«Joyeux anniversaire !» Finissait de chanter l'entièreté de ma famille réunie autour d'une table.
Je soufflais sur mes bougies pendant que ma mère me prenait en photo. Elle était du genre à en prendre des tas sous prétexte de les garder en souvenir alors qu'elle ne les regardait jamais. Ça ne me dérange pas, après tout elle ne les ressortira pas puisqu'elle aura oublié alors peu importe comment j'ai l'air.
«Vingt-trois ans Aya ! Comme tu grandis vite !» Me dit mon beau-père tout en me frottant le crâne de sa grande main.
«Tu as fais quoi comme vœu ?» Me demandait Carmen, ma petite sœur de dix-sept ans.
«Les vœux ne se disent pas.» Je lui répondais alors que je commençais à retirer les bougies pour pouvoir couper le gâteau.
«Ton vœu est de le revoir n'est-ce pas ?» Elle chuchotait à mon oreille. Mes yeux s'écarquillèrent immédiatement. Bien que ça me fasse du mal de l'admettre, elle avait raison. Je n'avais pas tourner la page sur mon premier amour. Du moins je ne voulais pas. J'espérais encore. Bien que maintenant je sois complètement remise de ma rupture, je repense parfois à nos moments passés ensemble. Mais je me suis promise d'aller de l'avant et de penser à lui comme un souvenir. Un merveilleux souvenir.
Hoseok, c'était son prénom. Dieu que ce garçon était parfait. Mais une amourette de lycée ne dure jamais longtemps. Cela devait bien se terminer un jour de toute façon. Il est impossible d'avoir des sentiments pour une même personne toute sa vie. Par exemple, la plus part des couples mariés divorcent au bout d'un moment. Si ils ne divorcent pas, ils se disputent régulièrement. L'amour au début c'est magnifique mais ce n'est qu'un sentiment éphémère. Les humains se lassent vite.
Hoseok était parti pour la capitale au début de sa dernière année de lycée. Il était évident qu'il allait partir tôt ou tard de toute façon. Son départ s'est d'ailleurs fait ressentir dans mes notes ainsi que mon comportement. Mais je me suis reprise en main et ai été diplômée en élève modèle que je suis. Je suis quelqu'un d'assez discret et je ne suis pas vraiment spéciale alors je compense avec les notes. J'étudie depuis maintenant cinq ans à l'université de médecine de Gwangju mais après maintes et maintes remarques et discussions avec ma famille j'ai décidé d'aller vivre et étudier à Séoul. Prendre un nouveau départ ne peut pas me faire de mal après tout. Puis la ville est tellement grande je ne risque pas de le croiser là bas (nda : mais oui bien sûr).
Après avoir terminé ma part de gâteau je débarrassais mon assiette ainsi que mes couverts puis je montais dans ma chambre. Mon anniversaire n'était pas un jour spécial pour moi. Au contraire, je gagnais en âge au fur et à mesure du temps. J'aurais aimé rester une enfant tout ma vie. Les enfants ont la vie plus facile et n'ont pas des esprits aussi mauvais que les nôtres. Aucunes critiques ni problèmes, juste des jeux.
Je me couchais dans mon lit sans prêter une réelle attention à l'heure puisque j'étais épuisée de ma journée. Je m'endormie immédiatement.
Jour du départ pour Séoul.
6h45«Aya... Aya...» J'entendais faiblement alors que je sentais mon corps être secoué. Sûrement ma mère. Je grognais en me retournant dans les draps.
«Aya tu vas être en retard, tu prends le train à sept heure et demi.» Je me réveillais doucement alors qu'elle quittait ma chambre. Aujourd'hui était le grand jour. J'allais emménager dans la capitale. Je savais que j'étais acceptée dans l'une des universités pour lesquelles j'avais postulé.Une fois complètement réveillée, je me levais de mon lit et me dirigeais vers la salle de bain. Une fois devant mon lavabo, je jetais un coup d'œil au miroir. J'avais des cernes énormes à cause du peu de sommeil dont je disposais. Mais bon, les études avant tout c'est ce qu'ils disent. De toutes façons je n'ai pas le choix.
Après ma toilette du matin ainsi qu'une bonne douche chaude, je retournais dans ma chambre vêtue d'une simple serviette autour du corps. J'ouvrais mon armoire et pris un legging ainsi qu'un t-shirt blanc simple. Autant faire le trajet confortablement. Je m'habillais rapidement et descendais avec ma valise et mon sac à dos en main. Arrivée en bas je posais mes bagages à l'entrée et allais rejoindre ma famille dans la cuisine.
«Mon bébé s'en va !» S'écriait ma mère.
«Maman n'abuse pas.» Je grognais en souriant.
«Tu reviendras nous voir. Je t'interdis de passer Noël ou ton anniversaire toute seule !» Je rigolais à ses mots tout en hochant la tête.
«Je reviendrais dès que possible promis !»Ma mère me prit dans ses bras et mon père ainsi que ma sœur rejoignirent le câlin familial.
«Aller vas ! N'oublie pas de m'appeler quand tu es arrivée !» M'ordonnait-elle en me tapotant plusieurs fois l'épaule.
«Tu vas me manquer.» Me dit ma sœur. Je lui fis un câlin et la rassurais en lui promettant de revenir au plus vite.
«Prends soin de toi. Ne dépense pas ton argent à tous vas et ne parles pas à tous les inconnus que tu croiseras.» Me prévenait mon père. Je me contentais d'hocher la tête et de l'étreindre comme je l'avais fais précédemment avec ma sœur.Je prenais mes bagages que j'avais laissés dans l'entrée et ouvrais la porte. Je leur fis un dernier signe et parti en direction de l'arrêt de bus pour me rendre à la gare.
Direction Séoul.
Bonjour à tous/toutes ! Je me lance dans l'écriture de cette fanfiction qui portera principalement sur Hoseok mais un second rôle ne fait pas de mal ( ͡° ͜ʖ ͡° )
Enfin bref je sais que je dois améliorer mon style d'écriture donc j'y travaille et si jamais il y a une faute quelque part n'hésitez pas à me reprendre (ça arrive après tout)
Ce chapitre est assez court mais il est surtout là pour planter le décor.
J'ai pas grand chose à dire mise appart que j'espère que vous resterez jusqu'à la fin de cette fiction (si je la fini ahem).N'hésitez pas à voter et à me donner votre avis ça m'aiderait beaucoup !
Voilà voilà à la prochaine !

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you were the first
FanfictionMon premier. Toi qui es à l'origine de tout, du début comme de la fin. Tout. Au commencement, ces sentiments étaient innocents. nos cœurs purs, nos mains entremêlées, ta voix modulée, qui me rassurait. Ô que j'aimais ta voix. Je l'aimais autant que...