Partie 4

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Je vais commencer à m'énerver là. Je ne réalise toujours pas , la situation dans laquelle je suis . Je met à hurler.
- DYLAN SI C'EST UNE BLAGUE, C'EST VRAIMENT PAS DRÔLE !
Je me met à rire nerveusement . Je me calme et commence à analyser le plateau sur le lit, il y a des tartines au Nutella, des fraises et un verre d'eau. Tout ce que j'aime, ça m'énerve. Mon estomac commence à crier. Je réfléchis au fait que tout ca puisse être contaminé. Mais je pense que si ils voulaient m'empoisonner , ils ne m'auraient pas kidnappé. Et puis j'ai tellement faim. Je dévore tout le contenu du plateau.
On est surement encore le matin.
Plus tard la femme est revenu m'apporter un autre plateau. Je ne lui ai pas accordé un seul regard. Je me doute qu'elle n'est pas celle qui m'a fait venir ici . Elle est aussi fragile que moi , j'aurais réussi à lui échapper. Mais avant de partir , elle m'as dit une chose qui m'as perturbé :
- Mo.. monsieur veut que vous mangiez. Tout. Elle insista beaucoup sur le "tout" .
- Monsieur ? Qui est ce monsieur ? Pourquoi m'as t-il enlevé? Qu'est ce que vous voulez de moi? Je ne lui laisse aucune seconde de répit. FAITES MOI SORTIR D'ICI!
Elle reprend sur un ton tout aussi calme.
- Tu ne pourras pas sortir. Ca ne sers à rien d'essayer de t'échapper.
Elle est sortie, en fermant bien derrière elle.
J'ai passé ma journée à tourner en rond. À prier pour que ce ne soit qu'un cauchemar. Le soir venu, je me suis vu apporter un dernier plateau. Cette fois elle m'a pas adressé un mot. La fatigue me gagnait .
La bougie s'est éteinte plus tard dans la soirée. Tout comme les dernières forces qu'il me restait. Je suis tombé dans les bras de Morphée.

Plus tard dans la nuit. Le son de la serrure m'a réveillé. J'ai entendu la porte s'ouvrir puis se refermer à clé. Je commence vraiment à flipper là et être dans le noir n'arrange pas les choses. J'entends des pas se diriger vers le lit. Je sens quelqu'un se glisser sous la couette et se rapprocher de moi. Je tremble de peur. Une odeur de parfum de luxe a envahit la pièce. Cette personne se colle contre moi. Je n'ose plus bouger. Et la je l'entends enfin. Chuchotant à mon oreille :
- Je sais que tu ne dors pas . Je me fige, c'est un homme. Il marque une pause et ajoute. Kassandra...
Je sursaute de peur. . C'est sûrement l'homme dont m'as parlé celle qui m'a apporté à manger. Sa voix est à mi chemin entre la douceur et l'agressivité. Il m'as parlé sur un ton tellement naturel, comme si il était normal que je sois là.
J'essaie de garder mon calme mais j'y arrive pas, je suis à deux doigts de m'effondrer. Je sais pas pourquoi je suis ici , ni ce qu'il va m'arriver. Je commence vraiment à paniquer.
J'essaie de me détacher de lui, mais il m'en empêche. Je fais clairement pas le poids.
- Calme toi, je ne vais rien te faire.
Ce mec doit vraiment être sorti d'un asile. Inconsciemment, je me met à rigoler.
- Pourquoi est-ce que tu rigoles?
Sa voix me calme direct.
Je respire calmement et ose enfin lui répondre.
- Oh pour rien, c'est juste que je viens de me faire enlever, de passer la journée dans le noir, de me faire nourrir comme Hansel et Gretel, et là le psychopathe qui m'as enlevé vient se coller à moi dans un lit et ose me dire qu'il va rien m'arriver. C'est un rire cynique. Je suis vraiment paniquée.
Je sens sa respiration dans mon cou qui s'accélère. Je suis vraiment dans la merde.
- Je ne suis pas un psychopathe!
Je ne réponds plus.
Il me serre à nouveau contre lui...

La fatigue a eu raison de moi, je me suis endormie. A mon réveil, il n'y avait personne. Mais son odeur était ancré sur les draps, ce n'était pas un rêve.
--------------

Cela fait trois jours que je suis enfermé dans cette chambre, trois jours que je n'ai pas vu la lumière du soleil. Le peu de lumière auquel j'ai droit me parvient lorsqu'il vient me voir. Je ne sais pas pourquoi je suis ici, ni pourquoi il m'as enlevé. Il ne m'as pas adressé un seul mot depuis ce soir là.
Il vient tout les soirs se coucher au près de moi. J'ai remarqué qu'il ne vient qu'une fois ma bougie terminé. Je ne sais même pas à quoi il ressemble .
Je pense à mon travail. Ils doivent s'inquiéter surement ou peut-être pas. Dylan, je ne sais pas si il a essayé de me contacter. Je suis seule ici. Complètement seule !
Le soir arrivé, il est entré dans la chambre et est venu se coucher comme les soirs précédents. Aujourd'hui je ne comptais plus m'endormir sans réponses. Une fois qu'il fut allongé contre moi, je lui ai parlé.
- Pourquoi m'avez vous enlever ?
Il ne m'as pas répondu.
- Qu'allez vous faire de moi ? Quand est ce que je vais sortir d'ici ?
Pas de réponse. Je me suis emporté.
- DITES MOI CE QUE VOULEZ DE MOI A LA FIN. JE NE SAIS MÊME PAS QUI VOUS ÊTES NI COMMENT VOUS VOUS APPELEZ.
- Aden .
- QUOI ?
- Je m'appelle Aden.
Je me suis tu . Il m'as répondu dans le plus grand des calme. Je ne savais plus quoi dire .
Il s'est rapproché de moi, a enfoui sa tête dans mon cou et s'est endormi. Je n'ai jamais été aussi proche d'un homme. J'en perds mes moyens. Il fallait que je sorte d'ici.
Une dizaine de minutes plus tard. Pensant qu'il dormait j'ai essayé de me détacher lui, j'ai lutté mais j'y suis arrivé. Je me suis levé et me suis dirigé doucement vers la porte.
Je n'y étais même pas encore parvenu que je me suis retrouvé plaqué contre celle ci . Mon coeur a failli s'échapper de ma poitrine. Il me bloquait contre la porte. Je sentais sa respiration dans mon cou . Il était beaucoup plus grand que moi , beaucoup plus grand. Je devais ressembler à une gamine à côté.
Il avala sa salive et me dit:
- Ca ne sers à rien d'essayer, je ne compte pas te laisser t'en aller. Et même si par miracle tu y arriverais, je te retrouverai.
- Pourquoi ?
- Parceque tu m'appartiens.. dit il en me libérant de son poids.

Aime-moi.( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant