Chapitre 12 : Ou es-tu ?

70 9 16
                                    

Voici un chapitre très long, j'espère qu'elle va vous plaire😊😊
Bisous 😘😘😘
__________________________

Je viens d'arriver devant la porte de la maison de mes parents. Oui, ils habitent belle et bien là, dans cette villa. Cette magnifique villa blanche. Je tape le code d'entré et pénètre à l'intérieur de l'immense allée verdoyante. Rien que le fait de me trouver devant cette porte m'agaçait déjà.
La servante me reconnais immédiatement et me salue. Je lui salue en retour.

- Comment allez-vous ?

- Bien. Monsieur et madame Hernandez sont dans la chambre, dois-je les avertir de votre arrivés ?

- Non, ça ira Justine. Je leur ferais la surprise. La tarée seras contente de me voir.

J'entre dans la salle. Tout mes amis et proches qui savent ma vie, savent très bien que j'appelle ma mère ainsi. Malgré que je l'appelle de la sorte, cela ne veut pas dire que je ne l'aime pas.

Je me pose sur le canapé et Justine se dépêche de venir me servir un verre de jus.

- Est-ce que c'est bon ?

- Oui, délicieux.

- Je les ai pressés, il y a quelque minute juste avant que vous n'arriviez.

- Chéri, tu es enfin rentré ! Crie une voix de petite fille.

Elle fonce ensuite droit vers moi, tête première. Elle portait une longue robe rouge façon lolita avec col carré et plein de froufrou un peu partout sur elle. Ses longs cheveux blondes forment deux couettes attachés à des rubans rouges qui pendent de chaque côté de ses épaules et elle porte un ourson en peluche dans la main.

- Maman, tu ne peux pas faire attention ? Tu as renversés le verre de jus sur mon t-shirt, grogné-je agacé.

Elle tend les bras vers moi et me colle un peu plus a elle.

- Tu m'as manqué prononce sa petite voix.

Je vous présente ma mère, Lili. Oui même son nom fait très petite fille. Sa voix n'a pas grandit en même temps que son âge, bien qu'elle reste petite de taille, elle mesure dans les mètres cinquante et est très belle. Ça, je ne peux pas le nier. C'est ces bouclettes blondes et cet attitude enfantine qui a fait succomber mon père.

- Maman, lâche-moi.

- Non. Si je te laisse, tu vas partir. Tu m'as trop manqué. Et mes messages, tu n'y réponds jamais. Tu y réponds seulement quand ça te chante.

- Maman, s'il te plaît, grogné-je en la poussant.

Elle fronce des sourcils, se décale, s'assoit sur le sol et se met à jouer avec son ours en peluche comme une petite fille de cinq ans.
Elle ramasse ensuite un couteau sur la table et commence à déchiqueter la peluche.

- Tu es méchant, fit-elle la larme à l'œil. Vraiment méchant, méchant, méchant... à chaque prononciation du mot méchant, elle trou le pauvre ourson.

Parfois je me demande, comment quelqu'un comme ça, a pu donner la vie et garder son enfant vivant jusqu'à 17 ans. Pourtant, mon père m'avait dit qu'elle n'avait aucun sentiment lorsqu'elle a appris qu'elle était enceinte.

- Monsieur, avez-vous besoin d'autre chose ? Me demande Justine qui venait de remplacer la peluche massacré par une neuve.

La tarée le prend et le serre dans ses bras.

- Non, ça ira. Je vais faire un tour dehors, occupe-toi de la tarée.

Eh merde ! Il ne faut jamais que je l'appelle comme ça devant elle.
Juste après la fin de ma phrase, des bruits de pleures emplissent la salle. Ah putain ! C'est cris aigus, je n'en peux plus, mes oreilles vont finir par s'enfuir de ma tête.

Psychopathic Love Où les histoires vivent. Découvrez maintenant