Partie 1

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Il pleuvait à torrent. Tous les lycéens qui venait de sortir de cours courrait pour prendre leur bus. D'autres courraient pour se mettre à l'abri tout simplement.

Par loin de l'université de droit, une jeune fille brune marchait dans les rues, se fichant bien de savoir si ses cheveux étaient mouillés ou non. Dix minutes après elle arriva à sa résidence. Elle tapa le code sur le côté et entra. Elle monta un étage puis se dirigea vers sa porte, elle était rouge bordeaux. Quand elle entra se fut un petit appartement qui y était. Il y avait à gauche un lavabo avec deux placards, un peu plus loin un frigo et encore un peu plus loin vers la droite un lit avec en face un bureau et au-dessus des étagères avec de nombreux livres. Elle posa son sac sur le sol, enleva sa veste qu'elle posa sur sa chaise devant son bureau et s'asseya sur son lit.
Elle soupira et regarda la porte. Dans le miroir qui était sur le bureau elle vit que ses cheveux étaient tous bouclés. Ses arrivés à présent au milieu du dos.

Quand elle fit ses devoirs elle ressentie une pression spirituel d'un hollow. Elle attendit cinq minutes, dix minutes et elle ne ressentie toujours pas la pression spirituel d'un shinigami.

- Encore pour ma gueule. Soupira-t-elle.

Elle attrapa un badge sur son bureau et sortie. Il pleuvait toujours autant, elle trouva très vite le hollow, mais elle vit Rukia. Ses cheveux étaient court, et avait l'air un peu plus grande.

- Rukia !
- Karin. Dit Rukia en se retournant étonnée de voir Karin à cet endroit là.
- Ça fait longtemps.
- Oui.
- Tu es là en mission ?
- Hé bien en réalité j'étais venue pour te voir, seulement. Déclara-t-elle en souriant.
- Quoi, il y a un problème à la Soul Soceity ?
- Non, il n'y en a aucun, c'est moi qui ait voulu venir te voir.
- Vient on va chez moi.
- Merci Karin.

Sur le chemin Karin lui raconta ce qu'il était arrivé depuis trois ans. Son bac, l'université, la joie de vivre toute seule disait-elle.
Mais Rukia remarquait un changement, même plusieurs. Une fois chez la brune, elles s'asseyèrent le seul endroit où elle pouvait, qui était le lit.

- C'est petit. Remarqua Rukia.
- Ça me suffit bien, et puis c'est pas loin de chez mon père.
- Où est Yuzu ?
- Elle est partie en Angleterre faire ses études. Elle nous a dit qu'elle ferait tout pour pouvoir venir à chaque vacance.
- Et toi, tu vas bien ?
- Pourquoi me demandes-tu ça Rukia, bien-sûr que je vais bien. Dit-elle un peu vexée en baissant la tête.
- Ton frère s'inquiète pour toi.
- Je m'en doute, il ne peut vraiment pas venir n'est-ce pas ?
- Non, du moins pas encore. Urahara-san essai de créer quelque chose pour qu'il puisse venir, mais il n'a pas encore trouvé.
- Comment se passe sa vie à la Soul Soceity ?
- Hé bien, puisque que Kyoraku-san est devenu capitaine-commandant un peu avant la bataille contre les quincy il restait une place de capitaine, et Kyoraku l'a désigné comme étant le nouveau capitaine de cette division, avec moi en vice-capitaine.
- Il doit être heureux alors.
- La seule chose qui lui manque est sa famille et ses amis Karin.
- Tu ne voudrais pas le revoir ?
- Non, pas pour l'instant.
- Je vais y aller.
- Rukia tu reviendras ?
- Oui, je te promet que je vais revenir, on ne doit plus laisser les chemins se séparés.
- Tu peux lui transmettre quelque chose, à Ichigo ?
- Oui, vas-y.
- Dis-lui, qu'il me manque.
- D'accord je lui transmettrai. A bientôt Karin.
- A bientôt Rukia.

Lorsque Rukia fut repartie, la solitude de la brune reprit. Elle vit ses devoirs laissés sur son bureau et recommença aussitôt.



De son côté Rukia était retournée au près d'Ichigo.

- Comment elle va ? Demanda le roux.
- Pas très bien. Je sais que ta sœur aime la solitude, mais je la sens plus seule que jamais.
- Tu vas prendre soin d'elle hein ?
- Oui Ichigo, ne t'inquiète pas.
- Merci beaucoup Rukia.

Karin de son côté était en ville à regarder les étoiles brillaient. Elle n'aimait pas resté chez elle, elle devait ressentir de l'air, de la fraîcheur, pour lui remettre quelques idées en place. Accoudée à la barre elle regarda ses mains :

- Je ne lui est même pas dit... Il me reste peu de temps, il va falloir pourtant que je lui dise.... Trois mois sont beaucoup trop court.

Le lendemain elle était dans sa classe en train de suivre son cours, ce qui était plutôt étrange de sa part, surtout quand on la connaissait au lycée.
C'est vrai qu'elle avait changée, mais ce n'était pas le fait que son frère soit parti, ou qu'elle devienne shinigami, ni le fait que presque tout la laisse tombée qui l'avait changée, c'était le fait qu'on lui ait dit pendant son année de terminale qui lui restée qu'un an, jour pour jour, et qu'alors ses jours étaient comptés.

A la fin de son cours elle ressentie une pression spirituel d'un hollow. Elle hésita à y aller, alors qu'elle devait aller à son cours suivant. Elle regarda autour d'elle et finalement elle prit la porte de l'extérieur la plus près pour y aller. Cette fois-ci au niveau du hollow il n'y avait personne. Elle déposa son sac dans une ruelle, se servit de son badge puis alla attaquer le
hollow :

- Envoie Mizu !

Un grande attaque d'eau fut envoyée sur le hollow qui disparu la seconde d'après. Elle retourna dans son corps et courut pour retourner à son cours.
Elle arriva bien évidemment en retard. Le midi elle prit seulement un encas puis les cours repris pour elle vers trois heures. A vingt heure quand elle eut finie elle rentra chez elle. Elle ne prit pas la peine de manger, tellement fatiguée qu'elle se coucha et s'endormit presque aussitôt.

Le lendemain, quand elle arriva devant sa résidence à six heures elle vit Rukia qui l'attendait.

- Pourquoi ne vas-tu pas chez Urahara te chercher ton gigai, on va finir par me prendre pour une folle Rukia.
- Désolé, mais vu que je reste que quelques heures à chaque fois je n'en vois pas l'utilité.

Tous les deux jours Rukia venait pour voir Karin, et à chaque il y avait quelque chose de différent en elle. Elle changée de comportement.
Karin voulait lui dire quelque chose, mais finalement elle lui disait qu'elle ne s'en rappelait plus.

Le week-end, Karin ne rentra pas chez son père, elle n'avait pas très envie, elle l'avait prévenu, et il avait accepté. Il n'y avait que lui qui savait qu'elle était malade, même sa sœur jumelle ne le savait pas.

Karin était assise sur son lit, son dos collé contre le mur, à regarder le soleil par la fenêtre. Des enfants criés dans les parcs qui étaient proches, des adolescents rigolé, tout le monde avait l'air si heureux à l'extérieur, il n'y avait que cette jeune étudiante dans son appartement qui n'était pas heureuse. Elle colla sa tête contre le mur et la leva. Elle échappa une larme, ce n'était pas habituel chez elle.
Quand elle ressentie une pressions spirituel elle reconnut celle de son amie Rukia.

Elle essuya les larmes qui avaient coulés et sortie de son appartement.
Un peu plus loin Rukia l'attendait.

- Tu viens encore ? Demanda Karin en souriant.
- Oui, je voulais voir comment tu allais.
- Tu viens souvent, tu devrais savoir comment je vais.
- Je sais que tu n'as pas l'air d'aller très bien. Qu'est-ce qui t'arrive Karin ?
- Discutons de ça ailleurs s'il te plaît.
- D'accord.

Elles retournèrent une fois de plus chez la brune, et s'asseyèrent.

- Au fait, pourquoi ne fais-tu plus aucun sport ? Lui demanda Rukia.
- J'ai été obligée d'arrêtée, c'était d'ailleurs de ça que je voulais te parler. Mais tu dois me promettre que ça restera entre nous, s'il te plaît.
- D'accord. Je te le promet Karin.
- Il y a un an, j'ai fait un arrêt cardiaque, alors que je marchais dans la rue pour rentrer chez moi. Je manquais d'air, je n'arrivais plus du tout à respirer, ça me faisais tellement mal...Personne n'était autour, j'ai réussi à appeler mon père, mais j'avais déjà perdue conscience. J'ai été transportée à temps à l'hôpital, pour eux j'étais déjà morte, mais j'ai finalement survécu, mais je n'étais pas vraiment bien tu vois. Après ça ils m'ont fais plusieurs examens, et ils m'ont dit que un de mes poumons ne fonctionnait plus très bien, ça ne me donnait pas assez d'air, et le sang allait trop lentement à mon cœur, ce qui m'a fais faire un arrêt cardiaque. Ils m'ont donné plusieurs médicaments à prendre, ils m'ont dit aussi que le sport était fini, et que je n'avais plus qu'un ans à vivre.

Rukia était triste, elle se demandait comment ça pouvait être possible, elle ne pouvait pas y croire.

- Je suis restée trois semaines à l'hôpital pour me redonner assez d'air, et tous les mois je dois y retourner pour ça. Mais au bout d'un moment ça ne fonctionnera plus assez bien, et c'est pour ça qu'ils m'ont "donnaient" un an. Car la prochaine fois que je ferrais un arrêt cardiaque, ils disent que cette fois-là ils en pourront pas me sauver.
- Pourquoi ne me l'as-tu pas dit avant ?
- Je n'arrivais pas à te dire que j'allais mourir.
- Tu sais que je peux t'aider !
- Je ne voudrais pas qu'on parle de ce qui se passera après, pour l'instant je suis à l'idée de mourir tu vois.
- Ta sœur le sait alors ?
- Non.
- Comment ça, elle n'était pas là quand c'est arrivé.
- Je t'ai dit que j'étais toute seule quand j'ai eu ça, elle était partie en voyage en France.
- Karin, dès que tu as besoin de moi, tu sais que je suis là ?
- Hum, merci Rukia.

En fin de soirée Rukia repartie, une fois de plus. Quand elle fut en face Ichigo, elle ne lui dit rien de la maladie de Karin, elle lui avait promit, et de toute manière ça allait être à elle de lui dire.

Os Karin Kurosaki Où les histoires vivent. Découvrez maintenant