Brume brune, je me suis perdue en te contemplant. Je ne connais rien de toi si ce n'est que tu n'es qu'éphémère, presque irréelle voire inexistante. Trouble et indécise, tu te déplaces au gré des vents sans réelle destination, sans réel but. J'aime te regarder t'élancer dans la vie le regard à l'horizon comme si tu savais où tu allais, comme si tout était si simple. Peu importe où tu te rends, tu y vas avec grâce et détermination.
Je continuer de douter de ton existence ne pouvant réellement la prouver ne t'ayant aperçue qu'une dizaine de fois. Tu es abstraite et intouchable. A mon toucher tu t'éloignes, à mes caresses tu disparais. Ne t'enfuis plus, ne t'en fais pas, n'aies plus peur de moi. Tu sembles tout emporter avec toi, tout refroidir sur ton passage et finis par disparaître lorsque l'on te remarque réellement. De quoi te caches-tu ? De quoi as-tu peur ? Qui fuis-tu ?
Pourquoi es-tu si floue, si éphémère, si inaccessible, si irréelle ? Tu hantes mes pensées, mon sommeil, ma vie. Tu m'obsèdes et je ne peux pas t'en vouloir. Hier soir je t'ai encore vu à la supérette de mon quartier. Je suis sortie en trombe pour venir te parler et tu t'étais encore volatilisée... Je perds espoir qu'un jour je puisse te parler, t'aider... Je crois sombrer dans la folie peu à peu : je ne mange pratiquement plus, ne dors plus énormément. Es-tu réelle ? Je suis perdue, perdue à cause de toi Brume brune... Je suis à présent dans le trouble, j'ai des frissons en te voyant, en pensant à toi. Pourtant tu me réchauffes le cœur, le faisant battre plus fort, rendant ma respiration plus lourde, m'empêchant de me concentrer sur le monde extérieur, restant bouche bée, voulant arrêter le temps. Tu es devenue ma drogue, et je suis dépendante de toi Brume brune. Je ne peux pas me sevrer, je ne veux pas me sevrer.
Tu corresponds à de nombreux fantasmes, tu es celle qu'on imagine avoir comme maîtresse, comme femme, on pense rêver lorsque l'on te croise espérant que le rêve ne prenne jamais fin. Pourtant tu rentres et sors de nos vies si rapidement que l'on finit par se demander si tu as un jour croisé notre chemin. Laisse-moi être ce rayon de soleil qui te percera à jour et qui éclairera ton côté si sombre et qui salit ta pauvre âme.
VOUS LISEZ
Courts textes
Short StoryL'amour, le bonheur, la tristesse, la haine, l'euphorie... Tant d'émotions que nous, humains, peuplant cette magnifique planète qu'est la Terre, essayant en vain de comprendre et de contrôler. On essaye car on sait que nous sommes incontrôlables, im...