Vampire Diaries - Other Life (Tome 2) [Terminé]

Chapitre 60

Damon qui allait bientôt devenir papa, était un peu anxieux à l'idée de mal faire. Il souhaitait donc demander conseil à son frère.

Stefan : bah alors, le grand Damon qui n'a peur de rien est stressé.

Damon : ne te moque pas. Je ne me suis jamais occupé d'un bébé, et là, des jumeaux, ça fait beaucoup d'un coup. Quand nous avons adopté Enzo, il était déjà assez grand.

Stefan : il va falloir te mettre aux biberons et aux couches sales en résumé.

Damon : c'est à peu près ça. Et puis j'ai peur de leur faire du mal à ces si petits êtres, ils sont fragiles quand même.

Stefan : moins que tu ne le penses. Ce sont des vampires donc ils ont une certaine force cachée.

Damon : ça n'empêche que je suis plus fort qu'eux.

Stefan : de toute façon . Tu as l'impression que tu risques de leur faire du mal, mais tu seras très délicat, c'est comme un réflexe. Tu n'as jamais fait de mal à Enzo, et pourtant c'est un humain. Il avait certes déjà quelques années de vécue, mais ça ne change pas le fait que lui soit réellement fragile. Maintenant encore, un rien pourrait lui faire du mal.

Damon : oui tu as sûrement raison.

Stefan : tu peux même demander à Klaus si ça peut te rassurer. Tes enfants ne risquent absolument rien.

Damon : et du coup maintenant que je suis rassuré, il faut que j'apprenne à changer un bébé, et toutes ces autres choses que je ne sais faire.

Stefan : ce n'est franchement pas compliqué, tu pourras t'entraîner sur Elias. Et sur ce point-là, ta femme s'y connaît sûrement mieux que moi.

Damon : c'est vrai qu'elle garde souvent Elias.

Stefan : tu nous aurais imaginer, nous deux nous détestant, aussi proche et avec chacun une famille ?

Damon : je ne pensais pas qu'en venant t'embêter, je trouverais l'amour de ma vie. Je suis arrivé à Mystic Falls pour Katherine, et j'en suis reparti avec Emilia. Et franchement je n'en suis pas déçu.

Stefan : on aura quand même craqué pour la même femme, pour au final chacun épouser ses doubles.

Damon : et on a perdu de belles années à nous disputer comme des idiots.

Stefan : heureusement il nous en reste de bien plus nombreuses pour rattraper tout ce temps.

Damon : oui, on va pouvoir profiter de nos vies de famille.

Stefan : cette belle et grande famille que l'on est devenu.

Damon : franchement je suis fier de nous. Ce n'était pas évident vu de là où on vient, notre vieille époque de snob avec père qui était si dur avec nous.

Stefan : c'est sûr que ça change bien, mais au moins on n'a pas pris exemple sur lui, c'est le plus important.

Damon : oh ça... tu as la même petite ride que lui là.

Stefan : pfff t'es bête ! J'y ai cru un instant.

Damon : non mais plus sérieusement, je pense que toutes ces années à vagabonder nous ont fait grandir. Et surtout nos récentes relations qui nous ont bien changé aussi. Nos femmes ont réussi de belles choses.

Stefan : je ne te contredirais pas sur ce point, et je pense qu'il en reste encore beaucoup à venir.

Damon : bien sûr, nos enfants sont nos plus belles merveilles. La vie nous réserve encore plein de surprise et j'ose espérer qu'elles seront plutôt positives.

Stefan : je ne vois pas ce qui pourrait mal se passer franchement, on est arrivé à un stade de nos vies où le pire est derrière nous. On a vécu toutes les difficultés possibles, on est bien entouré, rien ne peut nous atteindre.

Damon : tu es bien sûr de toi quand même, il ne faudrait pas que tout cela se retourne contre nous.

Stefan : on a eu une vie difficile, on a dû fuir, se cacher parce que nous étions des meurtriers, et particulièrement moi. Klaus en a mortellement voulu à nos femmes, et on à échapper au pire grâce à nos amis. Maintenant, tout ce qui était précédemment négatif, nous a donner notre chance d'être heureux. Alors oui j'y crois.

Damon : tu devrais être professeur de philosophie, tu fais de beau discours plein d'espoir.