Histoire d'une vie

18 7 9
                                    

Tous les dimanches, l'après-midi, je rendais visite à une amie de ma mère. Je l'admirais beaucoup et vous allez savoir pourquoi.

J'étais chez elle, confortablement assis dans le fauteuil, et elle se mit à raconter une histoire, son histoire.

Claire est née en Tunisie, elle y grandit jusqu'à ses seize ans. puis, elle partis en France avec sa famille.

Alors âgée de douze ans, elle sortait sur la place central de son village avec ses amies. L'une de ses amies, Amina, était venu avec quelques italiens rencontrés un peu plus tôt dans la mâtiné. L'un deux, Nino, âgé de quatorze ans, comme attirer par cette femme plus jeune que lui alla directement ce présenter à Caire. Ils passaient de plus en plus de temps ensemble main dans la main, heureux, ensemble dans les rues du village. c'était si beau de les voir à quelle point ils pouvaient oublier le reste du monde lorsqu'ils était réunis, ils avais, pour ainsi dire: leur monde a eux. Un jour, Nino l'embrassa, mais dans un élan de dégoût, celle-ci le gifla. Elle fini par le regretter car en réalité: c'était là son premier baiser. Deux jours passèrent sans qu'elle ne le vit, elle s'inquiétait. alors qu'elle emmenait sa petite sœur à la boulangerie pour lui acheter un goûter, elle le vit, mais lui ne semblait pas la remarquer. Elle décida d'aller le voir pour s'excuser puis rentra chez elle. quelques mois plus tard, alors que Claire était malade, Nino sonna à la porte de chez ses parents, il devais quitter la Tunisie pour retourner en Italie, mais il refusait de partir sans pouvoir la voir une dernière fois. Quasiment un ans c'était écouler, un ans dans lequel elle était dévastée par un profond chagrins, mais elle était forte, elle souffrait en silence. Alors que ses parents parlaient de partir en France, elle, recommençais à sourire, à revoir ses amies. Mais il restait un vide profond dans son cœur, celui qui était consacré à la personne qu'elle ne reverra jamais: son premier amour.

Quand elle eût fini de me raconter son histoire, je restais là, sans pouvoir dire mot pendant quelques instant. C'était tellement beau et tellement triste à la fois. J'adorais cette histoire et lui demanda de m'en raconter une autre, mais elle ne voulu pas. En revanche, elle me promis que tous les dimanches après-midi, elle m'en raconterais une nouvelle.

Histoire d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant