C'est la nuit. Tu sais que tu dois dormir. Ton somnifère dans la main droite, un verre d'eau dans la main gauche. Tu dois dormir. Il faut que tu prennes ce foutu calmant, pour enfin fermer les yeux. Mais tu sais ce qui se passera si tu t'aventures dans tes rêves. Ou plutôt non, tu ne le sais pas. Et c'est ça qui t'effraie. Le fait de ne pas savoir si tu vas rêver de la belle campagne, ou si tu vas trouver les profondeur de ton âme.
Tu poses le verre d'eau encore pleins. Ce soir, tu ne vas pas dormir. Tu dois résister à cette envie de fermer les yeux. Tu luttes. Encore et encore. Tu attends patiemment le petit matin. Et dans cette lute infernale, tu te demande combien de temps tu vas pouvoir tenir à ne pas dormir. Combien de jour le corps peut supporter sans se reposer ? Tu le découvrira sûrement assez tôt.
La nuit est noire ce soir. Pas l'ombre d'une lumière. La lune ne t'éclairera pas de sa beauté. Les étoiles ne brillent pas pour toi. Tu es seule. Tous le monde est parti. Pourtant, il y a du bruit. Des pas. Quelqu'un approche. Non. En fait, ils sont plusieurs. Trop peur pour parler, tu restes tétanisé dans ton lit. Comme un enfant, tu te caches sous les draps. Comme si cela pouvait t'aider.
D'abord, on t'agrippe les pieds, puis les mains. La couverture est toujours sur toi. Tu ne vois pas qui te tiens. Tu ne comprends pas pourquoi. Tu ne peux pas crier. Tu as trop peur pour ça. Tu as l'impression d'étouffer sous cette couette. Trop chaud. Pas assez d'air.
Une ombre se rapproche doucement de ton visage. L'ombre n'a pas de souffle, comme si elle retenait sa respiration. Tu as l'impression de suffoquer. Tu as peur. Tu es à la merci de personnes que tu ne connais sûrement pas. Des gens se sont introduit chez toi, et ont décidé de te faire souffrir. Pourquoi ? Comment ?
Au loin, tu entends comme un souffle, un murmure. Puis, ce murmure se transforme en gémissement, pour devenir un hurlement. Tu te relèves en sursaut, cherchant son origine. Jusqu'à te rendre compte que ce crie vient de ta bouche.
Tu t'es endormie. Ton corps n'a pas supporté tes 52h sans sommeil. Malgré le fait que tu te sois nourris exclusivement de vitamines, de café, et de boissons énergisante, ton corps à lâché. Et ton esprit s'est retrouvé confronté à un cauchemar. Une fois de plus.
Le pire dans les cauchemars, c'est quand tu ne te rends pas compte que tu dors, dans ces moments là, tout paraît si réel. Tout est si proche de la réalité, que le nier revient à se prendre pour une folle.
Comment reconnaître que l'on dort ? Comment distinguer le vrai du faux ? Il faut juste que tu arrêtes de dormir.,
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Recueille de ma vie.
Horrorchaque histoire est une partie de ma vie. mais qui me connaît vraiment?