Chapitre 14

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Héléna, était stupéfaite.
-Toi? Ici?
-Je dois y aller. Les informa le médecin.
-Mais qu'est-ce que tu fais ici?
-T'es étonnée pas vrai. Le grand, le beau, le merveilleux, l'énigmatique Alphonse est de retour.
-Tu as oublié le modeste.
-Ah.... Merci bella tant de compliments m'émeut. Sinon tu vas bien?
-Ça peut aller. Et Christina?
-Elle viendra dans deux semaines . Elle est enceinte. Disait-il en s'asseyant.
-Félicitations.
-Merci. Elle te passe le bonjour. 
-Qu'est-ce que tu fais ici?  Je veux dire....
-Raphaël. Il m'a appelé il y a quelques jours en disant que tu étais partie...encore. Tu lui a dis la vérité au moins?
-Non. J'ai reçu un appel de qui tu sais. J'ai dû prendre le large.
-Héléna! C'est exaspérant à la fin.
-Je sais. Mais c'est pas facile pour moi, comprends moi. Que ferais tu s'il s'agissait de Christina?
-C'est sûr que vu comme ça ,t'as raison .
-Merci!
-Mais sérieusement tu devrais lui dire.
-D'accord! Je vais rentrer chez moi prendre une douche et y aller. Je suis ici depuis hier soir. Et au fait merci pour...
-C'est rien. Tu es comme ma petite soeur. Aller files.
Elle lui sourit et s'en alla. Une fois chez elle, Héléna s'habilla et se rendit à l'entreprise de Raphaël.
-Bonjour. Il faut que je vois Raphaël Cortez s'il vous plaît.
-Votre nom?
-Héléna... Héléna Miller.
-Un instant je vous prie . Elle passa un coup de téléphone et lui dit;  il est en réunion. Si vous voulez bien patienté. Il sera bientôt à vous. Asseyez-vous donc.
-Merci. Fit Héléna en s'asseyant.
Une bonne heure plus tard,
-Mademoiselle Miller?  C'est à vous.
-Merci.
On l'a conduisit au bureau de Raphaël.
-Il parait que tu voulais me voir? 
-Oui! Bonjour...
-Assieds-toi.  Elle fît donc ce qu'il lui a dit.
-Donc?
-Euh! Je suis désolée pour la dernière...
-Trêve de bavardage . Si tu es là pour ça,  tu peux repartir. J'ai du travail.
-Non! Je suis ici pour te donner des explications sur ce qui s'est passé il y a deux ans....
-Très bien. Dit-il en croisant les bras sur le bureau. Je t'écoute. Tu as toute mon attention.
-Quand on était ensemble, mon père n'était pas d'accord;  ça tu le savais. Il m'avait dit que si je.... ne te quittais pas il allait me déshérité . Alors le jour où j'ai reçu un appel anonyme j'ai crû que c'était mon père et qu'il bluffait. Ce n'était pas mon père mais une toute autre personne. La personne m'avait menacé en disant que si je ne te quittais pas il s'en prendrai à toi et à ta mère.
-Tu dis n'importe quoi.
-Je te dis la stricte vérité. L'accident de ta mère c'était l'oeuvre du maitre chanteur. Quand tu m'as dit que ta mère était à l'hôpital, j'ai tout de suite compris que je devais te quitter mais j'hésitais jusqu'à ce que ce soit toi qu'il vise. Il avait tout planifié. Je devais rompre avec toi au restaurant pour que tu....te sentes humilier et que tu m'en veuilles. Cette personne voulait que tu sois libre afin de te conquérir. Mais après la rupture et la mort de ta mère j'ai voulu t'aider mais je ne pouvais pas le faire ouvertement. J'ai donc fait des recherches sur ta famille biologique puis je t'ai envoyé les résultats à travers des lettres anonymes. C'est ma mère qui m'a aidé. Lorsque mon père l'a sû, il lui a demandé le divorce et m'a déshérité. Depuis je me suis trouvée un travail dans le restaurant de Alphonse et d'autres petits boulots. La suite tu l'a connais.
Depuis qu'elle a pris la parole, et tout au long de l'histoire, Raphaël demeura calé dans son fauteuil en cuir noir le visage impassible presque froid en faisant tourner entre ses doigts un stylo. Il l'observait pour tenter de déceler une once de mensonge dans son récit. Soit elle avait appris à mentir au près d'un maître, soit elle était sincère et disait la vérité. Il devait en avoir le coeur net.
-Qui?
-Pardon? Je ne comprends pas.
-Qui te faisait chanter?
-C'est...c'est Guillaume. La réaction de Raphaël fût sans détour. Héléna avait imaginé de nombreux scénario mais pas celui-ci . Raphaël Cortez resta un moment silencieux, le visage fermé puis au moment où elle s'y attendait le moins il explosa en l'a faisant sursauter. Il avait explosé certes mais mais pas de rage...mais il avait explosé de rire. Il se calma, puis se mit à applaudir.
-Bravo. Tu as failli m'avoir. Je ne m'y attendais pas. Tu devrais écrire un livre. Tu as beaucoup d'imagination. Franchement tu me déçois beaucoup,  mais ça ne m'étonne pas venant de toi. Tu tombés plus bas que terre. Il se rassis. 
- Raphaël je te dis la vérité. Tu dois me croire. C'est Guillaume qui....
-LA FERME. MA PATIENCE A DES LIMITES! hurlait Raphaël... Combien?
-Hein?
-Combien est-ce que tu veux pour sortir de ma vie?  Héléna le considéra un instant l'air ahuri.
- Je....je ne veux pas de ton argent.
Il lui tendit quand même un chèque...en blanc.
-Tiens. Mets-y le montant que tu veux. J'ai appris que ta mère était gravement malade. Je doute fort que tu puisse lui payé un traitement avec ton travail. Une femme de ménage ne gagne pas assez. Tu n'es pas d'accord? 
Comme elle ne prenait toujours pas le chèque. Il se leva, le mit dans sa paume et referma son poing sur le chèque. En moins de deux, elle se retrouva à l'extérieur de l'entreprise. Devant les vigiles. Raphaël l'a sorti de sa torpeur en  disant aux vigiles :
-Vous voyez cette femme?
-Oui monsieur Cortez.
-Je ne veux plus l'à voir ici. Vous ne l'a laissé entrer sous aucun prétexte. Qu'elle ne traîne pas non plus devant nos locaux. J'ai été clair?
-Oui monsieur. Mademoiselle?  Veuillez partir immédiatement.
Elle regarda autour d'elle. Des chuchotements fusaient, de toutes parts. Elle n'avait plus d'argent pour le taxi. Elle devra donc faire le chemin à pieds. À peine avait-elle fait quelques mètres que Raphaël l'interpella de nouveau. Il lui tendit un billet de 20.
- Pour le taxi. Tu n'as sûrement pas d'argent pour le déplacement . Tu devrais accepter.
Héléna considéra le billet puis Raphaël. Elle lui fît un sourire crispé prît le billet et partie. Mais avant elle plia soigneusement le chèque et le mit dans une des porches de la veste que portait Raphaël.
       Cela faisait trois quarts d'heure qu'elle marchait. Pour cause?  Elle avait donné le billet de 20 à un mendiant. Il en avait plus besoin.
        Raphaël de son côté avait obtenu sa vengeance. Il avait humilié Héléna. Mais ce n'était pas assez pour lui. Bientôt, elle viendrai le supplié... à genoux. Elle serait à sa merci. Et là, il lui portera le coup fatal.

Un mal pour un bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant