Au Bout D'une Corde

Sur les traces

Une piste, tout commença.
Deux équipes et tout finira.

Le matin passé, avant la poursuite avec Rosalie

Dans un département de police proche du centre de la ville, quelques hommes faisaient leurs recherches tandis que d'autres discutaient entre eux. Le centre de police était petit, il ne contenait que très peu de pièces. Dans l'une d'elles se trouvait des cages destinées aux chiens d'enquête. Le métal des barreaux brillait à la fine luminosité qui provenait des fenêtres. Les vitres menaient sur l'extérieur où il n'y avait que très peu de passants, la plupart allaient faire leurs courses aux magasins et repartaient par la suite chez eux.

- Viens Sam!!! J'ai besoin de toi! fit Bill.

Le commandant imprima une feuille et la montra à son coéquipier.

- De quoi ça parle aujourd'hui? dit l'autre.

- Meurtre, dans une ruelle proche du manoir. Le cadavre a disparu, on dit qu'il a été emmené vers la maison abandonnée. Il faut aller voir ça de plus près. Tu es partant!?

- Tout ça ne me dit rien qui vaille. Il faudrait mieux laisser les professionnels gérer ce problème. dit-il d'un signe de tête en montrant derrière eux quatre hommes qui les regardaient d'un œil discret.

Chacun d'eux portaient un badge indiquant leur nom et le groupe auquel ils appartenaient. Les chasseurs de la Norvège. Un des gars du groupe s'apprêtait à dire quelque chose aux deux enquêteurs quand le chef lui donna un coup de coude pour lui dire de se taire.

- Tu ne vois pas la chance qu'on a de passer en première position dans le rang des meilleurs agents et ces gars ne sont que des harceleurs qui n'ont rien de mieux à faire! On va apporter nos flingues, dit Bill.

- Je suis désolé, mais les maisons hantées et les cadavres qui disparaissent, ce n'est pas pour moi. Tous les films d'horreurs qui sont fait autour de ce genre, ce n'est pas pour rien.

- Bon d'abord je le ferai sans toi. Je t'ai enseigné l'art du métier mieux que ça! Je vais aller tout seul dans un bâtiment abandonné à la recherche d'un tueur et plus jamais en revenir.

- D'accord!! J'y vais, mais à une seule condition.

- Vas-y.

- On apporte le chien.

- J'accepte!

Quelques heures plus tard

L'appartement semblait vide. Bill se préparait à l'expédition qu'il s'apprêtait à faire en mettant dans son sac le nécessaire; lampes de poche, sacs en plastiques, couvertures et un pistolet qui l'inséra doucement dans son manteau. Il se préparait aussi mentalement à se qu'il devrait affronter, car la peur d'être pris au piège ou faire face à un "esprit" l'inquiétait davantage à présent.
Tandis que dans une autre pièce, Rosalie faisait le ménage de sa chambre où elle faisait le tris de ses anciens cahiers d'école. La plupart se dirigeait directement vers les poubelles. Elle gardait les autres car elle les jugeait trop important ou intéressant pour sa propre éducation.

Puis, son père dit à sa fille de venir le rejoindre pour partir de la maison. Rosalie s'habilla de son manteau rose et tous deux partirent en direction du marché. Il ne neigeait pas beaucoup, mais le vent était désapprobateur et redoutait au commandant. En cours de route la jeune fille eut une idée.

- Papa!! Je peux aller me promener dans le marché? Je vais aller voir ce que vende les gens aujourd'hui pendant que tu vas regarder pour le travaille.