OURAN Livre I [La quête]

Chapitre 11: La forêt de Dose

Chapitre 11 :

La forêt de Dose

Il faisait sombre, mais on pouvait apercevoir quelques rayons de soleils qui pénétraient à travers les arbres.

Les arbres, justement, parlons-en ! Ces arbres ressemblaient plutôt à de longues formes irrégulières et inquiétantes accompagnés de sortes de longs bras qui semblaient tendus vers le ciel.

De temps en temps, on entendait des sortes de « cris » d'animaux, puis, juste derrière, une multitude d'oiseaux qui fanfaronnaient.

Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas ça qui va nous remonter le moral...

« Ne vous inquiétez pas, commença à dire Razel, les «Glagtouplies» ne s'attaquent quasiment jamais aux hommes !... Sauf quand on leur fait du mal...

-Si c'est pour nous rassurer, c'est un p'tit peu raté ! S'exclama Roussol.

-Ne vous inquiétez pas, de toute façon, cette forêt ne sera pas l'obstacle le plus dangereux ! Nous dit Bruce, comme pour nous prévenir.

-Ah...soupira Charate, qui, visiblement, vu sa transpiration, ne s'était pas habitué à la température de la forêt de Dose, à la fois chaude et extrêmement humide, Merci du conseil tout d'même, Bruce! »

Charate s'étant arrêté pour reprendre du souffle, repartit aussitôt à la hauteur de ses compagnons quand il vit que ceux-ci ne les avaient pas attendu.

Cela faisait plus de quatre heure que nous étions entrains de marcher quand Tara nous dit qu'il faudrait songer à trouver un endroit pour dormir.

« QUOI?! S'exclama Roussol.

-Il est midi !! Faudrait songer à te reposer, en effet,Tara, t'as la tête qui commence à tourner ! S'inquiéta Charate.

-Non, elle a raison, répliqua Razel, le temps passe plus vite dans la forêt de Dose qu'à l'extérieur, dans notre Monde; Ouran ! »

Cette réplique me fit comme une onde de choc, et je demanda aussitôt à Tara la question qui pourrait tout changer :

« Quand tu as dit qu'on arrivera dans une semaine au Royaume des Elfes, c'était en comptant le temps du monde d'Ouran ou en comptant celui du Royaume des Elfes ? »

Tara me regarda, sourit, puis me dit : « En comptant celui du Royaume des Elfes, évidement !

-Ce qui veut dire qu'on arrivera dans à peu près...( c'est à ce moment que je découvris que j'étais un vrai matheux) 3 jours !! Même pas !! »

Et juste après, il y avais ceux qui rigolaient (Tara,Alpha et ; même si je doutes encore à le croire ; Razel) et ceux qui explosaient de joie (Charate, Bruce, Roussol et moi).

En gros, il y avait ceux qui savait depuis longtemps cette différence importante de temps, et ceux qui venaient de le découvrir.

Je faisais partit de cette deuxième catégorie.

Une demi-heure passé, nous trouvâmes enfin une sorte de petite clairière au milieu des arbres ; bref, nous avons trouvés l'endroit idéal pour dormir !

« J'avoue que j' commence à avoir sommeil ! » Déclara Roussol, qui se mit à bailler comme un goret, avant de tomber par terre, fatigué de marcher.

« Passe une bonne nuit, mon ami, ne t'inquiètes pas, je veillerais sur toi ! » Lui répondit Charate, en lui passant une couverture et en le « bordant ». J'avoue que je trouvais cette scène presque comique, mais étant donné que Roussol avait perdu son bras gauche, ça pouvait se comprendre.

Quelque temps plus tard, une fois que tout le petit monde dormait, je me prit à regarder le ciel ; parsemé d'étoiles, toutes plus brillantes les unes que les autres ! C'était beau, c'est la première fois depuis que je me suis réveiller chez moi ; amnésique, que je contemplait les étoiles ! Puis, soudain, je vis une tête se dresser devant les étoiles...

Si on devait appeler ça une tête : l'individu avait une armure parsemé d'une matière entièrement noir, mais le plus étrange, c'est que notre reflet pouvait se voir impeccablement dans son armure.

Il avait un casque noir également, mais avec des touches d'or par ci par là. Et en guise de fentes qu'il avait sur son casque, on y pouvait voir deux yeux, d'un rouge intense, ou plutôt, saignant, oui c'est ça, ses yeux était d'un rouge sang qui me regardait :

« Bonsoir, Rey ! Ne trouves-tu pas ce monde magnifique ? Et cette voûte céleste, n'est ce pas charmant ? Avant, je m'amusais, moi-aussi, à regarder ce monde avec mes yeux... mais depuis l'accident... Mais... je m'égare, tu m'as reconnu, n'est-ce-pas ? »

Aussitôt mon sang se glaça, car, même si je ne l'avais jamais vu depuis que j'étais amnésique, sans savoir pourquoi, j'eus une vision ; oui, c'était bien lui !

« Oui, Rey ! C'est moi qui ait massacré ta famille, qui t'ai rendu amnésique, et qui a fait de ce monde le mien, oui c'est moi... Meltior ! »