Chapitre 35

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Je n'aurais jamais du lui faire confiance.

Il m'as trahit. J'ai envie de hurler, de pleurer, mais rien, je me contente de courir sans savoir où je vais.

Quand je réalise vers où je me dirige, je me sens tellement conne. Je suis sur le chemin de la falaise où m'avais emmené Hayden.

Malgré tout je continue ma route. J'y arrive enfin et je regarde droit devant, me souvenant cette magnifique journée...

* point de vu d'Hayden.*

Quand mes yeux rencontre ceux de Layla, je regrette d'être avec Chloé.

Les yeux de ma belle exprime de la colère et de la tristesse. J'ai envie de me lever, de la prendre dans mes bras, mais je ne peux pas. Je dois continuer à faire semblant. Pour elle.

Et même si je ne voulais pour rien au monde me retrouver avec Chloé sur mes genoux et être de nouveau en "couple" avec elle. Je me sens coupable. Je me sens tellement mal. Et le pire, c'est la colère qui monte en moi quand je pense à ce que dois ressentir Layla. Je souffle un bout coup et prend une expression impassible en repensant à ce qu'il s'est passé ce matin.

Flashback.

Je suis crevé. Après avoir déposé Layla, je n'est fais que penser à elle, presque toute la nuit. Je pensais profiter de cette journée pour faire la grasse matinée, mais une personne, suicidaire apparemment, décide de me réveiller en frappant à la porte.

Je dis au gars d'aller ouvrir, mais je croix qu'ils sont parti Parce que aucun ne répond. Je relève la tête, et en effet, je suis seul. Je souffle bruyamment, et vais ouvrir la porte encore à moitié endormi.

Je tourne la poignée et la, une fille se jette dans mes bras.

Heu...ok.

Je la repousse doucement. Étant encore dans les vapes, je prend quelques secondes à me rendre compte que c'est Chloé. Je fronce les sourcils.

- Mon bébé ! Crit-elle

Non mais putain, elle peut pas fermer ça gueule. Elle a quoi à gueuler comme ça dès le matin.

- Tu veux quoi Chloé ? Dis-je lassé.

Un sourire que je n'aime pas, viens s'ancrer sur ses lèvres rempli de glosse.

- Qu'on redevienne comme avant.

J'hausse un sourcil. Elle a vraiment cru que j'allais accepter. Quand je vois qu'elle est sérieuse, j'éclate de rire.

Mais... en entendant la suite je m'arrête aussi sec. Je relève les yeux, me précipite vers elle et la colle violement contre le mur.

Je peux voir la peur dans ses yeux. C'est bien, elle a raison d'avoir peur de moi après ce qu'elle vient de dire.

- Qu'est ce que t'as dis !?! Hurlais-je.

Elle reprend soudainement confiance en elle, et elle pose sa main sur mon torse en essayant de me pousser, elle peut toujours essayer.

Voyant qu'elle ne peut rien faire pour que je la libert, elle pousse un long soupire.

- J'ai dis que si tu ne faisait pas ce que je voulais, c'était ta petite salope de Layla qui allait le payer. Je sais très bien que c'est de sa faute si on est plus ensemble et qu'on ne couche plus. Fais ce que je te dis, et il ne lui arrivera rien.

- C'est hors de question. Tu n'as aucun contrôle sur moi.

- Très bien, je tiens simplement à te dire, il ne reste peut être que 3 semaines, mais ce seront les pires de sa vie.

Je sers les point. PUTAIN ! Je sais très bien de quoi Chloé est capable. Je ne peux pas prendre le risque.

- Ok, on est de nouveau "en couple", dis-je en mimant les guillemets. Mais si il arrive quoi que ce soit à Layla par ta faute, tu me le payeras très chère.

Elle me fait un grand sourire et viens m'embrasser sur la bouche. Merde, je comprendrais jamais pourquoi les filles mettent du glosse. C'est gluant, beurk.

Fin du flashback.

Je souffle et me lève, faisant presque tomber Chloé qui était sur mes genoux.

Je part sans un regard à mes amis. Je n'en peux déjà plus de cette situation. Je veux protéger Layla, et en même temps j'ai l'impression que je lui fais du mal.

Je rentre au chalet et vais dans la salle de bain. Je prend ma douche, l'eau chaude qui glisse sur mon corp détend peu à peu mes muscles. Après une bonne demi heure, je sort enfin de la salle de bain pour allez me coucher. Ce soir c'est le bal, et quelque chose me dis que je vais besoin d'être en pleine forme, au moins physiquement.

Un été presque parfait [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant