J'ai faim, je n'ai pas mangé depuis 2 jours , je reste à surveiller mon frère je le nourris, le protège. Mais un jour on va devoir partir d'ici. Il fait de plus en plus froid, et son état empire. Aujourd'hui on ne peut plus rester cloîtrer dans la petite chambre qu'il occupait. J'ouvre la porte provoquant quelques fuites de divers vermines, le cadavre de mes parents est toujours là, immobile, à l'endroit où ils sont tombés il y a 4 jours. Je prends des draps dans l'armoire de l'entré et les enveloppe dedans, je tire d'abords mon père dehors, puis ma mère. Une fois les 2 corps allongés, je récolte quelques bouts de bois et lance le brasier pour mettre mes deux parents se tenant la main dedans. Je reste une demi heure hypnotiser par cet ange démoniaque qu'est le feu, dansant sur les bûches prévues à son honneur. En suite je me dirige vers le restaurant de la station, en deux jours les vivres n'ont pas pu pourrir. Quand j'y arrive il y a déjà des gens, je me plaque contre une clôture de façon à rester caché et je tends l'oreille.
"fourre en le plus possible dans le chariot, il pourrait avoir des nouveaux arrivants bientôt", je sors un œil, puis deux, je les reconnais c'est deux frères, ils avaient skié hier avec moi, ils essayent de prendre de la bouffe et de l'eau dans un chariot pour se barrer en suite, le grand frère se retourne, Jérôme je crois: "merde il y a de la fumée là-bas" c'est le bûcher où se consumment mes parents.
Mes oreilles s'assourdissent, mes tympans sont déchirés, les deux frères s'écroulent d'une traite, criblés de balles, une bande d'abrutis chtarbé arrivent en jeep, apparemment ils ont remarqués ma fumée, pourquoi je les ai pas enterrer bordel. Ils se dirigent maintenant vers le sanctuaire de mes parents, ils ne m'ont pas remarqué je dois rester planqué, ne rien tenter. Je rampe jusque au bâtiment situé de l'autre coté de l'allée. Je casse le carreau d'une fenêtre et me réfugie dedans, l'odeur me prends au tripes, je dégueule le reste de bile qu'il me reste, je déchire une partie de ma veste pour me boucher le nez, l'endroit est jonché de cadavres, je commence à pleurer, un petite fille est là, morte, sont ours en peluche dans la main, c'est injuste, la vie me dégoutte, pourquoi elle, pourquoi pas moi. Alors je fuis, je fuis cet endroit, je fuis ce corps, je fuis ces corps, je fuis la mort, alors je m'écroule dehors, et me frotte de la neige sur le visage.
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je sais que c'est glauque mais j'ai pas su où couper le chapitre alors j'espère que vous appréciez et bonne lecture.
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U4: désespoir
FanfictionImaginez vous, vous êtes dans une chambre d'hôtel dans les Pyrénées, lors des vacances de noël , le cadavre de vos parents gisant par terre, votre petit frère de 15 ans dans les bras, il est malade, il a chaud, il souffre et le médecin est mort, com...