POINT DE VUE DE MCFLY :
Je commence à m'ennuyer dans cette soirée, il n'y a personne pour jouer avec moi ... Greg s'amuse avec Vincent dont les articulations craquent, Julien nettoie le sang qu'a répandu Victor le panda, Clara, Maud, Juliette, Éléonore et Justine font front contre Raphaël, François et Lucas, et je n'aperçois même plus Carlito.
Il me manque.
Je décide alors de l'attirer à moi, par flemme de le chercher, et je sais comment faire ! En effet, Raph Carlito a une passion pour les conduits de cheminée, il ne peut s'empêcher de les inspecter de font en comble avant de correctement s'installer.
Coup de chance, l'appartement de Clara inclut une immense cheminée que je n'aurai jamais les moyens de m'offrir. Je retire alors mes vêtements, ne gardant que mon slip spatial dévoilant mon paquet, et me dirige vers le salon.
Puis, je m'assieds dans la cheminée, dans l'attente que mon ami me rejoigne.
Coup de malchance, j'entends un bruit au-dessus de ma tête, et mon bourrelet de bière ne me permet pas de me relever assez rapidement pour éviter ce danger.
POINT DE VUE DE VALENTIN :
Je ne sais pas où je suis, ou plutôt si, je suis sur les épaules de quelqu'un. Mais le lieu m'est inconnu, et puis, j'ai les yeux couverts de suie. Je rouspète.
Moi qui m'était juré d'arrêter d'utiliser de la Poudre de Cheminette, déjà à cause de ces flammes vertes qui m'aveuglent et cette suie qui me salit à chaque fois. J'ai déjà essayé d'aller en rendez vous avec une fille en la rejoignant chez elle grâce au moyen de transport des sorciers, mais, à cause de ça, je n'ai jamais réussi à conclure.
DAVID : Valentin ?
VALENTIN : Mcfly ?
J'ignore son prénom, mais son corps bien battit me donne immédiatement envie : j'en mouille ma culotte.
POINT DE VUE DE MCFLY :
À la vue de ce visage plein de suie, je fonds, c'est mon facteur préféré chez une personne. Aussitôt, je descends le jeune homme de mes épaules et l'embrasse sauvagement, sentant ainsi le goût de la suie dans ma bouche : c'est comme une drogue pour moi.
Mon caleçon se déforme de plus en plus, alors je m'efforce d'ôter les vêtements de Valentin VodK le plus vite possible, afin de m'éviter la douleur de mon excitation.
Seulement, Valentin me surprend. Il ne porte pas de caleçon mais un joli string rose, et je n'aperçois pas d'attribut masculin entre ses jambes. Attendez ... se pourrait-il que Valentin soit ... une femme ?
CARLITO : UNE CHEMINÉE !!
MCFLY : Hé, Carlito, tu savais que ... ?
Je suis aussitôt interrompue par un violent coup dans l'entrejambe de la part de Valentin(e). Iel (pronom neutre) me plaque alors contre le mur, m'envoie un coup de poing dans le centre, et me chuchote en ASMR :
VALENTIN(E) : Tu ne pourras jamais plus rien lui dire.
Et aussitôt iel me jette contre la porte, et je me sens aspiré par celle-ci.
POINT DE VUE DE CARLITO :
Je vois Mcfly se débattre, s'agripper au mur, il a bien de la chance que je lui porte plus d'attention qu'à la cheminée. Finalement, la porte semble avaler ses jambes, et le voilà disparu.
POINT DE VUE DE VALENTIN(E) :
Génial, j'ai enfin réussi à faire fusionner quelqu'un avec une porte ! Maman va être fière de moi.
CARLITO : Il est où Mcfli ?
VALENTIN(E) : Parti chercher des pizzas.
CARLITO : D'accord. Tu m'apprends à utiliser la poudre de cheminette ?
POINT DE VUE DE CARLITO :
J'ai toujours rêvé d'utiliser ce moyen de transport, c'est la classe internationale. Seulement Valentin(e) n'a pas l'air de cette avis, vu le regard furibond qu'iel me lance.
Finalement, iel sort un bout de bois de sa poche, me le pointe sur le visage, et s'écrie :
VALENTIN(E) : Oubliettes !
Aussitôt, une fumée grisâtre se propage, mais je peux quand même entendre le bruit de la porte qui claque, signalant son départ. Je m'apprête à le suivre, lorsque je remarque ce qui est tombé de sa cape.
Un ventilateur, et un chien en peluche, qui ouvrent la bouche pour parler.
