chapitre 32

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Il fallait que je sorte de cette maison.
Il fallait que je m'en aille.
Mème si le connaissant, ça m'étonnerait fort qu'il ait laissé la plus petite issue.

Mais rien ne m'empêchait d'essayer et c'est d'ailleurs ce que je fis.

Je me levai non sans un gros effort et me dirrigeai vers ma fenêtre.
Elle était fermée de l'extérieur.
Mais comment...
Puis tout d'un coup je me rappelai que toutes les vitres de la maison étaient télécommandées.

Sur ce point, il n'y avait pas de solution.
Les vitres étaient donc barrées de ma liste d'espoir.

Il me restaient les portes mimais je me dis que qui n'oublie guère de minimes fenêtres ne laissera jamais des portes de côté.

En gros, je ne pouvais sortir de cette maison.
J'étai prisonnière dans ma propre demeure.

J'ouvris la porte de ma chambre mais elle ne céda point.
Il l'avait donc fermé à clé en sortant.

Ma chambre, celle que j'avais moi-même pris la peine de décorer, me parut tout d'un coup bien sinistre.
Elle me paraissait restreinte et étouffante.

Je m'asseyai et pris ma tête entre mes mains.
Je n'étais pas du tout en mesure de tenter une confrontation de force car ma santé ne me le permettait pas.
J'étais blessée et trop faible.
Alors que devais-je faire?

Je tâchais de le calmer même si je n'y parvins pas.
Il fallait que je réflécjisse car ce malade pourrait revenir d'un instant à l'autre et me refaire du mal.

Je regardai sur ma commode et trouvai les anti-douleurs qu'il m'avait amené mais il n'y avait plus d'eau. J'avais renversé la tasse d'eau avec le plateau de nourriture.

Je pris le paquet de médocs et la tasse qui gisait sur le sol et partis en boitillant dans ma salle de bain.

J' emplis ma tasse avec l'eau du lavabo et avala d'une traite deux comprimés.

Je déposai la tasse sur le lavabo et m'adossai au mur carrelé de la salle de bain.

Je regardai encore une fois pour trouver une issue mais la salle de bain n'avait qu'une minime ouverture qui se situait tout en haut, presque sur le plafond.
En plus ,même si ça m'était accessible, je n'aurais jamais put me faufiler à l'interieur de cette ouverture.
Elle était trop étroite.
Je sortis de la salle de bain et m'allongeai de dos sur le lit en attendant que les médocs fassent effet.

Je fermai les yeux en attendant et tâchai de réfléchir à un moyen de me sortir de cet enfer où ma vie a été brutalement plongée du jour au lendemain.

Comment n'avais-je put jamais rien voir?
Je ne m'étais jamais rendu compte de ce qui m'attendait.
En dépit du fait qu'il passait tous les jours de sa vie à me dire que je devais être comme ma mére, jamais je n'aurais crut qu'il en arriverait à de telles extrémités.

Je devais arrêter de pleurer et être forte.
Je devais me forger une carapace indestructible pour survivre à cette torture.
Tout ce que je devais faire c'était être forte.
Les pleurs ne réglent jamais rien. Il me fallait plus que des larmes si je comptai survivre à ce sacrilège.
Il me fallait du calme, de l'ingéniosité et de la persévérance.

Brusquement, quelque chose chatouilla mon cerveau; quelque chose que je n'aurais jamais dut oublier.
Comment est ce j'avais put oublier mon ordinateur et ma tablette?

Je me levai d'un bond et courrus vers mon armoire.

Quelle ne fut ma surprise lorsque je ne trouvai rien à leur place habituelle.
Il les avait pris.

Sombre Réalité (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant