Origine [1/7]

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Je vois le bout du couloir, éternel trou noir. Marchant vers le dernier soir
Je revois mon entière vie, vison infinie. Maintenant j'entends tout les bruits.
Le son augmente sans pareil, bourdonnement d'oreilles. Mes sens m'assaillent tel des abeilles.
Et soudain l'apocalypse, puis le déclic. La mort me semble idyllique
Je ne m'accroche plus à rien, bonne chance mon destin. Je m'en remets entre tes mains
La mort a un sourire d'ange, tellement étrange. Etre vivant me dérange
La porte est dorénavant proche, des harpes et des cloches. La faucheuse m'a dans sa poche
J'ai dépassé l'ultime seuil. Le grand, l'unique œil me fait trembler comme une feuille
La lumière m'aspire, m'avale. Sans aucun râle. Le vide est si agréable.

Construction [7 poèmes, 7 moments]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant