Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon]

Chapitre 28.

Andréa.

Deux mois plus tard.

Je marche dans le jardin, en essayant de me dégourdir les jambes, j'ai les chevilles enflées, et mon ventre commence à se faire voir, bientôt je ne pourrais plus le cacher.

Je plonge mes pieds dans la piscine, je pose mon regard sur ma bague de fiançailles, j'ai encore un peu de mal à réaliser, que je vais me marier, et que je pourrais élever ces enfants, je pourrais leur donner tout mon amour, car même si je ne suis pas leur mère biologique, je les aime comme s'ils étaient les miens. Je suis tellement heureuse que j'ai peur que mon cœur explose. Je suis sur un petit nuage.

—Tenez Madame.

Luciana, la jeune domestique me tend un jus de fruit en souriant.

—Merci.

Hank a fait preuve de diplomatie, je peux désormais quitter ma chambre et sortir dans le jardin, mais je ne peux plus le faire seule, la maison est remplie d'agents de sécurité, et les domestiques surveillent mes entrées et mes sorties, Depuis l'incident de la carte et des fleurs. Deux mois que ça dure.

Je ne peux pas quitter la maison, comment suis-je censée retrouver ma famille biologique, si je reste enfermée ici ?

Mon téléphone qui est posé à côté de moi vibre. C'est Hank.

—Bonjour Hank.

—Andréa comment tu te sens ce matin.

—Plutôt bien et toi, ton voyage se passe bien.

Il a dû partir à New-York, la semaine passée, il devait signer le contrat de l'acquisition d'une importante firme.

—C'est une torture d'être loin de toi et de mes bébés, je ferai de mon mieux pour rentrer le plutôt possible.

—J'ai hâte de te voir revenir.

—Andréa, un ami à moi va venir à la maison et il va passer quelques jours avec nous. J'espère que cela ne te dérange pas.

—Non, pourquoi cela devrait me déranger ?

—C'est le frère aîné d'Ariane, il s'appelle Nicolas, mais nous l'appelons tous Nikos.

Le frère aîné d'Ariane, techniquement son ex beau-frère, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, car même si elle est morte. Elle est et reste le grand amour de Hank, je me surprends à envier une jeune femme morte.

Non, ce n'est pas vrai, Andréa s'il te plait reprend toi.

—Andréa ?

—Oui bien sûr, aucun problème.

—Je ne suis pas super content de te laisser seule avec lui, car Nikos est un grand coureur de jupons et je ne voudrais pas qu'il essaye de me doubler.

—Aucun risque, il n'y a que toi qui compte, rentre vite s'il te plait, je t'embrasse.

—Je t'embrasse aussi prends soin de toi.

Je raccroche, je sors mes pieds de la piscine et je vide mon verre. Je vais m'asseoir à l'ombre d'un parasol. Je devrais arrêter de lézarder et aller voir la chambre des jumeaux, je dois passer des examens pour voir si tout va bien, nous allons enfin connaitre le sexe des bébés. J'espère qu'il sera rentré à temps je ne me vois pas passer cette écographie seule.

—Madame.

—Oui Luciana ?

—Il y'a un certain Jacques Matthews, qui demande à Vous voir.

Jacques, Oui bien sûr, cela me fera plaisir de voir un ami.

—Faites le venir ici.

Luciana s'exécute, je referme mon pardessus sur mon ventre, je suis en maillot.

—Ma belle, tu es magnifique. Me dis Jacques en me serrant dans ces bras.

Il a coupé ces cheveux et je trouve que sa nouvelle coupe lui va bien.

—Assieds-toi.

Il s'exécute.

—La grossesse te va bien tu es radieuse.

—Merci. Alors dis-moi comment se passe tes affaires.

— Je ne suis pas venu pour te parler de ça, je t'ai promis de t'aider à retrouver ta famille. J'ai enfin trouvé une piste.

—Une piste ?

—Oui la jeune femme qui est morte dans l'accident. Elle s'appelle Debra Canning.

—Et ?

—J'ai fait quelques recherches sur elle, sa famille a une maison dans l'Arizona, si j'arrive à entrer en contact avec eux, nous arriverons à établir le lien avec ta famille.

Ma famille, si vite, c'est plus que j'osais espérer. Je laisse tomber ma main sur la table.

—Qu'est-ce que c'est Andréa ?

Jacques a pris ma main et regarde attentivement ma bague de fiançailles.

—Une bague. Dis-je en retirant ma main.

—Une bague, cette pierre est énorme. C'est lui qui te l'a offert c'est ça ?

—Jacques...

—Dis-moi la vérité s'il te plait Andréa, je le mérite.

Sa voix est suppliante, je ne l'ai jamais vu comme ça.

—On s'est fiancé. Dis-je doucement.

Jacques lâche ma main et me regarde méduser.

—Fiancé ?

—Jacques...je t'aime beaucoup mais...

—Dis-moi pourquoi tu l'as choisi Andréa est ce que c'est parce que je ne suis pas aussi riche que lui.

Comment peut-il penser une telle chose. Je ressemble à une femme vénale prête à tout pour de l'argent ?

—Jacques, comment peux-tu penser une telle chose.

Je me lève mais il me retient par le bras.

—Moi je t'aime Andréa, pourquoi tu veux te marier avec lui ?

—Jacques lâche moi tu me fais mal !

Un des agents de sécurité intervient et m'arrache à son emprise.

—Vous allez bien Madame. Vous voulez que je le fasse partir ?

—Oui je vais bien. Ce n'est rien, Jacques s'en allait. Pas vrai ?

Il me regarde incrédule avant de prendre ces affaires et de quitter le jardin.