Grâce à lui...

Chapitre 3

Résultats des courses 5-1 pour notre équipe et j'ai mis un doublé tout comme Antoine. À voir la tête des autres j'explose de rire. Ils sont tous dégoûtés de s'être fait battre aussi facilement.

- Tu es douée Coralie. Déclare Fernando Torres.
- Oui beaucoup plus que l'on s'y attendait. Dit Filipe Luis.
- Ça c'est parce que vous êtes sexiste. Dis-je. Pour vous les mecs sont systématiquement plus fort que les filles alors que c'est faux.

J'eus un sourire en coin et partie au vestiaire en les laissant là bouche bée. Je pris une rapide douche et me rhabille. Je n'ai pas à me dépêcher vu qu'Anto prend beaucoup de temps alors j'en profite pour refaire mes tresses. Quand je les juge impeccable je prends mon sac et sors du vestiaire. Par chance je sors en même temps que mon frère donc pour une fois pas besoin de l'attendre. On retourne tranquillement à la voiture et déposons nos sacs dans le coffre. Après on rentre à la maison. Je prends nos affaires et vais les mettre à laver pendant qu'il va faire une salade pour le repas de ce soir. Je range mes nouvelles affaires quand je tombe sur ma boite à bijoux. Je la prend et m'assieds sur mon lit. J'ouvre la boite doucement comme si elle contenait quelque chose d'extrêmement fragile. Elle contient les quelques bijoux offert par la famille et par Aeden. Je prend sa chaîne. Ses parents ont tenu à ce que je la garde en souvenir en plus de la bague de fiançailles. Je met sa chaîne et joue nerveusement avec la bague. À la place du miroir j'avais mis une photo de nous deux. Je la contemple avec insistance. Je me souviens c'est un passant qui l'a prise. On était à Nice. Il faisait beau et il me tient dans ses bras. Cette photo respire la joie de vivre et le bonheur. Ces choses auxquelles je n'aurais plus le droit... Je sens une larme rouler sur ma joue. Je la laisse rouler jusqu'à ce qu'elle tombé sur mon poignet où se trouve la chaîne... Je ne sais pas comment combler ce vide en moi, ce vide qu'il remplissait toujours... Je me perd dans mes pensées sombres quand quelqu'un toque à la porte. Je range la bague, remet la boite a sa place et essuie la larme. Puis j'ouvre la porte, j'y vois mon frère avec dans ses bras ma nièce. Je souris et regarde mon frère pour lui demander si je peux la prendre. Il me la tend et je l'attrape délicatement. Elle est si petite. Je la trouve trop mignonne!

- J'ai demandé à Erica si je pouvais l'avoir un peu plus souvent avant l'Euro vu qu'elle est trop petite...
- Je comprend tout à fait! Profite d'elle tant que tu peux car sinon tu éprouveras du regret...
- Arrête de tout voir négativement s'il te plaît...
- Je vais essayer mais je ne te promet rien...

On s'installe sur mon lit tout les trois. C'est une chose que j'aurais aimé vivre avec Aeden mais c'est impossible... Antoine la regarde comme si c'était la plus belle chose qu'il est vu ce que je peux comprendre vu que c'est un bout de lui. La petite se met à pleurer. Elle a sans doute faim. Je la repasse à Anto qui va lui préparer un biberon. Je regarde mes poignets. Je ressens encore ce mal être... Je vais dans ma salle de bain et prend ma lame. Je l'appuie sur mon poignet où il y a déjà des marques. Je la fais glisser 5 fois avant d'essuyer le sang qui coule. Je mets une bande et un gilet pour la cacher. Ce bien être que j'ai ressentis 3 minutes fait place à la culpabilité. Je culpabilise de faire croire à Anto et Théo que tout va bien alors que non... Je rejoins mon frère qui donne à manger à Mia. Je mets la table que pour nous deux car Théo sort ce soir. Après que la petite ait mangé, mon frère va la coucher et prend le babyphone à proximité. Je nous sers et mange un peu. Je n'ai pas très faim. Antoine est en train de me parler de l'Euro qui approche. Je sens son impatience mais en même temps je sais qu'il est stressé parce qu'il veut Mieux faire que pour les mondiaux. Je sais qu'il peut y arrivèrent je lui dis.

- Comment tu peux savoir qu'on va Mieux réussir qu'au mondiaux?
- J'ai regardé quelques vidéos de l'équipe de France et vous avez un très beau potentiel à la limite vos plus grands adversaires sont les allemands parce que vous avez déjà perdu contre eux et que vous aurez plus de stress et la crainte d'une nouvelle défaite mais en même temps c'est ce qui peu vous obliger à plus pousser sur vos capacités.
- Tu as sans doute raison.
- Je sais que j'ai raison!
- D'ailleurs tu viens avec moi à Clairefontaine!
- Quoi?!
- Oui! Didier a reçu l'accord de la FIFA donc tu viens avec moi.
- Je vois que je n'ai pas mon mot à dire alors on part quand?
- Dans 5 jours.
- D'accord.