Ceci est le déroulement d'une de mes journées qui semblait totalement banal mais qui me marqua au fer rouge. Il était 6h quand mon réveil sonna. Etant assez matinal, je n'étais pas l'une de ces personnes qui restaient allongée dans leurs lits pendant des lustres avant de se lever. Ma routine matinal était totalement banal certainement la même que la votre, je m'étais levé, j'avais baillé et prit en guise de petit dejeuner seulement un verre de jus et de la brioche. Puis pris mon sac qui contenait comme a mon habitude seulement des feuilles et un stylo.
A la fin de ce rituel matinal, je pris mes chaussettes et mes baskets et parti pour l'arrêt de bus. Habitant assez loin de la ville les bus passaient plus ou moins loin de chez moi, et celui de mon lycée me faisait passé par un chemin juste en face de chez moi qui d'un côté était longé par un parking et des stades puis de l'autres par une petite forêt qui servait de lieu de promenade ou de jogging. Je ne pouvais m'empêchais de regarder les voitures sur le parking ce jour-là, il devait être 7h mais il faisait encore nuit, j'ai le vaste souvenir d'avoir vu une Clio noir , la petite coccinelle de Mm. Morino, la moto de Stan et un camping-car qui est là depuis déjà quelque temps déjà, c'est tout seulement ces véhicules sur ce parking ce matin là.
Je marchais sans marcher, le matin je n'étais jamais vraiment réveillé. J'avais mes écouteurs en guise de distraction alors que je n'écoutais même pas de musique . Je crois que je me préparé moralement a cette journée de cours qui allait être très longue . On était en hiver, le bout de mes doigts était totalement frigorifié, le seul moyen de me les réchauffer était de souffler dessus ce qui laissé de la fumé banche sortir d'entre mes mains. Je ne parle même pas de mon nez que je ne sentais plus, ma seule préoccupation était de rester en vie , au moins jusqu'à l'arrêt de bus.
Une fois à l'arrêt l'attente du bus me fut comme interminable, et quand je l'ai vu arrivé, il était surpeuplé de monde, de la buée était collée aux vitres et il était difficile de se frayer un chemin sans gêner personne. Le seul point positif : mes membres ont décongelés aussitôt.
Après le trajet en bus fut l'entrée en classe. Ce n'ai pas que je n'aime pas les cours, c'est juste que cela ne m'intéresse pas le moins du monde. Je devais certainement être en algèbre au moment ou l'idée m'est venue. Devant ma feuille blanche et mon stylo mâchouillé, je pensais au matin même . Les voitures, les stades, la forêt... Je me demandais ce que fessait les personnes comme le ou la propriétaire de la Clio noire . En y réfléchissant je suis persuadé que c'est un joggeur qui était parti faire son jogging ce matin. Je sais que la voiture de Morino était là car elle avait l'habitude de promener ses chiens a cette heure là et la moto de Stan certainement parce qu'il avait l'habitude de dealer dans le bois .Mais le camping-car... ça j'en avais aucune idée. Il était la depuis un moment mais il était entretenu c'est sûr car une fois j'avais vu un homme me regarder fixement avant de rentrer dedans le camping-car avec une poche de la superette. Toute de suite mon esprit envenimé par les séries télé pensa de suite a un scénario à la Breaking Bad, mais la réalité fut revenue quand la cloche sonna.
Je terminais les cours à 15h ce jour là et je trouvé quand même cette journée TRES longue . Je fit le même trajet que le matin mais dans le sens envers et malheureusement pour moi il faisait toujours aussi froid. C'est fou de se dire que de la matinée a l'après midi il y avait seulement 4° de plus . Je remontais la route depuis mon arrêt, longé les stades et arriva vers le parking et la forêt. Et la je vit des voitures de police, littéralement comme dans les films, le ruban qui bloquait l'accès au parc et des gens qui regardait par curiosité et la police qui t'en bien que mal essayait de faire circuler ce flux de personne. Rongé par la curiosité et rêvant d'être arraché a ma vie monotone j'ai jeté mon sac dans le bas coté et me faufila dans la forêt en faisant le tour par le ruisseau qui lui n'était pas surveillé. J'avais réussi a passer les ronces tant bien que mal et je déboulais alors sur un chemin qui mena sur un petit sentier, je faisais tellement attention a ou je marchais pour ne pas m'entraver dans une racine ou un rocher que j'ai relevé m'a tête si brusquement que j'ai faillit me prendre en pleine figure une branche. Mes yeux était d'abord surprit par le faite d'esquiver mais ensuite j'ai vu que ce n'était pas la branche que je croyais. Mon regard s'attarda d'abord par ses mains qui était d'un bleu violet et sa peau par endroit était blanche comme vide. Puis mon regard remonta jusqu'à ses épaules totalement leste et comme si elles étaient légère et qu'elles ne portées plus rien. Puis je m'attarda sur son cou, horrible une corde autour qui fessait pression, et pour fuir cette vue j'ai fit l'erreur de regarder son visage, ses yeux grands ouverts tout comme ça bouche, ils était orientés comme si il me regardait la tête penchant vers moi . Je reconnu alors l'homme du camping-car, celui avec sa poche de la superette. La corde qui était a son cou était reliée a la branche d'un vieux chêne qui aurait pu craquer.J'avais reculé par effroi et me pris une racine que j'avais évité plus tôt et une force derrière moi me souleva par le col, c'était un policier qui me fit la morale comme quoi je n'avait pas le droit d'être la mais je ne l'écoutais plus enfaite je ne l'ai jamais écoutais. Mon attention était clairement ailleurs et il me fit sortir . Je suis alors rentré chez moi totalement perdu dans les souvenirs que je venais de voir.
Plus tard j'apprenais dans les journaux que l'homme au camping-car avait un nom et un prénom et qu'il avait même une famille mais qu'il avait disparu depuis pas mal de temps déjà. Sa famille ne savait pas, la police ne savait pas et on ne le sait toujours pas et on le sera probablement jamais pourquoi il en était venu a un tel acte. Mais il parait que quand ils ont inspectés le camping-car tout était tellement ...normal. Il y avait encore le café et le petit-déjeuner du matin. Il paraissait que son acte remonté au même moment que mon trajet matinal sans que personne ne se doute de rien.