Death Note : l'Héritage [ En cours / En pause ]

Chapitre 1

???(1) - Pas de chance, aujourd'hui. Il va falloir que je commande si je veux un disque dur plus performant.

La jeune fille au masque chirurgical noir sortait tout juste du dernier magasin de pièces détachées pour ordinateur de la ville. Elle avait passé l'après-midi à chercher une nouvelle pièce pour son outil de travail, en vain. Elle sortit alors de la ruelle sombre, fixant son portable pour passer sa commande, quand son regard fut attiré par un objet rectangulaire et noir sur le sol. Elle détourna ses yeux de la boite électronique, se baissa et ramassa l'objet en question. C'était un cahier avec écrit « Death Note » dans une police plutôt inhabituelle. Elle ouvrit l'entrelacement de papier, se demandant s'il y avait le nom du propriétaire dessus. Elle fut surprise de voir une grande liste de noms écrit sur les premières pages. Elle pensa alors à faire des recherches sur ses noms dés son retour dans son appartement.

Après vingt minutes de bus et dix minutes de marche à pied, la demoiselle arriva dans son petit appartement sombre de trente mètres carré, la pièce principale étant consacrée à l'informatique avec son bureau avec énormément de meubles de pièces détachées ainsi qu'un long bureau avec trois écrans qui éclairé la petite salle ainsi qu'une chaise à roulette rouge mais très confortable. Après avoir traversé l'entrée qui lui servait aussi de kitchenette, elle enleva ses chaussures, posa son vieu sac à dos sur le sol et s'installa à son bureau, le cahier à la main. Fouinant dans les grandes profondeurs du net, elle tapa chaque nom dans le moteur de recherche. Au bout de deux pages, elle se fit une raison : toutes les personnes inscrites dans ce cahier sont mortes. Elle trouva ce feuillet de plus en plus étrange, encore plus après avoir lu les lignes de règles sur la couverture du livre, donnant un coté de plus en plus obscure à cette chose qu'elle avait du mal à définir...

???(2) - Alors c'est toi qui à mon cahier...

La voix fit sursauter la fille qui fit tourner son fauteuil rapidement pour voir à qui appartenait la voix faussement aiguë qu'elle venait d'entendre. Elle sursauta en voyant l'étrange créature qui se présentait devant elle. Le corps de cet être était semblable à celui d'un cadavre couvert de bandage, le rendant squelettique, et avait de grandes ailes noires. En contraste avec cette apparence de mort, la créature portait des accessoires très brillant et avait des cheveux blond avec des mèches roses, portant aussi une surdose de maquillage. La demoiselle avait l'impression d'avoir affaire au cadavre d'un transgenre.

???(1) – Qui êtes-vous ?

???(2) – Quelle impolitesse ! Tu devrais d'abord te présenter !

???(1) – Je m'appelle Gloomy. Et vous ?

???(2) – Ah bon ! Je pensais que tu t'appelais Shady Mikoyo.

Gloomy – What ? Vous me demandez mon nom alors que vous le savez déjà ?

???(2) – Je ne t'ai jamais dit de te présenter.

Gloomy – Je sens que la migraine est en train de venir... ( Se frotte le front avec sa main ) Vous pouvez vous présenter maintenant ?

???(2) – Si tu insistes... Je m'appelle Zetsu et je suis un dieu de la mort.

Gloomy – Tu veux récupérer ton cahier, c'est ça ?

Zetsu – Non, j'ai une bien meilleure idée. Je te le prête.

Gloomy – Pour en faire quoi ?

Zetsu – Tuer des humains, pardi !

Elle était surprise des dernières paroles du dieu de la mort. Elle regarda le cahier une nouvelle fois mais avec un regard différent, comme si elle tenait une arme entre ses mains. Les règles lui devinrent beaucoup plus compréhensible ainsi que la liste de morts inscrit à l'intérieur. Elle demanda alors beaucoup plus de précision à Zetsu, demandant le moindre détail sur son fonctionnement et le plus possible concernant ses origines. Après une heure et demie de discussion, ses connaissances pour le Death Note était complète et cela sembla ravir Zetsu.

Zetsu – C'est la première fois qu'un humain me pose autant de question sur le Death Note et j'en suis ravie !

Gloomy – Tu aimes enseigner ?

Zetsu – Oh que oui ! Ça me donne l'impression de réduire ne serait-ce qu'un peu la triste ignorance qui règne chez les humains. J'ai l'impression de faire évoluer une espèce primitive.

Gloomy – C'est vrai que prouver la bassesse des humains est toujours agréable.

Zetsu – Serais-tu misanthrope ?

Gloomy – En effet...

Zetsu – Je sens que tu vas vite faire partie de mes humains préférés, même si ton look laisse à désirer.

Gloomy – C'est appréciable qu'un être tel que toi m'apprécie.

Zetsu – Je peux te poser des questions, à mon tour ?

Gloomy – Bien sûr.

Zetsu – Pourquoi tu te surnommes Gloomy ?

Gloomy – Officiellement, je n'existe plus dans la société humaine. Je n'existe que sur internet comme pirate informatique sous le nom de Gloomy.

Zetsu – Oh ! Tu plus en plus intéressant ! Tu comptes faire quoi, du Death Note ?

Gloomy – Il y a pas mal de types détestables que j'aimerais voir mort mais je préférerais être discrète...

Zetsu – Je comprends mieux ton grand nombre de types de questions sur les diverses morts que tu peux infliger à tes victimes. Tu vas commencer par qui ?

Gloomy se retourna et frappa à grande vitesse sur son clavier en faisant apparaître diverses informations sur les trois écran. Enfin, une photo s'afficha d'un homme dans la quarantaine mais aux allures de brute et d'idiot.

Gloomy – Amagashi Tachida, un homme qui a violé et tué de multiples femmes sans jamais se faire poursuivre, la police n'arrivant pas à identifier le coupable de ses crimes.

Zetsu – Comment tu sais que c'est lui, le coupable ?

Gloomy – J'étais en train de pirater le portable de l'une de ses filles quand elle s'est fait violer et tuer. J'avais activé le micro et la fille le connaissait. Je l'ai entendu prononcer son nom plusieurs fois pour le supplier de ne pas la tuer.

Zetsu – Parfait. Tu n'as plus qu'à mettre en application ce que je t'ai dit. Tu vas procéder comment ?

Gloomy – Faisons simple et efficace.

Elle commença alors par écrire le nom de la victime puis écrivit rapidement la cause de la mort, le suicide, suivit de précision, indiquant qu'il devait écrire une lettre d'aveux et se pendre à minuit. Elle profita du temps d'attente pour faire d'autres recherches sur des criminels, tout en actualisant sa page de faits divers. Enfin, vers une heure du matin, la nouvelle qu'elle attendait s'afficha sur sa page web : Amagashi Tachida se suicide après avoir écrit une lettre aveux sur le viol et le meurtre d'une dizaine de victimes. Ce n'est que là qu'elle se rendit vraiment compte du pouvoir de mort qu'elle avait entre ses mains...