mélancolie absconse

11 3 1
                                    

Cette nuit j'ai aperçu une étoile filante et mon esprit s'est mis à divaguer.

j'ai repensé à toi.
Et à nous

Je me suis souvenue que j'aimais
Lorsque nos corps se liaient dans une symphonie mélodique
Et que nos coeurs s'enlaçaient tel des fleurs
De nouveau j'aurai voulu de tes bras,
Ceux qui m'entouraient de leur enveloppe charnel,
Et pouvoir passer
mes lèvres rêches sur ta peau veloutée.
Je t'aimais de tout mon infâme être.
Je crois que tu m'aimais aussi.

J'aurais voulu encore sentir la chaleur doucereuse de ton corps si fragile sur ma peau glacée.
J'aurai aimé connaître encore les sensations de nos chairs collées l'une à l'autre,
Pouvoir te toucher et sentir les frissons parcourir ton échine blanchâtre.
J'aurai souhaité continuer à murmurer à ton oreille tous ces poèmes que j'ai appris pour toi.
J'aurais aimé ressentir de nouveau toutes ses sensations enivrantes qui nous liaient.

J'ai repensé aux après-midi, où couchées dans l'herbe drue
Nos corps nus et imparfaits nous semblaient beaux.

Nous étions heureuses.

Nous nous sommes aimées, je crois.

Mais l'étoile filante est partie et la nuit est noir ce soir sans toi.

Et à nous

Je me suis souvenue que j'aimais
Lorsque nos corps se liaient  dans une symphonie mélodique 
Et que nos coeurs s'enlaçaient tel des fleurs 
De nouveau j'aurai voulu de tes bras,
Ceux qui m'entouraient de leur enveloppe charnel,
Et pouvoir passer
mes lèvres rêches sur ta peau veloutée.
Je t'aimais de tout mon infâme être.
Je crois que tu m'aimais aussi.

J'aurais voulu encore sentir la chaleur doucereuse de ton corps si fragile sur ma peau glacée.
J'aurai aimé connaître encore les sensations de nos chairs collées l'une à l'autre,
Pouvoir te toucher et sentir les frissons parcourir ton échine blanchâtre.
J'aurai souhaité continuer à murmurer à ton oreille tous ces poèmes que j'ai appris pour toi.
J'aurais aimé ressentir de nouveau toutes ses sensations enivrantes qui nous liaient.

J'ai repensé aux après-midi, où couchées dans l'herbe drue
Nos corps nus et imparfaits nous semblaient beaux.

Nous étions heureuses.

Nous nous sommes aimées, je crois.

Mais l'étoile filante est partie et la nuit est noir ce soir sans toi.

octopus's gardenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant