Chapitre 16 : Confessions de nuit 🌌

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Nous avions dû rentrer bien vite —trop vite—, pour pouvoir dîner avec les parents de Scott. J'aurais largement préféré rester à cet endroit, en compagnie de Scott, même pour manger un sandwich. Ou n'importe quoi, ou même ne rien manger, et dormir à la belle étoile, plutôt que... De devoir retourner faire face à ses parents. Alors que nous étions au beau milieu du repas, le père de Scott me demanda :

« Et vos parents... ?

—Les Allen sont très connus, ils ont fait de nombreuses donations, expliqua Scott.

—C'est intéressant... affirma Robert Whittaker, en reprenant de la salade, alors que Sharon leva les yeux vers moi.

—Vous vivez à Los Angeles, j'imagine... Qu'y faites vous ? demanda Sharon.

—Je... Je poursuis les affaires familiales, balbutiais-je, ne sachant pas quoi dire.

—Dans quel domaine ? Poursuivit-elle alors que je n'espérais qu'une chose : qu'elle arrête de me poser des questions.

—Le...L'immobilier, répondis-je, aléatoirement.

—Oh » dit-elle, semblant un peu surprise.

Elle voulut demander autre chose mais Scott réussit à détourner son attention. Je pus alors, le long du repas, me sentir un peu plus légère.

 Alors que la nuit était noire dehors, et que tout le monde était déjà couché sauf moi et Scott, je me mis à vouloir aller le voir

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 Alors que la nuit était noire dehors, et que tout le monde était déjà couché sauf moi et Scott, je me mis à vouloir aller le voir. Car nous étions tous deux éveillés, mais dans deux chambres séparées. Et l'envie d'aller le voir me titillait. Ne cessant de gigoter sur mon lit, je soupirais finalement avant d'envoyer un message à Scott pour lui demander si je pouvais venir. Il répondit positivement. J'ouvris la porte de ma chambre donnant sur le couloir, m'assurant que personne n'était là. Et en effet, les lustres n'étaient pas éclairés, aucun bruit ne pouvait être perçu, il n'y avait que moi dans ce couloir. Je rejoignis la porte de la chambre de Scott, et me mis à cogner plusieurs fois avant qu'il vienne m'ouvrir. Je lui souris.

« Tu n'arrives pas à dormir ? demanda-t-il en retournant à son occupation, qui était visiblement de travailler.

—Et toi ? Tu travailles à cette heure-ci ? lui dis-je, étonnée.

—Je ne savais pas quoi faire, mais maintenant que tu es là... » commença-t-il, en reposant son crayon sur son bureau.

Il s'approcha de moi et me dit : « Tu veux qu'on parle ? »

Je m'attendais à autre chose, mais c'est vrai que j'aimais bien parler avec lui. Je lui dis signe que oui, et allais m'asseoir près de la fenêtre pour observer la lune. La faible lumière de la veilleuse nous éclairait peu mais assez pour pouvoir discerner nos visages de l'obscurité. J'avais presque froid, je m'en voulais d'avoir pris un short et pas un pantalon. « Tu veux une couverture ? » m'avait-il demandé. Comment il avait deviné ? Il me donna une couverture avant de venir s'asseoir en face de moi. « ... Je suis désolé de t'avoir imposé ça, annonça-t-il, regardant désormais par la fenêtre lui aussi.

Un Amour Glorieux - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant