie, mais sans jamais vous laisser l'occasion de la franchir. La tante Marge tombe au sol dans un cri silencieux et se tord dans tous les sens. Indifférent à la souffrance visible qui crispe les traits de la sœur de Vernon, Tom se penche au-dessus d'elle et lui dit vicieusement :

- Avise-toi une fois de plus de manquer de respect à mon époux, et je ferai en sorte que la mort de ton frère te paraisse être une simple promenade de santé.

Il finit sa phrase par un autre Doloris tout aussi vicieux que sa voix. Ouah ! Que c'est chouette d'avoir quelqu'un qui vous défend ! N'est-il pas charmant et galant mon Tom à moi ? Après la mise au point avec la tante Marge, nous rassemblons nos deux gibiers et réveillons Nagini. Tom fabrique ensuite un Portoloin avec une assiette et nous partons chez nous.

Le Portoloin nous fait apparaitre directement dans les geôles du Manoir. Une petite cellule éclairée uniquement par deux bougies en fin de vie. Le sol et les murs, comme toutes les cellules de la prison, sont crasseux. Un petit homme bedonnant, des instruments de torture aux mains, se retourne vers nous avec surprise. Il lâche ses babioles en réalisant qui se tient devant lui, et commence à faire des courbettes. Tom l'arrête agacé par ses pitreries et lui demande de nous ramener le fils Weasley.

Pendant que le bonhomme va chercher notre invité d'honneur, Tom lance un Lumos Maxima qui illumine toute la pièce. Avec ce nouvel éclairage, j'aperçois la table de torture collée sur un des pans du mur et dont je n'ai pas remarqué la présence à notre arrivée. Je me rends compte que cette dernière ainsi que les murs, est couverte de chaînes. Une croix à taille humaine, avec des clous aux pointes aiguisées, se dresse au centre de la petite cellule. Un couinement provenant de l'endroit où se trouvent les deux Dursley me fait tourner la tête vers eux.