Chapitre 41

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Lorsque j'étais dans l'ambulance, je pouvais voir les marques du défibrillateur sur le torse de Dylan.

Il y avait deux sortes de marques, des anciennes qui avait cicatrisés depuis longtemps (certainement celles de l'accident de voiture de sa mère), et celles qui étaient toutes fraîches, qu'on venait de lui faire pour le réanimer.

Je lui tenais la main tandis que Arron paraissait complètement secoué et boulversé. Il n'arrivait même pas à aligner deux mots.

- C'est votre ami ? demanda le secouriste à Arron

Ce dernier ne répondit pas, je le fis donc à sa place.

- Ils sont très proches tout les deux.
- Proches comment ?
- Des frères. Proches comme des frères. dit soudainement Arron

(C'était les premiers mots qu'il disait depuis l'accident)

- Mais toi... tu préfères les filles ou les garçons ? demanda le secouriste

Attendez quoi ? Arron avait un ticket avec le secouriste.

Arron ne répondit pas... il n'était pas en état de répondre à ce genre de question !
- Vous pensez qu'il va s'en sortir ? Dylan.
- Oui, mais il semble avoir un problème cardiaque, ça réduit considérablement son espérance de vie.
- Quel âge ? À quel âge il devrait mourir ?
- Je dirais... soixante ans... au lieu de quatre-vingt voir quatre vingt dix.
- Soixante ans ?! C'est trop jeune !
- Êtes vous au courant de la nature exacte de son problème cardiaque ?
- Il a une malformation du cœur.
- Une greffe de cœur pourrait éventuellement être une solution.
- Vraiment ?
- Oui.

L'ambulance se stoppa.
On commençait à partir quand soudain le secouriste appela Arron.
- Attendez ! Vous là ! Le mec Muet !
- Quoi ? demanda t il assez sèchement
- Je sais que c'est pas vraiment le moment compte tenu de ce qui arrive à ton ami... mais si tu veux parler à quelqu'un, te confier. Voilà mon numéro.
- Quoi ? répéta t il incrédule
- Tu es gay ou...

Arron ouvrit la bouche pour répondre mais aucun son ne sortit.

- Je vois, tu l'es. 
- Écoutes j'en sais rien c'est clair ? Je sais pas ce que je ressens ! Et tu l'as dit c'est pas du tout le moment là !

Sur ce Arron tourna les talons et parti voir Dylan.
Quant à moi, je me tournais vers l'ambulancier, lui prit le papier et lui dit :
- Je vais trouver un moyen de lui donner.
- Il est gay ? Ou pas ?
- J'en sais pas plus que toi, Arron cache plutôt bien ses sentiments, en tout cas je ne l'ai jamais vu avoir des vu pour personne. Alors... on verra bien !
- Arron ? J'aime bien !

My passion is not the violin, it's you (VF)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant