Partie 8

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Je suis réveillée par un souffle chaud dans mon cou. Les souvenirs de la veille me reviennent. Bon récapitulons. Cela fait je ne sais pas combien que je suis ici, pour des raisons toujours inconnues, et hier soir j'ai aperçu mon pseudo kidnappeur en plein ce que l'on pourrais appeler un cauchemar. Moi qui pensait qu'il ne se passerait rien d'intéressant dans ma vie.
En tout cas, j'ai compris qu'il n'avait pas l'intention de me faire du mal c'est déjà un bon début.
J'essaie de me lever. Mais il ne veux pas me lâcher.
- Reste avec moi... s'il te plaît.
Mais il dormait pas celui là. Je soupire.
Il me serre tellement fort, comme si il avait peur que je disparaisse.
- Je reviens.. bouge pas.
Il me laissa me lever. Je suis descendu me faire un chocolat, et j'ai fait du café. Je l'ai bu tranquillement avant de remonter avec le café. Je crois que c'est le genre à boire du café.
J'ouvre la porte de la chambre et l'aperçoit en train de se lever. Je le questionne du regard.
- Alors là Aden, ça tu peux oublier, recouche toi. Je lui ai ça d'une façon tellement autoritaire que même moi j'aurais eu peur.
Il m'a d'abord regarder d'un choqué, puis il m'a souri. Et il s'est rallongé. J'arrive pas à y croire.
- Mais tu prenais du temps ! Avec une voix tellement mignonne.
Je suis entré et j'ai fermé la porte à clé, il était surpris. Tant mieux, il ne sait pas ce qui l'attend.
Je me suis assise sur le lit et je lui es tendu le café. Il m'a remercié du regard. Et a commencé à le boire.
- Ou est ce qu'on est? Lui demandais je.
Il a déposé sa tasse. Il a pris une profonde respiration puis il a parlé.
- En banlieue parisienne.
- Alors on est pas si loin que ça.
- Huum, non. Il regarde ailleurs.
- Est ce que tu vas me laisser partir un jour.
Il s'est retourné en me fixant droit dans les yeux. J'attendais ma réponse.
- Oui.
Dieu merci.
- Tu n'as rien à me reprocher! Tu ne m'as pas enlever pour me torturer! Loin de là ! Qu'est ce que tu attends de moi ? Que je te tienne compagnie ?
- Oui. Me dit - il le plus sérieusement possible.
- Tu trouves ça drôle hein ? Tu dois vraiment avoir un problème dans la tête.
Il me regarde et me dis .
- Tu voulais que je te dise la vérité non ? Maintenant ouvre cette porte.
- Non , tu sortiras pas d'ici . Même si ça me prend des heures pour te faire cracher le morceau et que je meurs de faim.
- C'est vraiment pas drôle là. J'ai pas envie de m'énerver avec toi aujourd'hui.
- Pourquoi ? Il y a des jours pour ca?
- Joue pas sur les mots Kassandra.
- Alors ça fait quoi de se sentir enfermé dit moi ?
- De nous deux, je ne suis pas le plus enfermé.
Et biim dans ta face. Aden 1-0.
Je me suis levée, j'ai ouvert la porte et je suis sortie. En descendant, j'ai trouvé Maddie au salon. Elle m'a regardé avec un grand sourire.
- Alors vous vous reparlez?
- Non.
- Ah je pensais.
Je suis partie me chercher un truc à grignoter dans la cuisine puis je suis remonté coucher. Il n'était plus là tant mieux. J'ai refermé derrière moi. Je vais recommencer à me comporter comme la victime que je suis au lieu d'essayer de trouver des excuses à des personnes qui n'en valent pas la peine. Heureusement que je n'ai pas de chat , il serait déjà mort de faim.
Ma vie me manque, mon appartement me manque, Dylan, Me Bert's, mon travail, les enfants, même Stephanie et son make-up matinal 😂 . Je suis fatiguée et je m'endors en pleine réflexion. Je n'ai vraiment rien d'autre à faire que dormir. 

Toc toc toc

Mon dieu, pourquoi je ne peux jamais dormir tranquille ici. C'est pour ça qu'il faut que je reste célibataire toute ma vie. Le sommeil c'est sacré.
J'hésite à me lever mais finis par le faire et me dirige vers la porte. En l'ouvrant, Maddie se trouvais devant moi. Elle est entrée et s'est assise sur le lit.
- Qu'est ce qu'il y a ? Me dit-elle.
- Si tu viens de la part de l'autre imbécile c'est pas la peine.
- Non je voulais que l'on discute, on ne se connais pas trop. Parle moi de toi. Elle me regarde attentivement.
- Kassandra, Kassandra Martin, j'ai 22 ans, je suis orpheline, je suis infirmière dans un hôpital pour enfants et j'ai un ami qui s'appelle Dylan. Voilà.
- Tu n'as pas de copain, petit-ami , rien ?
- Non, ca ne m'intéresse pas, Dylan me prend déjà assez de temps. Elle grimace. Et toi alors ?
- Et bien moi c'est Maddie mais tu le sais déjà. Maddie Wells, j'ai 22 ans, j'ai un frère , je suis assistante maternelle, un jour j'aimerais ouvrir mon propre centre et j'adore sortir avec mes amis faire la fête,  tout ca .
- Et tes parents ils sont ou?
- Mon père est américain, il vivait ici en France mais il est retourné au États-Unis après le départ de maman.
- Elle est partie ou ?
- Au ciel.
- Ah pardon désolé je ne savais pas.
- C'est normal. Dit - elle en riant. Je la fixe et lui demande.
- Comment peux-tu être sa soeur ? Je veux dire vous paraissez tellement different, tu es souriante, pleine de vie et lui .. rien de tout ca.
- Disons que nous n'avons pas affronter les choses de la même façon. Au départ de ma mère, notre père nous a laissé, moi j'étais très jeune et lui a du devenir les parents dont j'avais besoin et tout prendre sur lui. Je sais que ce qu'il te fait n'est pas bien mais c'est mon frère et je sais que jamais il ne te ferait jamais de mal .
- Comment peux-tu en être aussi sure ?
- Car peux importe la façon dont il t'as fait venir, tu es bien la première fille qu'il ramène à la maison. Et ca pour moi ça veut tout dire...
Bon je vais te laisser.
Puis elle est partie, me laissant la avec toutes mes questions.

Aime-moi.( En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant