Aout 2014

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Salut! Aujourd'hui je publie cette première partie de ma biographie mais je suis désolée mais je ne publierais pas obligatoirement la suite maintenant parce que je suis déééééébordée et donc ça n'est pas si simple et surtout quand on a des trou de mémoire.... bonne lecture!!                                                            ***                                        
« Mamaaaaan! »hurlais -je tandis que des larmes de douleur coulaient sur mes joues.  Il est vrai que lorsqu'on va sur ses neuf ans et qu'on est étourdie comme moi et qu'on avait la chance de voyager aux quatre coins du monde , ça devait arriver. Je ne me rappelle plus exactement comment ça s'est passé mais c'était vraiment très douloureux. J'avais marché sur un oursin.                                       « Pauline! Qu'est-ce qu'il se passe? Oh non! Pas encore un oursin! Ah mais l'épine est énorme! J-C, viens voir! T'as une pince à épiler?                                                                                                     -Noooooon! je m'écris brusquement, pas la pince à épiler! J'ai maaaaaaal! Je souffre!  " Bien que je fus très voir trop étourdie à cette époque il ne fallait pas croire que j'étais bête. J'allais rentrée en dernière année de primaire avec beaucoup d'objectifs en tête comme revoir Éléonore, ma meilleure amie de toujours et enfin réussir convaincre les élèves de ma future classe à m'élire comme déléguée. Mais je manquais juste un peu d'attention, de maturité et de confiance en moi pour faire mes preuves. Mais cela m'importait peu à ce moment précis étant donné ma situation. Non d'un poisson rouge qui fume la chicha! Ça fais mal! Rien que d'y penser ça me fais vraiment regretter d' être allée en Jamaïque , car oui, pendant ces vacances d'été nous étions en Jamaïque. Mais je vous arrête tout de suite, ce bled est pourrit. Et je ne dis pas ça  à cause de cette piqûre d'oursin qui me causera beaucoup de problème en suite, vous verrez, mais parce que c'est super pauvre, même si le nom fais rêver et qu'il fait super chaud. J'avais fais la Guadeloupe, les States, le Canada, Cuba... Mais du haut de mes neuf ans, j'avais trouvé que la Jamaïque, c'était carrément nul. Ooooh! Des beignets de crabes! J'adore les beignet de crabe, surtout ceux avec du piment dedans.
« Pauline, dépêche toi de manger tes beignets il faut qu'on aille retirer l'épine avec une pince à épiler.... » Le problème, et je m'en suis rendu compte juste après, c'était que ça faisait tellement maaaaaal (non non, je n'exagère vraiment pas!) que je pouvais à peine marcher. Ça, c'est un peu embêtant. Juste un peu.                                                                                                      
                               * * *
« -Whouaaaaaaaaaa! Stop la torture, c'est bon je recommencerais plus, promis je vais arrêter de marcher sur des oursins! »Ça c'est ce que j'ai hurlé quand la dame anglaise très gentille a essayé de m'enlever cette foutue épine. Et elle a à moitié réussis. Génial. Toute cette souffrance pour rien.                                   Le problème d'un pays pauvre, c'est pour trouver un médecin a peu près correct sérieux et sans nez de clown. Ça fais peur. C'est très très rassurant, je me suis dis dans la salle d'attente. Mais de toute manière ce n'était qu'une petite piqûre d'oursin de rien du tout. Je ne risque rien. Enfaite je n'avais absolument aucune idée de ce qui m'attendait réellement.                                                    « Miss Pauline Laurent please.... » déclara un homme noir en blouse blanche avec un accent sud-américain. Ce devait être le médecin, bon, ça va, il n'a pas trop une tête de guignol. Mais ça ne veut rien dire...  Pour ce qui est des heures qui suivent je me souviens juste d'avoir attendu une éternité dans la voiture de location où on suffoquait comme dans un four à pizza tandis que mon père allait chercher les antibiotiques prescrits. Beurk. Mais j'étais petite et naïve. Pour moi ce n'était qu'un simple bobo de vacance sans suite ni conséquences. Heureusement le séjour dans ce pays merdique (désolé mais c'est le mot) était presque terminé. Si il y avait bien un truc que j'adorais quand j'étais petite c'était rentrer de vacances. Je retrouvais mon petit appartement de soixante mètre carré que j'aimais beaucoup et ma ville. Une grande ville. Parce que j'aimais les grandes villes. Bref, on n'est pas rentrer de vacances directement, on est d'abord allé passer une semaine chez mes grands parents. Quand j'étais petite ça ne me dérangeait pas. Limite j'aimais bien. J'avais des goûts vraiment bizarres. Donc on s'inquiétait de plus en plus pour mon pied. Cassé, pas cassé? Infection, pas infection? Douloureux, ça oui. Tellement que j'ai du prendre mes vieilles béquilles de mon grand père. Au début je prenais ça comme un jeu et donc ça ne me dérangeais pas plus que ma grand-mère portait un dentier. Jusqu'au soir où la douleur fût plus violente que d'habitude. Aïe.                                                                                                                    « Aïeeuuuuuh! Arrête ça, Catherine s'il te plaît. Arreeeeete! » criais je à ma tante pendant qu'elle me massait mon gros orteil aussi gonflé qu'une petite pomme de terre. La torture, quoi.                        « Bon ben alors demain on t'emmène à l'hôpital de Rethel. Il vont te couper la jambe » dit-elle en essayant de plaisanter. Sauf que ça ne m'a pas du tout fait rire. Je me suis mise à pleurer. Très drôle.                                                                                                                                                         « Eh bien, renchéri ma mère, ce n'est pas une mauvaise idée. Tu ne peux plus marcher, Pauline! Tu t'attendais à quoi? Qu'on te laisse boiteuse toute ta vie? On vas forcément aller voir un médecin tôt ou tard. » C'était vraiment très intelligent de sa part: d'abord j'allais passais la nuit à imaginer un chirurgien avec une hache qui me court après mais en plus je n'allais pas fermer l'œil parce que j'allais me faire des film pour rien comme j'en avais encore l'habitude actuellement, c'est-à-dire quelques années après. Dans ma tête, ça faisait: oh mon dieu! Oh mon dieu, mais c'est quoi ce bouton? Il est énorme! Aïe... Mais il fait mal en plus! C'est peut-être une maladie incurable! Ou la varicelle... c'est possible de l'avoir deux fois? Voilà, c'est tout moi. En tout cas, je tiens à faire passer un message à toutes les personnes dans mon cas: ça ne sert à rien. Alors oui je le fais encore, mais beaucoup moins qu'avant. Parce que je me suis rendu compte que ça ne servait strictement à rien. Mais bon à neuf ans c'est  quand même super impressionnant d'aller à l'hôpital, pour revenir au sujet initial. La dernière fois que j'y étais allée c'était le jour de ma naissance. Bon, toujours est-il que j'étais bien partie pour passer une très mauvaise nuit. En faite je ne peux pas en être sûre parce que je ne m'en souviens pas. Le lendemain, j'étais ultra excitée à l'idée d'y aller. Il ne devrait pas y avoir autant d'attente que dans les grand hôpitaux étant donnée que nous étions à la campagne. Youpi. Une fois la bas, on m'as directement fais passer l'examen de base: la radio. Mais je n'en avait jamais passer avant donc c'était vraiment impressionnant. Quand la grosse machine te passe dessus, on dirait qu'elle s'apprête à fondre sur toi et à te broyer pour faire de ton corps de la viande hachée. Oui j'ai beaucoup d'imagination. Donc, à la fin de ce traumatisme, le médecin nous ont envoyé à un autre étage parce que rien n'était cassé puis on nous a fais redescendre car on ne savais pas ce que j'avais exactement. Au final, on s'est retrouvé au rez-de-chaussée. Avec un médecin qui avait l'air vraiment sérieux et qui contrairement aux autres d'avant, il savait de quoi il parlais.              "- Bon, dit-il enfin après avoir examiné la radio, il semblerais que la pointe du dit oursin soit encore à l'intérieur de l'orteil." Non! Sans blague? Me dis-je. On ne s'y attendait pas du tout. "Mais, continua-t-il, il y a des complication. Pour faire simple, votre fille n'aurait pas eu de problème si elle avait eu l'oursin sous le pied et non sur l'orteil. Il se trouve que le corp étranger, soit l'oursin, est bien enfoncé et assez gros. Pour le moment, faite ce qui est à votre portée: cataplasme, bain de pieds... mais pas de médicaments. Pas pour l'instant." Bon, pour le moment ça allait. On s'y attendait plus ou moins qu'on allait nous sortir quelques choses dans le genre. Mais il n'avait pas fini: " Mais si le corp reste, il faudra, malheureusement envisager une intervention chirurgicale pour l'extraire." Quoi? Quoi! Une... une intervention chirurgicale ? Une opération ? Non! Je ne veux pas! Mais ça voudrait dire piqûre.... et je hais les piqûres!  Ma mère n'hésita pas à souligné d'un ton un peu désinvolte (un peu trop) :"Oui mais, cela ne se produira pas forcément, avec les bains de pieds et les cataplasmes d'argile ça devrait passer." Des cataplasmes d'argile ! Et puis quoi encore? Heureusement pour elle, je n'avait que neuf ans, mais aujourd'hui j'aurais sans doute eu envie plus que tout au monde de lui faire avaler son argile avec toute l'eau salée destinée aux bains de pieds! Comme si ça pouvait changer quelque chose ! Mais comme tout enfant, j'étais jeune et naïve. Enfin maintenant aussi je suis jeune, mais pas aussi naïve. Je me serais donné des claques. Enfin bref... j'ai cru ma mère. Je ne pensais certainement pas que de une, j'allais me faire opérer, et de deux que cette opération allait bouleverser ma vie.

Après la douleur....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant