Chapitre 20:

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Cela faisait déjà au moins une heure que nous marchions sous un déluge terrible ; le sol était extrêmement glissant ; et les grondements de l’orage me faisaient sursauter. J’avais toujours eu extrêmement peur de l’orage mais le fait d’être dehors sans abris ne faisait qu’accroitre ma peur.

« -Regardez la –bas ! Il y a une grotte ! » Hurla JB en désignant une paroi rocheuse a notre gauche.
Nous nous élançâmes vers l’entrée qu’il nous avait indiquée et pénétrâmes dans la grotte. Le noir était total mais au moins nous étions au sec. Je m’asseyai contre une paroi quand quelques me toucha ; je poussais un cri en me relevant d’un bond ; mais un rire familier me fis soupirais ; Laure. Je me rassis à cote de ma camarade de route et m’appuyais contre son épaule ; j’étais complètement trempée et je commençai à grelotter tant il faisait froid.
« Faudrait penser à faire du feu non ? Questionnai-je à voix haute pour que les autres m’entendent.
-Bah oui mais Einstein mais il n’y a pas un brin d’herbe qui ne soit pas complétement trempé ! » Soupira Christophe dans le noir.

Je soupirai d’un air agacé et me roulai en boule contre la paroi rocheuse en serrant mes bras autour de mes genoux. Laure déposa un baiser sur mon front et s’allongea sur le dos contre moi. Je n’arrivai pas à dormir mais la fatigue s’était emparée de mon corps et me faisait tremblé de plus belle. Je fus saisis d’une violente quinte de toux qui me fit me redressait en grimaçant. Ma gorge commençait à me bruler et mon nez était complétement bouché. Super en plus d’être complétement perdue sous un déluge et privée de feu, j’étais à présent malade. Ma tête me faisait atrocement mal et je n’arrivais pas à m’endormir. Laure et JB soucieux ; s’étaient assis à côté de moi et me fixaient.
«  -Hey princesse ça va pas ? m’interrogea Jean Baptiste en me serrant doucement l’épaule.
-Non ça va c’est j…. je fus interrompue par une autre quinte qui me coupa la respiration.
-Essayes de dormir Len… C’est surement un vilain rhume il faut que tu te reposes ! Aller viens ! » M’incita-t-elle en ouvrant ses bras. 

Je m’y refugiais avec reconnaissance et me pelotonna dans contre elle. JB déposa un baiser sur ma joue et s’appuya contre le mur de pierres en fermant les yeux. Je m’endormis rapidement ; mais mon sommeil était ponctué de cauchemar qui me forçait à ouvrir les yeux.
Soudain je fus réveillée par une extrême chaleur ; quand j’ouvris les yeux je ne pus retenir un cri d’effrois ; en effet des flammes gigantesques avaient envahies la grotte en léchant son plafond. J’entendais les cris de compagnons qui se faisaient avalaient par le brasier devant mon regard impuissant. Je ne savais plus quoi faire, plaquais contre la paroi ; je voyais les flammes se rapprochaient mètres après mètres. Soudain Manon apparue derrière un rocher. Son visage couvert de cendre reflétait toute la terreur qu’elle devait éprouver. Elle se leva et couru dans ma direction mais les flammes s’intensifièrent soudainement ; l’enveloppant d’un manteau rouge et lumineux. Je poussais un hurlement et m’élançais vers elle.
Je me redressais essoufflée ; une fine couche de sueur perlait sur mon front et mon cœur battait a tout rompre. Jetais seule dans la caverne, et la pluie s’était arrêtée au dehors et le jour s’était levé. Je me relevais doucement ; scrutant la moindre réaction de mon corps qui était si faible la veille. Mais contre toutes mes attentes je me sentais parfaitement bien ; ma tête ne me faisait plus du tout mal et je me sentais réveillée et en pleine forme. Je me dirigeais vers l’entrée et sortis de la caverne en inspirant profondément l’air frais et matinal. Je me promenais tranquillement près de l’ouverture de notre abri en me demandant où se trouvaient tous les autres. Soudain un bruit sourd se fit entendre ; et la terre se mit à trembler avec force. Je tombai sur le ventre le souffle coupé. Les arbres au tour de moi étaient secoués avec force et certaines branches s’écrasaient au sol dans des bruits de feuilles mortes. Je me redressai tant bien que mal malgré les secousses qui menaçaient de me projeter au sol ; j’esquissai quelques pas en avant quand une énorme fissure s’ouvrit devant moi dans un bruit monstrueux. Elle avançait vers moi à une vitesse folle et quand je tournai les talons pour m’élancer dans la direction opposée ; je sentis le sol se dérobait sous mes pieds. Ce fus comme une reconstitution de ma chute du haut de la falaise ; sauf que la-il n’y avait personne pour me voir tomber. Je poussai un hurlement ; mais il ne servit à rien car personne ne m’entendit.

Voilà c'est la fin de ce chapitre 😘 serais-ce le début de la fin pour Lena? A suivre dans 🌟Ici les Enfoirés: survivants🌟

Merci pour Les 850👀 mes licornes 😍😘 je vous aimes!😘 bisous 😘

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