Il s'avance doucement, dans la fraîcheur d'un autre de ces soirs d'octobre où les enfants s'amusent a écraser les feuilles mortes et où le souffle court et les joues rouges, les adolescents rejoignent leurs maisons en riant. Tulipes roses et blanches, comme à son habitude. Le fleuriste sait, le bouquet est sur le comptoir attendant comme chaque fin de journée son acheteur quotidien. Il s'approche caresse un pétale du bout des doigts et remplie doucement son nez du parfum si singulier. Il sourit à la sensation et ses yeux semblent s'égarer dans le vide. Cette routine ne le lassera donc jamais.
