Mon histoire, ma vie

Chapitre 17 : Anthony part et moi aussi

Chapitre 17 :

On regarda la clé couler puis il me prit par surprise et lia sa bouche à la mienne. On s'arrêta un moment puis il me dit :

Anthony : maintenant on est liés !

Moi : exactement !

Je lui souris.

Moi : je peux te poser une question ?

Anthony : oui, quoi ?

Il parut surpris et en même temps gêné.

Moi : comment ça se fait que tu n'aies pas du tout l'accent portugais quand tu parles le français ?

Anthony : ma mère est française et mon père est portugais.

Moi : ah d'accord, je comprends mieux !!

Anthony : j'ai l'impression que tous les portugais font craquer les françaises !

Il me fit un sourire malicieux.

Moi : t'as pas tort.

Je pris part à son jeu.

Nous commencions à nous diriger vers la sortie du pont; il prit ma main et emmêla nos doigts entre eux. On marcha, en parlant.

Anthony : tu veux que je te ramène chez toi ?

Moi : Ben oui, comme ça tu sauras où j'habite !

Je fis donc le chemin, suivie de très près par Anthony. Bon ok, on était collés.

Il me ramena chez moi et m'embrassa.

Anthony : à bientôt !

Moi : ouais !

Je le vis partir, à pied et se diriger vers l'endroit où nous nous étions vus.

Laurène : bah, t'étais où ?

Moi : j'étais avec un ami.

Laurène : un ami, bon ami ou un très bon ami ?

Elle me fit un sourire complice et malicieux.

Moi : ça te regarde pas !

Laurène : ok, je capitule !

Je lui fis un sourire puis partis. Je montai dans ma chambre.

Je parlai quelques temps avec Julia et d'autres amis. Je les ai un peu délaissés en ce moment. Je demandai donc à Julia si Rémy lui avait dit pourquoi Anthony lui avait fait un début de coquard sous l'œil et elle me dit qu'elle n'en avait aucune idée, mais que Rémy était devenu plus entreprenant depuis quelques temps.

Il voulait "tester de nouvelles choses". Elle me dit qu'elle avait été cash et lui avait dit non, mais j'avais quand même peur pour elle.

J'avais pas envie que ce mec qu'elle connaissait depuis extrêmement peu de temps lui fasse faire des choses qu'elle ne voulait pas. Je n'avais jamais eu confiance en Rémy, dès la première seconde où je l'avais vu, je l'avais trouvé faux, je ne l'avais pas trouvé sincère.

Après tout, ce n'était que mon point de vue, il y avait le sien mais après toutes les "expériences" que j'avais passées ou plutôt faites, je savais à peu près distinguer une personne qui vous aimait ou vous appréciait vraiment à une personne comme Rémy, fausse en tous points.

Je finis de parler avec Julia puis décidai d'aller manger un truc dans la cuisine. Ça tombe bien, ma mère venait à l'instant de finir de préparer le dîner. On mangea toutes les deux.

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Note de l'auteure :

J'ai complètement oublié de vous dire la semaine dernière pourquoi j'ai posté le chapitre 16 un jour plus tard.

En fait c'était parce que je croyais que la journée mondiale du livre et du droit d'auteur se déroulait aujourd'hui, le 2 mai mais en fait c'était la semaine dernière, quand j'ai posté le chapitre 16 (le 23 avril).

Bref, excusez-moi, vous aurez votre prochain chapitre dans 8 jours au lieu de dans 9 jours.

À bientôt,

Marinoni.