Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon]

Chapitre 18.

Andréa.

Je suis réveillée au milieu de la nuit par un bruit sourd, je quitte mon lit, craignant d'abord un cambriolage, oui mais cette maison est une véritable forteresse, oui mais si un cambrioleur a pu éviter toute cette sécurité et entrer. Je prends un vase dans le couloir prête à me défendre.

Les pas se rapprochent et les battements de mon cœur s'accélère, je me ravise en voyant Hank dans les escaliers. Il titube, il a du mal à avancer normalement, mon dieu il est saoul.

Il est saoul. Ça fait quatre semaines que je le connais et pas une fois je ne l'ai vu saoul. Hank Kreighton, c'est l'assurance et la maitrise de soi à chaque moment. Il est prétentieux et sure de lui à chaque moment alors qu'il soit saoul, me donne l'impression d'être dans une sorte d'utopie.

Le voir tituber de cette façon me donne mal au cœur. Je marche vers lui, je lui prends le bras et la pose sur mon épaule. De l'autre main je le supporte. La forte odeur d'alcool me donne un haut le cœur. Il n'y est pas allé de main morte. Je suis à deux doigts e m'enfuir en courant.

Il ne me facilite pas la tâche. Il est lourd et le fait qu'il soit dans cet état ne facilite pas le déplacement. A chaque fois que j'essaie d'avancer il me ramène en arrière. Il est beaucoup plus lourd que moi et il me faut une volonté de fer pour le faire avancer.

Après plusieurs tentatives infructueuses je parviens à le faire entrer dans sa chambre. Je le laisse tomber sur le lit.

—Et bien dit donc Hank, tu n'y es pas allé de main morte avec l'alcool.

—Ben quoi...Reprend-il d'une voix pâteuse.

—Tu es fou ou quoi ? Qu'est-ce qu'il te prend d'agir de cette façon.

—Je suis un adulte.

—On ne dirait pas.

—Je...

Il n'arrive pas à aligner deux mots. C'est pire que ce que je crois. Demain ce sera bonjour la gueule de bois pour lui, je le plains. Il se retourne et fixe la porte. Son regard se perd dans le vide. Il souffre, c'est plus qu'évident.

—On ne se saoule que lorsqu'on a un gros chagrin. C'est ton cas Hank ?

—O...Oui. Ze suis ...triste.

—Et pourquoi donc ? Tu vas avoir un enfant dans quelques mois, ça ne te rend pas heureux ça ?

—Avec toi. Nous allons avoir un enfant tous les deux ?

Je suis sure qu'il commence à tout mélanger de nouveau. Il croit de nouveau que je suis Ariane.

—Non pas avec moi.

—Tu n'es pas enceinte ?

—Si.

—De qui ?

—De toi.

—Alors pourquoi est-ce que tu dis que toi et moi nous n'allons pas avoir un enfant toi et moi.

Il recommence à parler comme un enfant.

—Techniquement non.

—Tu es la mère de mon enfant Andréa, celle qui va lui donner la vie. Ne me mélange pas les idées. J'ai mal à la tête.

Il se laisse retomber dans le lit.

—Je vais te laisser dormir.

—Je t'ai menti. Lance-t-il d'une voix lointaine. Le sommeil a commencé à le gagner.

—A propos de quoi ?

—Je...Ne..

—Tu ne quoi ?