Chapitre 11 : Mes sentiments pour toi..

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Je m'excuse pour les fautes. Si vous en croisez, vous pouvez me le signaler ! Sur ce, bisous et bonne lecture !
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Je viens de finir avec Lara l'exercice sur Roméo et Juliette à la bibliothèque. Lara était radieuse aujourd'hui, aucune nouvelle blessure, rien. Elle portait une magnifique robe blanche à fleur qui allait parfaitement à sa silhouette et qui lui donnait un magnifique teint. Ses cheveux écarlates étaient enroulés en un chignon coiffé, décoiffé, sur le haut de son crâne. Je dois cacher ma jalousie lorsque certain garçons se retournaient sur elle. Un jeune homme qui semblait sortir tout droit d'un film d'horreur japonais, combiné avec mars attaque, lui tends une feuille qu'elle accepte. Elle le lit. J'aimerais savoir ce qui est écrit dessus.

- Désolée, je ne peux pas, répond t-elle.

Je souris intérieurement. Il s'est fait remballer. Pourtant, je connais ce sentiment. Oui moi Sacha Hernandez, malgré ma gueule d'ange, je me suis déjà fait recaler par une meuf. Le garçon retourne sur ses pas avec une mine triste.

- Un admirateur ? Demandé-je en haussant un sourcil.

- Euh... il voulait que j'aille boire un verre avec lui.
- Ah.

Elle se lève après avoir complété la dernière ligne de sa feuille.
- Je pense qu'il est temps que l'on rentre, dit-elle.

Je n'ai pas envie de la laisser partir toute seul, sachant qu'elle est habillé de la sorte. Cette robe est bien trop tape à l'oeil. J'imagine déjà tout ces garçons et leur regards incontrôlables se poser partout sur son corps, malgré qu'elle n'avait presque pas de forme. Lara était une fille plate mais avec plein de charmes. De toute façon, ce n'est pas une forte poitrine et un gros derrière qui fait la beauté d'une femme.

- Voyons-nous en fin de semaine pour terminer les questions sur A et B, me propose t-elle.

Mais je  refuse. J'avais déjà répondu à la taré. Je lui ai dit que je passerais à la maison cette semaine. Il fallait que j'y aille, sinon, elle ne me laissera jamais tranquille.

- D'accord... je comprends... dans ce cas, on se verra un peu plus tard pour continuer, ce n'est pas grave.
- Oui. Je te préviendrais lorsque je serais libre.

Elle tourne des talons pour partir. Je l'a rappelle et propose de la raccompagner. Elle réfléchit un moment. Je m'attendais à ce qu'elle refuse mais contre tout attente, elle m'offre un sourire gêné.

- D'accord, fit-elle.

Nous marchions dehors côte à côte, silencieusement. Je jette des coup d'oeil en sa direction parfois mais elle à le regard dans le vide. Je profite pour glisser un petit compliment sur sa robe. Elle me réponds d'un sourire gêné.

- Comme tu es toujours habillé avec des vêtements assez élégants... eh bien, je voulais ne pas te mettre la honte aujourd'hui à la bibliothèque. C'est la première fois, que je sort avec un ami, alors je ne savais pas comment m'habiller sans t'embarrasser. Je suis sortie exprès hier pour acheter cette robe. Donc, je suis vraiment contente que ça te plaise.

- En tout cas, ça te va très bien. Mais s'il te plaît ne fait plus jamais ça.

- Pourquoi ?

Son visage se décompose presque intégralement. Je me vois obligé de me justifier.

- C'est juste que tu devrais t'habiller pour toi et pas pour les autres.

Je suis flatté qu'elle s'est habillé ainsi pour moi mais je ne peux pas accepter ça. Tout ce qu'elle fait, elle doit le faire parce qu'elle en a envie pas parce que les gens vont la juger. Les gens n'ont aucune éthique, aucune manière de vivre. Et dire que le plus fous est le plus censé. Où va le monde ?
Elle ne réponds rien et reste silencieuse un petit moment, avant de lever ses prunelles émeraudes vers moi. J'en reste le souffle coupé.

Psychopathic Love Où les histoires vivent. Découvrez maintenant