Chapitre 4: Les Pierces

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Chapitre 4:

Les Pierces

Au même moment, on entendit un bruit de chevaux, comme une cavalerie qui passait, si c'était le cas, il devait y avoir plusieurs centaines de chevaux, et j'espère pour nous qu'ils étaient de notre camp, car sinon, ce serait une armée entière de cavaliers au service de Meltior qui nous tomberait dessus et on serait très, très mal pour ne pas dire qu'on serait tous morts.

Je mis fin à mon doute quand Hall'and me dit :

« C'est les Pierces, caches-toi ! »

Puis devant mon incompréhension, il me dit :

« Ils sont au service de Meltior ! »

Aussitôt, on fît un bond de côté pour se cacher près d'un rocher, qui, serte, était plutôt petit, mais qui fera l'affaire, pensais-je.

Et puis de toute façon, on avait pas trop le choix.

Puis on attendit que l'armée des Pierces passa.

En les regardant discrètement, je remarquais qu'ils étaient habillés d'un costume trois pièces avec cravate et chemise.

Plutôt bizarre, pensai-je, pour une tenue de cavalier.

Mais le plus étrange était qu'ils n'avaient pas de tête, ou du moins, une sorte de fumée noire à la place. Je me demandais comment ils pouvaient voir.

Dans leurs mains, ils tenaient une épée couverte de sang.

Quand toute l'intégralité des Pierces passa, on sorti de notre cachette. Quelle ne fut pas ma stupeur quand je vis un autre Pierce, un retardateur pensais-je. Je vis la même réaction sur le visage d'Hall'and, qui, sans perdre de temps, tapa le sol en un violent coup avec son bâton dotée d'une très petite lumière bleue au bout qui scintillait très fort.

Il y eu ensuite un grand « BOUM », et la terre trembla, des fissures se firent dans le sol à l'endroit précis où se trouvaient le Pierce et son cheval. Puis, très vite, les fissures laissèrent place à un grand trou qui aspira le cheval. Le Pierce eu tout juste le temps de sauter de son cheval pour finalement atterrir à un mètre de l'énorme trou.

Le cavalier, Hall'and et moi étions donc obligés de s'affronter au corps à corps.

Le sorcier sorti alors de sa poche une épée de taille moyenne couverte de symbole que je ne connaissait pas. Elle avait aussi un manche parsemé d'or et d'argent. Hall'and me la donna puis me dit :

« Bas-toi !

-Mais je ne sais pas me battre ! »

Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que le Pierce bondit de je ne sais où pour planter son épée dans le ventre d'Hall'and. Il allait l'achever quand, fou de rage, je luis plantais mon épée à mon tour dans son ventre.

Le Pierce lâcha donc son épée, et dans les derniers instants de sa vie, il cria, et de la fumée qui lui servait de tête sorti un cri hideux. « Il va alerter toute sa tribu! » pensais-je. Alors pour le faire taire, je lui planta un dernier coup d'épée qui l'acheva.

Aussitôt, je me retourna pour aller voir Hall'and qui n'arrêtait pas de cracher du sang pour lui dire :

« Il a alerté toute son armée, qu'est-ce que je dois faire ? »

Mais je voyais bien qu'Hall'and ne pouvait me répondre. Je refusais de perdre mon seul ami, celui qui, en quelques minutes, m'avait raconté ma vie. Puis le vieux sorcier ferma les yeux.

N'y tenant plus, je hurla à en perdre les tympans.

Puis j'entendis derrière moi l'armée des Pierces qui avançaient à une folle allure. Je ne pouvais pas mourir le jour même où j'avais commencé ma vie, en quelque sorte.

Ils se sont arrêtés à quelque mètre de moi pour mieux m'observer avant de me déchiqueter d'une centaine de sabots.

Tout à coup, une armée de créature de toute sorte surgit de nulle part et combattît les Pierces. Je contemplais toutes les créatures qui devaient appartenir sans doute à l'armée d'OURAN. Il y avait des Satyres, des Nains, des Géants, des Centaures et toute sorte de créatures que je ne pourrai citer. Ils étaient tous là, il ne manquait peut-être que les elfes que je ne voyais pas. La dernière chose dont je me souviens avant de m'être évanoui, c'était l'armée du royaume d'OURAN qui comptait plus de mille guerriers qui réduisait en pièces les Pierces. Après, ce fut le trou noir.

OURAN Livre I [La quête]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant