Ô sable dontl'évanescence tût.
Parfois, il se verse et la consciences'évanouit :
Mes souvenirs, écartelés, en fragmentsvaporeux,
Une fois, les remparts du temps se sont durcis,
Lepassé avait survécu.
Peut-être avons-nous dépéri dans lesilence.
Peut-être que ces histoires ont guetté l'encens.
Auquelcas, ils se vêtissent de transparence.
Peut-être que les hommesméconnaissent cette absence.
'' A qui appartiennent lessourires sur ces cadres ? ''
Métabolisme séculaire,mémoire fœtale.
Je ne comprends guère d'où pleuvent cesrâles,
Ce n'est qu'une histoire de prénoms et de dates denaissances
Bordaile ! – Définissez-moi dégénérescence...
Je ne sais plus comment m'agripper à larampe.
Apprends-moi, mon organe, mon ami, mon mari, mon pilier,mon hippocampe.
'' C'est donc pour cela que tu me scrutais,les yeux d'un filtre lacrymal, avec insistance ! ''
''Je suis soulagée que tu ailles mieux... ''
'' Maispourquoi est-ce que tu te soucies de ma personne ? Je vais trèsbien, j'ai appris à marcher aujourd'hui ! ''
''Tu ne sais donc plus qui m'a causé ces cicatrices, lorsque lecordon n'était plus, à minuit. ''
'' Non mais jeparviens à sauter ! C'est extraordinaire que de s'éleverdu sol ! ''
Et d'un murmure : '' Dureinsouciance... ''
C'est l'interdiction du langage queje lui autorise.
La barque vogue, rit sur les flots, maisplats,
On lui appose le sceau, le seul qu'il mémorise.
Leseul repère demeure le cœur qui retentit.
C'est ce miroir quise brise.
Ce n'est pas la ville qui ralentit, les maux sontnombreux, ils sont lésion.
Peut-être que c'est moi qui mebrise ?
A quoi bon puisque -
Il est trop Tau pour seprononcer.
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Des cas dansent. - Poème sur la maladie de l'Alzheimer
PoetryDes cas dansent ou décadence, est un poème sur la maladie de l'Alzheimer.